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mercredi, 06 novembre 2013

Vernissage au Transfo (Lyon)

Quelques images du vernissage de l'exposition Our Ours, qui a eu lieu au Transfo le 5 novembre 2013 (5 rue Vaucanson 69001 Lyon).
Plusieurs artistes exposent des œuvres réalisées à partir d'un texte de Judith Lesur, "Jean né de la saillie d'un ours"… 

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Parmi les œuvres exposées, celles de Marie-Françoise Prost-Manillier

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Line Clément

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Patrick Ravella et Marie-Françoise Prost-Manillier

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Pendant ce temps… du haut de la mezzanine, Pantoufflette domine le monde !

02:27 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vernissage, exposition, our ours, art, art contemporain, le transfo |

lundi, 27 août 2012

Pendant quelques jours…

Fin juillet dernier, j'ai suivi pendant quelques jours une ligne rose…

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À suivre…

lundi, 13 août 2012

Sophie Calle…

Visitant l'exposition M'as-tu vue (2003-2004) de Sophie Calle au Centre Pompidou, j'ai eu l'occasion de constater par le biais du livre d'or, combien cette artiste touchait profondément le public.

Visitant il y a quelques jours l'exposition Pour la première et pour la dernière fois de Sophie Calle à la chapelle Saint-Martin du Méjan à Arles, je parcourus donc le livre d'or. En voici quelques extraits :

Chère Sophie Calle
Vous avez bousculé mon cœur.
[…]
J'ai eu le sentiment très fort que les yeux de mon amoureux seraient ce qui me manquerait le plus et grâce à vous je le lui ai dit

Sophie je t'♥
Benoît (06 [XX XX XX XX])

Sophie Ne mourez pas !

Find me
Lou

"Vous me donnez envie de vivre"
DiDi

Enfin humaine. Loin de l'ego insupportable. La petite fille gâtée est devenue adulte… il était temps

Ma cœur s'ârrete ! [sic]

Voilà…
Je ne sais pas si Sophie Calle a une sensibilité aussi grande que celle que les gens lui supposent.
Personnellement je ressens dans son œuvre une mise à distance, forcément… et une éventuelle manipulation. Néanmoins, c'est intéressant (et positif) de voir que l'on peut créer une œuvre forte sur le plan émotionnel, même si elle dépasse la sensibilité propre à son auteur.

Et… c'est vrai que cette exposition est émouvante !

jeudi, 21 juin 2012

ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL

Pas le temps malheureusement d'aller profiter de la fête de la musique.
Mais non loin de mes fenêtres un groupe de rock s'évertue à jouer des thèmes de Led Zep et autres de la même époque. Parfois c'est assez bien rendu, parfois c'est banal… Le résultat est moyen.
J'écoutais ces jours-ci les Lost Tapes de Can… le contraste est rude !

Les jours vont bientôt raccourcir. Déjà ! Dommage !

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Un détail intéressant : trois personnes qui s'éloignent du lieu du concert…

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© kl loth 2012

22:15 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.), Quatsch, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : été, fête de la musique, musique, rock |

vendredi, 18 novembre 2011

Parlant d'« Ascension »... L'œuvre d'Anish Kapoor à l'église San Giorgio Maggiore à Venise. (photo cdv)

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(photo cdv) transmise by michel jeannès

jeudi, 10 novembre 2011

à propos de volatiles, une vraie photo floue des pigeons de Maurizio Cattelan à la Biennale de Venise (by notre envoyé spatial)

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Œuvre de Maurizio Cattelan,
photo Michel Jeannès

jeudi, 22 septembre 2011

Jean-Christophe Massinon…

Sur un petit placard, à côté de la Poste près de la gare de Metz, des reproductions d'œuvres de Jean-Christophe Massinon, décédé il y a peu à l'âge de 48 ans (8/09/11).

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Cet artiste était particulièrement apprécié dans la région Lorraine-Luxembourg… Quant à moi, je ne l'aurai donc jamais rencontré, même si j'ai eu l'occasion de voir l'installation des Confidents dans le cadre de la Nuit blanche messine de 2010…

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jeudi, 08 septembre 2011

La Rumeur - Une exposition à Nîmes…

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"La Rumeur" est un projet collectif, initié par la galerie 4,Barbier à Nîmes, consistant à faire transiter une image par quarante-cinq artistes successivement, ceux-ci ayant pour consigne de la modifier, de l'altérer…

Cela a commencé comme ceci…
(Jean Racamier, Elisa Fantozzi, Xesco Mercé) 

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et s'est terminé comme cela…
(Pierre Schwartz, Laurence Barbier, Henri Marc) 

