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jeudi, 01 février 2007

No Smoking Apartheid

Que la majeure partie de la journée soit protégée des atmosphères enfumées… je ne m'en plains pas !
Mais la loi va un peu trop loin peut être, en s'attaquant aux moments de convivialité, et en poussant à la séparation fumeurs (out) et non-fumeurs (in, au chaud).
Si je n'ai jamais succombé au tabac, j'ai néanmoins souvent sympathisé avec des fumeurs !
La rigueur de cette loi me convaint d'autant moins que l'État persiste dans son hypocrisie et son aveuglement face aux dégats de l'alcool, vin compris. Rappelons que 5 millions de personnes sont touchées en France, et que l'alcool ravage de surcroît le psychisme, et cause violence et insécurité.

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"Enfin, on ne peut s'empêcher de penser que la mise en cause de la responsabilité individuelle des fumeurs est une manière assez commode d'éviter de mettre en cause d'autres responsabilités collectives ou de puissance publique : ainsi celle de l'Etat, qui a perçu près de 12 milliards d'euros de taxes sur le tabac en 2005 ; ou celle d'une société qui part en guerre contre la cigarette beaucoup plus vigoureusement que contre l'exclusion ou les risques environnementaux. Étonnantes schizophrénies !" ("Le tabac, et après ?", Le Monde, éditorial du 03/02/07)

Le tabac, et après ?
LE MONDE | 02.02.07

© Le Monde.fr

20:35 Écrit par kl loth dans zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (0) |

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