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samedi, 17 novembre 2007

Rouge à lèvres

Hypothèse : si la toile de Cy Twombly avait été embrassée par des lèvres portant non pas un rouge d'une marque réputée de la grande distribution, mais par "Mon rouge" créé par Paloma Picasso…
On aurait donc eu sur cette toile en quelque sorte la signature de Picasso (Paloma Picasso certes).

À rapprocher du travail de Bertrand Lavier à propos de la signature Picasso apposée sur un véhicule français au design particulièrement pataud…

00:30 Écrit par kl loth | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Cy Twombly, Picasso, baiser, rouge à lèvres, Paloma Picasso, Bertrand Lavier, art contemporain |

Commentaires

Finalement une affaire de gros sous plutôt qu'une affaire d'art. Et le collectionneur gagne une énorme promotion et publicité dans cette affaire. Cy Twombly manque cruellement d'humour!
Yvon Lambert devrait verser de l'argent à cette jeune illuminée plutôt que de lui en réclamer et puis une trace de rouge à lèvre par rapport aux 10000 morts de Bangladesh. ...
Oui, l'art contemporain se prend trop au sérieux. Si Cy Twombly ne veut pas de risque pour son oeuvre, il n'a qu'à la vendre avec un coffre fort.

Écrit par : Line Clément | lundi, 19 novembre 2007

L'avenir dira ce qu'en retire Yvon Lambert et sa fondation… car en art le "désintéressement" joue un grand rôle, un rôle très ambigu comme l'a démontré Pierre Bourdieu.
Pourtant l'action d'Yvon Lambert été importante en défendant dans un passé pas si lointain, des artistes comme Boltanski, dans une France obtuse…
Cy Twombly, quant à lui, apparaît comme un artiste d'un temps révolu. N'a-t-il donc jamais dans sa longue carrière rencontré un problème d'œuvre endommagée ?
Son œuvre est de qualité, très particulière. Mais elle est probablement surestimée, d'où le risque de perdre de l'argent sur le long terme pour ceux qui s'y intéressent vraiment (pas de problème pour ceux qui achètent dans le seul but d'investir, car ils revendront très vite, avec plus-value).

Quant aux coffre-forts, c'est justement Lavier qui avec beaucoup d'humour, en avait utilisé dans ses œuvres !

Écrit par : kl loth | mardi, 20 novembre 2007

Gageons que cette jeune beauté exotique qui a l'art d' embraser les médias du bout des lèvres déposera son nom comme marque de stick à lips.
Je vois d'ici les sucettes Decaux envahies de lèvres pulpeuses soutenant des slogans comme "Monochrome! le baiser qui fait frémir les compagnies d'assurance de l'art".

Écrit par : michel jeannès | mercredi, 21 novembre 2007

Lu sur le blog "Réponses sauvées du vent"
( http://reponsessauveesduvent.blogspot.com/ ) que Dan Labedan considère que sa "mère en littérature" - c'est à dire l'auteur qui l'a porté enfant - est Enid Blyton (qui devait certainement s'appeler Denis pour sa crémière). Une réponse qui décomplexe!
Twombly - Blyton comme Oui-Oui & Potiron
de ton Biblyothèque rose au roman noir du baiser monochromaniaque.

Écrit par : michel jeannès | dimanche, 25 novembre 2007

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