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Mon intervention se situait dans ce contexte :

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Après l'étape Bernard Fabvre…

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J'avais pris le parti de perturber la linéarité du processus, en faisant ressurgir des éléments antérieurs, comme l'aurait fait un colporteur de rumeur bavard, ayant fait sa petite enquête : "Il s'en passait des choses…" 

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La suite fut confiée à Laure Baudoin, réalisatrice de documentaires, qui donna à l'image un format de film large, encadré de deux bandes noires comme lors d'une diffusion sur un écran de télévision, avec le sous-titre "Il ne se passait presque rien"

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La soirée du vernissage a été sympathique, chaleureuse, avec des visiteurs attentifs, à l'affût du moindre détail…
En ce qui me concerne, le parti-pris que j'avais adopté a été tout-à-fait perçu. Ça fait plaisir !

Voilà voilà… "La Rumeur" passera par Lyon au mois de novembre prochain, en résonnance avec la Biennale de Lyon 2011.
À suivre donc… 

vendredi, 29 juillet 2011

Le Musée de l'Innocence (Orhan Pamuk)

51jOGxD%2BD8L._SL75_.jpg"C'est en visitant le musée de Castelvecchio à Vérone, en gravissant les marches et en voyant la lumière tomber comme un voile de soie sur les sculptures grâce à l'architecte Carlo Scarpa que pour la première fois je perçus clairement à quoi pouvait être dû le bonheur que me procuraient les musées : cela tenait non seulement à leurs collections mais aussi à l'équilibre dans la disposition des images et des objets. Mais à Berlin, le bâtiment Martin Gropius qui abrita un temps le musée des Arts décoratifs m'enseigna que le contraire aussi pouvait être exact ; avec de l'intelligence et de l'humour n'importe quel objet pouvait être collecté, il fallait conserver tout ce que nous aimions et chaque chose concernant ceux que nous aimions ; même si nous n'avions ni maison ni musée, la poésie de la collection que nous avions constituée serait la demeure de ces objets."

(Orhan Pamuk, Le Musée de l'Innocence, Gallimard, coll. du Monde entier, traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, 2011, p. 628)

Aux environs de 1974, Christian Boltanski réalise une série d'inventaires, livre et installations, présentations d'objets souvent dérisoires, qui posent la douloureuse question : que reste-t-il d'une personne après sa mort ?

À cette période également, l'art contemporain explore la thématique des musées personnels, des mythologies individuelles.

Dans Le Musée de l'Innocence, dont la traduction est récemment parue en France, Orhan Pamuk narre une histoire d'amour et son relatif ratage qui amène le personnage principal, faute d'autres contacts, à dérober et collectionner les objets touchés par la femme qui l'obsède, Füzun (incarnation du Hüzün, forme stambouliote de la mélancolie ?)

À la mort de celle-ci il explore peu à peu le monde des collectionneurs et des musées de par le monde, surtout les plus petits, les plus personnels, tel celui du peintre Gustave Moreau à Paris.

Il est à noter que Pamuk lui-même confectionne actuellement ce musée, faisant basculer dans le monde réel la fiction décrite dans le livre. Les objets concrétisant alors des personnages fictifs. Pamuk se rapproche ainsi fortement des préoccupations de l'art contemporain.

En tout cas, le récit, s'appuyant souvent sur les objets et les lieux, déploie sur plusieurs centaines de pages, les multiples détails de la vie quotidienne stambouliote, observés avec une acuité et un intérêt communicatifs, ainsi que les subtiles variations des tourments du narrateur, en proie à un amour ravageur.

Passionnant !

Pour ma part, j'ai lu ce livre avec un intérêt d'autant plus grand que j'y ai retrouvé nombre de points de convergence avec des préoccupations à l'œuvre dans le travail poursuivi dans le cadre des Ouvrages de Jeune Fille Recluse, même si la situation narrative est différente.

Par exemple, l'intérêt pour musée et collections, la motivation du collectionneur, du conservateur, le type de personnalité concerné, et surtout la possibilité pour les objets de donner corps à un personnage fictif ou simplement absent.

Ce livre touche au plus profond à des interrogations qui ont été, ou sont toujours les miennes.

"Parfois... à partir d'un certain moment, la vie qui s'organise / qu'on organise comme un musée
gigantesque collection
rassemblement
mise à l'abri de tous les souvenirs, de tous les objets auxquels s'est attachée - ne serait-ce qu'un instant - la pensée (sous forme de désir par exemple...)
et puis aussi tous les documents sur soi, sur les autres...
courrier notes sur petits carnets... listes, comptes... dans un gigantesque grimoire... les armoires lorraines... meubles de famille
... l'amas matériel de toute une vie...
peut-être parfois un désir de tout pervertir, falsifier... peut-être que cela revient au même...
et les saccageurs qui détruisent tout
libération ?
sentiment d'une mutilation
dissolution de l'existence - d'un morceau du passé..."

