mercredi, 11 juin 2008
Prier ?

"Prier nuit gravement à l'émancipation individuelle".
Une phrase péremptoire, brutale, mais qui contient une forte part de vérité.
19:58 Écrit par kl loth dans comportements…, street art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : streetart, street art, sticker, religion |
Commentaires
On pourrait tout aussi bien écrire "l'émancipation individuelle nuit gravement à la prière", ce qui serait certainement une nouvelle proposition toute aussi vraie-fausse que la précédente puisque prier concerne le relié. Bref, une phrase qui n'est même pas "péremptoire" puisqu'encodée dans les messages marketing-pseudo-santé-publique. Et si elle a le mérite de faire réfléchir, c'est bien parce que Kl-Loth s'y arrête. Sinon, je la classerai plutôt dans les traits d'esprit post-Hara-Kiri, mais rien ne vaut "rasez-vous au yaourt et mangez du yaourt aux poils de barbe!".
Écrit par : michel jeannès | samedi, 14 juin 2008
Quant à la conscience du collectif - en fait secondaire -, elle avait lieu sous la forme du sacrifice de soi. Ce qui ne permet pas des relations à autrui saines, loin de là !
Écrit par : kl loth | samedi, 14 juin 2008
C'est donc l'enfance qui est à incriminer, s'il y a lieu. je propose donc comme formulation lternative: "une phrase qui , résonnant en moi de manière péremptoire (tel le Père de la PriERE dans la Poire) présente une forte part de vérité personnelle". Le mot "vérité" asséné de manière péremptoire m'incline au doute.
Le sacrifice (ça crie fils!) et l'attention à autrui sont inscrit sous des formes diverses dans de nombreuses religions. Dans l'Islam, si je ne me trompe, le "zakât" (l'aumone ) est obligatoire. Il faut bien aussi que les parents transmettent les valeurs du social et la culpabilisation est une maladresse educative, certes...mais y a-t-il là matière à culpabiliser les parents?
Je ne suis pas certain que le "sacrifice de soi "soit une négation. Le don de soi est la condition de toute rencontre.
Changer de parents ou changer de religion? Enfin, quoi qu'on en pense, on est bien obligé de faire avec nos conditionnements et nos noeuds névrotiques.
Je prends conscience, à relire mon précédent commentaire, que le mot "rasez" est l'anagramme de "rezas" qui en espagnol signifie "pries" (verbe "rezar"). Un trait d'esprit totalement inspiré par le mauvais esprit qui rit à ras... Les barbus à poil!
Écrit par : michel jeannès | samedi, 14 juin 2008
Dans l'enfance… parce que j'ai réussi à y échapper de ma propre initiative à l'occasion de l'entrée en 6e.
Je fais une distinction très nette entre le don (qui suscite des échanges plutôt équilibrés) et le sacrifice qui tend à l'épuisement de soi et à l'exploitation par autrui…
Écrit par : kl loth | lundi, 16 juin 2008
Je pense pour ma part qu'on confond trop souvent "prière" et "dévotion".
La prière est un exercice spirituel qui permet d'accéder à la libération intérieure.
La dévotion c'est l'abandon à une puissance surnaturelle.
Dans nos éducations catholiques on nous formatait par la dévotion mais on ne nous enseignait pas la prière.
Dans les temples du bouddhisme tibétain j'ai également trouvé la dévotion et non la prière.
Écrit par : Rosa | lundi, 16 juin 2008
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