mercredi, 14 novembre 2007
La rue Vide Bourse
La rue Vide Bourse est éloignée de la rue Vieille Monnaie ; elle se trouve sur l'autre colline, celle "qui prie", dans le 5e arrondissement lyonnais…
10:35 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : rue, ville, Lyon |
Commentaires
De la suite dans les idées, depuis le topinambour! Je trouve ce blog de plus en plus chaud!
J'ai toujours eu envie d'effectuer une micro-performance en solitaire devant un panneau "décharge interdite", histoire de braver l'interdit en branlant du chef; mais là ce serait pas mal non plus, à part que le délabrement de la pancarte n'incline pas à l'excitation, voire à l'euphorie boursicotière.
En fait une pancarte qui illustre de manière tautologique ce qu'elle indique: l'après , le post-vidange flasque du repos post-Eros.
ce jour: Jour de grève (anagramme: "verge").
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 novembre 2007
On devait croiser rue vide bourse de fameux coupe-jarrets.
(sur un registre freudien: série des commentaires névrotiques et de l'angoisse de castration). À Oingt en Beaujolais, village médiéval géraniumisé, on trouve la rue coupe-jarret et la rue tire-laine.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 novembre 2007
Au moyen-âge, le tire-laine était le nom donné au voleur, accusé de tirer sur la laine des manteaux pour en dérober le contenu.
Lecture du soir, incise dans les chaînes associatives :
"Comme le berger chiper de la gueule du lion", être né à Naples m'aide à traduire l'hébreu du verbe nitzàl par le mouvement rapide du vol à la tire. Car le salut est une exception, il empoigne un reste, il extorque une dîme sur le chiffre d'affaire de la destruction. Nitzàl, verbe préféré de Yod dans Exode/Schmot : " Et tu descendis pour le chiper aux mains d'Égypte" (3,8). Tout un peuple qui s'est échappé des fers de l'esclavage, un hop là de salut réussi au deuxième essai.
Erri de Luca, Comme une langue au palais, Gallimard, Paris 2006, p.11
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 novembre 2007
La rue vide bourse sur la colline ??? qui prie... (en + !) Diable !
Et comment chasser de notre esprit ces quelques pensées (épouvantables!) et autres images canailles ?
Une question à la Hozan K. (L/R) : (qu'il me pardonne !)
"Est ce que ne pas regarder le panneau peut faire en sorte qu'on n'y pense plus ? "
On pourrait même imaginer une campagne municipale donnant pour thème aux habitants (de cette rue), le sujet suivant :" Dessinez votre rue "...
Écrit par : frasby | mardi, 26 mai 2009
décharge interdite!
Écrit par : michel jeannès | mardi, 26 mai 2009
à quand la rue branle-bouton?
Écrit par : michel jeannès | mardi, 26 mai 2009
en fait, on chauffe sur l'encanaillerie du propos, mais la Bourse reste majusculaire et solitudée. Plus humble et frétillant aurait été un pluriel minucule.(vide bourses)
Vide reste l'anagramme de DIEV.
La rue vide bourse me rappelle l'anagramme de Salvator Dali par Breton: Avida Dollars.
http://latitudezero.blog.lemonde.fr/2009/05/01/avida-dollars/
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 27 mai 2009
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