(C. Loth, Ouvrages de Jeune Fille Recluse, 1976-79)

 


Quelques articles : 

Nelly Kapriélan, "Le Musée de l'Innocence, un grand roman d'une beauté à couper le souffle", lesinrocks.com, 26/03/2011

Nelly Kapriélan, "Orhan Pamuk : « L'amour est devenu un ready-made que chaque amant doit avaler »", lesinrocks.com, 19/04/2011

Orhan Pamuk : "J'écris pour me sauver" (entretien), lesinrocks.com, 22/10/2009

"« Le Musée de l'Innocence » de Orhan Pamuk aux éditions Gallimard", blog Musée-Oh, 19/07/2011

"Le Musée de l'Innocence. Orhan Pamuk", Nathalie Crom, Télérama n° 3194, 02 avril 2011

— Chloé Brendlé, "Le Musée de l'Innocence, d'Orhan pamuk, Le Magazine Littéraire, 27/04/2011

 Autobiographie d'Orhan Pamuk sur le site du Prix Nobel

et la référence du livre :
Orhan Pamuk, Le Musée de l'Innocence, Gallimard, coll. du Monde entier, traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, 2011

© kl loth 2011

mardi, 19 juillet 2011

PING PONG BLOGS (en clin d'œil à Rosa… et à propos de P.M. Tayou)

La mort récente de Cy Twombly remet en mémoire l'acte de vandalisme qu'une de ses œuvres avait subi en exposition à la Collection Lambert en Avignon : en 2007, des lèvres chargées de rouge déposent un baiser sur une toile immaculée, inconscientes des conséquences pour l'état de l'œuvre.

L'artiste, perfectionniste, en fut très affecté.

Quelques années plus tard, alors que le Piss Christ d'Andres Serrano a été attaqué par des "intégristes" catholiques à coups de pioche, toujours dans la même collection Lambert, une installation de l'artiste camerounais Pascale Martine Tayou, érigée dans l'église Saint-Bonaventure à Lyon, sera culbutée par d'autres catholiques tout aussi intransigeants et bornés.

L'œuvre n'étant pas de même nature que celle de Cy Twombly (une colonne constituée de 33 casseroles !), l'artiste, plus souple dans son mode de pensée, opta pour une réinstallation de l'œuvre après amélioration de son état, estimant que les dégâts subis faisaient désormais partie de l'histoire de cette installation.

La Colonne Pascale est maintenant en place au Mudam de Luxembourg, jusqu'au 11 septembre prochain, dans le contexte de l'architecture spectaculaire de Ieoh Ming Pei, au centre d'une magistrale volée d'escalier curviligne. Les dégâts ont été atténués, mais sont toujours visibles.

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À la différence de l'exposition Allways All Ways de Pascale Marthine Tayou au Musée d'art contemporain de Lyon, sise dans un vaste parallélépipède blanc, et à l'accrochage saturé, celle du Mudam, Black Forest, apparaît plus clean, oserai-je dire plus "muséographiée" ?

Les œuvres y sont riches en significations, réalisées avec un grand sens de l'espace et des confrontations insolites de matériaux. Notamment la très belle installation dans le premier espace du musée : Home Sweet Home.

Pour en revenir à la Colonne Pascale et à ses mésaventures, je saluerai ici les billets que Rosa lui a consacré sur son blog Les Passages de Rosa,  les multiples sens de l'œuvre y sont explorés, avec l'aide de commentateurs du blog, et en s'appuyant sur le texte du recteur de Saint-Bonaventure, Luc Forestier.

J'ai aussi lu avec émotion, toujours sur ce même blog, le billet intitulé "Journal extime…", inspiré par celui que j'avais moi-même commis : "Daily Life pour durer !".

Les idées circulent entre les blogs, je ne peux que m'en réjouir !

Même si je n'ai pas eu la disponibilité de réagir plus tôt… mais voilà, c'est chose faite.


