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vendredi, 26 janvier 2007

Endormissement

Il n'y a que la chaleur et la lumière qui me donnent de l'ardeur. L'hiver, j'hiberne, il n'y a rien à y faire !
Le beau timbre édité récemment par La Poste qui reprend la "Muse endormie" de Brancusi, décrit tout-à-fait mon état alangui !

16:50 Écrit par kl loth dans zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (5) |

Commentaires

l'hiver il faut dormir...

Écrit par : Mary | vendredi, 26 janvier 2007

CQFD, merci Mary !

Écrit par : kl loth | vendredi, 26 janvier 2007

J'ai quand même attisé ma curiosité: La Muse endormie est, à l’origine, le visage de la Baronne Frachon dont il a déjà réalisé plusieurs portraits en 1908-09.
Avec cette œuvre, toute l’expression se dilue dans la forme ovale de la tête. Le visage semble naître à une nouvelle naissance, plus spirituelle, d’où émane une impression de stabilité. Une sensibilité d’une extrême douceur affleure à la surface de la bouche, des yeux, des cheveux. Un espace infime existe entre l’apparence possible du visage et sa disparition imminente. La main de l’artiste s’est effacée pour laisser la place à la matière particulièrement pure du marbre ou du bronze. L’être contenu dans cette forme ovale semble s’ouvrir à la conscience du monde.

Écrit par : Mary | samedi, 27 janvier 2007

Une reproduction de l'œuvre de Brancusi peut être vue sur le site du Centre Pompidou : http://www.centrepompidou.fr
(pour plus de rapidité, utiliser la recherche par le titre de l'œuvre)

Écrit par : kl loth | samedi, 27 janvier 2007

Il est 5h40
Sur le coin d'une gare, à perte de vue
les réseaux,
vibration de l'information
le compte des wagons ne suffit pas à l'endormissement,
en fait la muse endormie ne dort pas, elle fait semblant
pour qu'enfin l'artiste dorme
surtout s'il n'a pas de laurier et...
la tête roule comme un caillou poli dans les bras de Brancusi,
en quittant les yeux de la veille,
déconnection des oreilles,
elle s'est perdue dans la forêt des gougueilles,
froid aux pieds des arbres,
vertige d'un écran infiniment horizontal et vertical, le fragment coupé des branches abrite Morphée

Écrit par : Marcelle Pinturault | dimanche, 04 février 2007

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