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vendredi, 02 mars 2007

La valeur travail

Même les grapheurs s'y mettent, qui l'eut cru !

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19:15 Écrit par kl loth dans de visu, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

Voir à ce sujet le film très intéressant du trio Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe "Volem rien foutre al païs" et bien sûr le précédent des trois mêmes "attention danger travail".

Le film "Volem rien foutre al païs" recense un ensemble d'expériences urbaines et rurales, des squatts barcelonnais aux communautés impulsées par des déserteurs du travail...mur de paille, éolienne, pompe à eau, Dinero gratis;
et comme le dit Jordi Vidal :"Face à une situation de guerre sociale imposée par un système de plus en plus totalitaire avec lequel il est devenu impossible de ruser, ils sont les premiers a avoir déserté. Un espoir traverse le film, mais curieusement le rêve en est absent. (...)
Il manque au film ce qui manque à toute notre époque de guerre (...) Ici l'autogestion est trop souvent encore celle de la misère. (...) De même, les questions artistiques, esthétiques ou urbanistiques sont étrangement absentes. (...) Ici, la réappropriation de l'espace urbain et rural n'intègre pas encore le projet de réalisation de l'art. Tous ces hommes et ces femmes filmés sont encore trop souvent traqués. (...) En ce sens, la fascination que suscite "Volem..."n'est pas toute entière dans ses images, ses entretiens, son montage ni son rythme, mais dans le hors champ qu'il suscite, dans notre jubilation à réinventer nous-mêmesd'autres débats en intervenant directement dans celui qui s'est installé entre les réalisateurs."

Envie de voir aussi "l'an 01" un film de 1973 de Jacques Doillon et Gébé, cité dans le film.
Un vrai débat est introduit par le film sur la guerre sociale que nous endurons et qui fait des blessures plus insidieuses et plus cachées mais pas moins profondes que les armes de guerre.
Je ne blague pas n'hésitez pas à bloguer.

Écrit par : Line Clément | jeudi, 08 mars 2007

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