À lire sur le blog Les Passages de Rosa :
Vandalisme à Lyon sur une oeuvre d'art, 20 avril 2011
Réponse de paix à la violence..., 21 avril 2011
D'une colonne à l'autre..., 26 avril 2011

Ainsi que le texte de Luc Forestier, recteur de Saint-Bonaventure : ICI
Ou le reportage de TLM

samedi, 14 mai 2011

Les visiteurs du soir (Daniel Buren)

Il y a foule dans la troisième galerie du Centre Pompidou Metz pour l'une des soirées gratuites à l'occasion du premier anniversaire de l'ouverture du centre. L'installation de Daniel Buren, « La Ville empruntée, multipliée et fragmentée : travail in situ »métamorphosant le lieu par un habillage de miroirs, donne aux visiteurs qui y déambulent une présence tout-à-fait énigmatique…



© kl loth 2011

dimanche, 26 décembre 2010

Les mains de Bernard Noël…

Invité de la Scène poétique en compagnie de Charles Juliet, Bernard Noël parle du regard et de peinture… ses mains aussi sont éloquentes, fascinantes.

 

Je prends quelques notes, ce ne sont que des fragments d'une pensée qui ouvre de nombreuses perspectives de recherche et de création : Bernard Noël parle de la peinture comme d'un regard arrêté, de la pensée comme naissant de la vision, de Matisse qui disait "Quand je peins je vois dans mon dos", d'Opalka qui dit que "Tout ce qu'on fabrique, il faut être obstiné pour le peindre" ; il s'étonne que le lisible n'appartient pas au visible, et il poursuit, conclut peut être, "La seule chose que je possède c'est d'aller jusqu'au bout"…

Charles Juliet parlera aussi du constat de Soulages "Ce que je fais m'apprend ce que je cherche"…

 

De quoi méditer.

Et lire ou relire les ouvrages de ces deux auteurs. 



Ce sera hélas la dernière séance de La Scène poétique, cycle de poésie parlée dont "s'occupait" avec délicatesse Patrick Dubost, avec des choix de programmation pertinents, souvent passionnants. (dans le cadre de la Bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon)

"Le cycle fut supprimé par le directeur intérimaire Bertrand Calenge en décembre 2010 sans que nous nous soyons rencontrés, sans aucune discussion, et sans qu'il me soit adressé aucun reproche." (Patrick Dubost)

Il y a des décisions qui affligent…

lundi, 22 novembre 2010

Les cônes de BIBI

Depuis quelques mois de nombreux cônes de chantier ont été montrés sur ce blog, depuis qu'une œuvre d'art public représentant un cône géant, créée par Lilian Bourgeat, a été installée sur le campus de La Doua.
J'ai également évoqué quelques autres œuvres sur ce même thème, dont celle de Dennis Oppenheim.

Différentes conceptions de l'art coexistent, et l'artiste BIBI, quant à lui, utilise les qualités plastiques des cônes (et de bidons), les soumettant à l'action de la chaleur, pour tirer parti de leur ductilité et les transformer selon son imagination et beaucoup d'humour. L'environnement urbain est pour lui un terrain de chasse, une jungle, et ses œuvres apparaissent comme des trophées, faisant resurgir une animalité fantasque refoulée par la vie citadine.

À voir sur le site de l'artiste, ou peut être, si vous avez l'occasion de vous y rendre, au prochain salon MAC 2000.

(Merci à Karen Jouve qui m'a transmis l'information)

mardi, 09 novembre 2010

Projections années zéro (Jean-Charles Massera)

Affiches de Jean-Charles Massera dans l'espace public de Villeurbanne du 03 au 09 novembre 2010, dans le cadre de l'exposition Kiss My Mondialisation à l'Institut d'Art Contemporain :

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Jean-Charles Massera est un auteur "multi-support" (livres, photos, vidéos, pièces sonores etc.), qui interroge la langue et le réel.
J'avais déjà parlé il y a quelques semaines d'un travail d'affichage réalisé en Moselle suite à une résidence sur place et des rencontres.

Cette fois-ci il s'agit de Projections année zéro, un travail proposé pour l'espace public de Villeurbanne.
J'ai découvert ces affiches par hasard, ayant reconnu sur l'une d'elles le visage de l'artiste. Elles sont énigmatiques, sans indication ni de l'auteur, ni de la structure partenaire (l'Institut d'Art Contemporain à Villeurbanne).
Je ne sais pas comment les perçoivent les passants, ni même s'ils les remarquent… Les sollicitations publicitaires sont pléthoriques, le harcèlement consumériste amène à se protéger par l'indifférence. Il faut alors avoir un œil exercé pour remarquer ces images aux textes décalés ; et les apprécier. 
C'est dommage.

photos et article © kl loth 2010

samedi, 16 octobre 2010

"Yes, nous pouvons!" (Jean-Charles Masséra)

Je connaissais de Jean-Charles Masséra, écrivain et critique d'art, plusieurs livres où les paroles, les discours de notre contemporanéité révèlent leur emphase et leur absurdité (Amour, gloire et CAC 40, par exemple).

L'IAC - institut d'art contemporain de Villeurbanne lui consacre plusieurs salles d'exposition, où l'on peut découvrir notamment "Yes, nous pouvons !") travail réalisé avec des travailleurs du Val de Fensch (appelation nouvelle de la Vallée de la Fensch), région de Moselle durement éprouvée par la désindustrialisation des dernières décennies.

L'artiste-écrivain a extrait des phrases significatives d'entretiens réalisés sur place, et les a affichées en blanc sur fond rouge sur de grands panneaux disposés dans la région.

C'est particulièrement troublant de pouvoir apprécier comment ce travail s'enracine dans le territoire, s'inscrit dans une région, celle des abords d'Hayange, ville où j'ai moi-même travaillé un an il y a bien longtemps, alors que les sirènes des usines déchiraient lugubrement l'espace pour accompagner les luttes sociales. Pourtant je ne reconnais plus guère les lieux…

On peut mettre ce travail en parallèle avec le Daewoo de François Bon, livre qui explore en profondeur le désastre d'une fermeture d'usine. Dans "Yes, nous pouvons !", les personnes qui s'expriment sont en position plus dynamique, et mettent souvent en avant les relations humaines. L'affichage des "sentences" dans la ville et le milieu péri-urbain les valorise, autant qu'il les met en tension avec l'environnement, qui a parfois quelque chose d'un peu désert, abandonné.

Il y a aussi une satisfaction à voir comment les choses ont évolué en Lorraine, et que la ténacité de plusieurs défenseurs de l'art contemporain a permis à celui-ci d'y être présent.

02:37 Écrit par kl loth dans art public, en revenant de l'expo (de la conf. etc.), rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (10) |

samedi, 02 octobre 2010

Téléphone Booth

Et non, je ne photographie pas que des cônes de Lübeck (= de chantier). Je photographie aussi des cabines téléphoniques (ici pendant la Nuit Blanche du 1er octobre à Metz)

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© kl loth 2010


Précision (a posteriori : 06/10/10) : il s'agit en fait d'une des Cabines Polyscéniques de :

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(extrait du catalogue de la Nuit Blanche)

vendredi, 13 août 2010

LUBI 503025 (Duplain / Queloz / Rihs)

D'autres plasticiens encore ont utilisé le thème du cône de chantier.
C'est le cas notamment de Charles François Duplain et Philippe Queloz avec la collaboration d’Eric Rihs, céramiste.
Il s'agit d'une installation dans le paysage, intitulée LUBI 503025 (2009) : 169 cônes sont déployés autour de la galerie Emibois dans le Jura suisse, selon un axe qui mène virtuellement par delà les frontières à la Holstentor de Lübeck.

Ici pas de changement d'échelle de l'objet, mais un changement de matière, le PVC est remplacé par de la céramique !

(petite question : les Lübecker Hütchen seraient-ils appelés "lubis" en Suisse ?)

Documentation :
- LUBI 503025
- Sans frontières


Cette œuvre se poursuit par une série d'installations sur différents sites : LUBI 503025#1, LUBI 503025#2, LUBI 503025#3… et le projet LUBI 2010, pour des oriflammes et drapeaux…(à suivre ?)

C'est addictif le cône de chantier ?

14:21 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.), Lübecker Hütchen | Lien permanent | Commentaires (1) |

mardi, 03 août 2010

Marianne in Progress (Michel Jeannès et La Mercerie)

Et encore une expo que je ne verrai pas ! Zzzzzzzut !
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(communiqué par Michel Jeannès, publié dans Le Progrès du 3 août 2010)

23:23 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.) | Lien permanent | Commentaires (7) |

lundi, 07 juin 2010

Centre Pompidou-Metz (2)

Petite ballade au Centre Pompidou de Metz, nouvellement inauguré… (architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines)
Le sol qui y mène est incrusté d'éclats de verre qui captent la lumière.
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Au bout des galeries, des vues choisies sur la ville de Metz
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Les aménagements balbutiants des espaces extérieurs
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© kl loth 2010

jeudi, 20 mai 2010

Are you human ? (Aram Bartholl)

Aram Bartholl, artiste, a réalisé un travail intéressant sur les "captcha" ("capture" ?), les codes images de lettres et chiffres mélés destinés à prouver que c'est bien un humain qui écrit, et non un robot (!)…
(d'après Alexandre Hervau, "Êtes-vous humain", liberation.fr, 20/05/10)