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jeudi, 18 décembre 2008

Les Plages d'Agnès (Agnès Varda)

CHEF-D'ŒUVRE !

23:52 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.) | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : cinéma, chef-d'oeuvre, agnes varda, film, les plages d'agnès |

Commentaires

Entendu parler mais tu peux en dire plus !

Écrit par : Rosa | vendredi, 19 décembre 2008

Ce film fait l'objet d'une couverture médiatique conséquente : par exemple Télérama de cette semaine (n° 3075-3076 du 20/12/2008), Les Inrockuptibles (n° 681 du 16 au 22/12/2008), Les Cahiers du Cinéma (n° 640 de décembre 2008), passage à Ce soir où jamais, France 3 le jeudi 11 décembre 2008…
(pour revoir l'émission : http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=476 )

Je préfère dans ce blog parler d'œuvres dont la couverture médiatique est insuffisante.
La qualité de ce film méritait néanmoins d'être signalée. Un film à voir et à revoir. Varda est une de mes sources d'inspiration, ainsi que par exemple Alain Cavalier…
Et il me semble fort probable que les visiteurs qui apprécient Daily Life aiment aussi les Plages d'Agnès.
Un film particulièrement dense, qui mérite de prendre du temps pour le penser, l'incorporer…
Et on y découvre la filiation entre l'œuvre de Varda, et la pensée de Bachelard, dont elle fut l'élève !

Écrit par : kl loth | vendredi, 19 décembre 2008

Je n'ai pas encoure lu le dernier Télérama.
De toutes façons moi aussi j'aime énormément Agnès Varda mais je suis contente d'avoir ton avis !

Écrit par : Rosa | vendredi, 19 décembre 2008

Agnès à la plage, vaste programme. Lors de l'avant-première au Coemedia (Lyon , av.Berthelot) Agnès a bien expliqué qu'elle ne travaillait pas avec une masse de spectateur mais que son travail consiste à prendre chacun par la main pour l'emmener en visite. Et elle fait ça, je crois "prendre chacun par la main", s'adresser à chacun.

Il y avait aussi récemment, dans le festival "doc en courts", au même cinéma, la présence d'Alain Cavalier, venu présenter les braves. Des films sur des gens ayant commis des actes de résistance. (nb: judicieux lieu de présentation, avenue Berthelot, face au siège de la gestapo transformé en musée de la résistance). Cette projection a été pour moi l'objet d'une mésaventure digne d'une petit fil à raconter:

décidé à voir ces films , je vais la veille rue Mercière au local de doc-en-courts afin de réserver. je trouve porte close et envoie un courriel. le lendemain, je reçois par le même canal une confirmation de ma réservation. Je pars de chez moi vers 15 heure, descend la rue de la République à pieds, prend le métro à Bellecour puis le tram, fais la queue un moment derrière une jeune femme en chaperon rouge qui m'explolique qu'il faut louvoyer pour aller chercher sa place, louvoie, obtient ma place, refais la queue derrière le petit chaperon, repars faire la queue ailleurs sur les indications d'une personne responsable qui canalise le public, puis, après un longt moment, arrive dans la salle où Cavalier est présent, m'assoie sur le bord droit de la salle comme j'aime bien, échange trois mots avec une autre jeune femme qui pose ses affaires sur le siège à côté de moi afin de marquer sa place pendant qu'elle va aux toilettes, case mes vêtements sous le siège, me cale dans le fauteuil et là (suspens...)
là, je me rends compte avec effroi que j'ai oublié la cocotte-minute sur le gaz, avec un morceau de courge, depuis une heure trente.
Très difficile de regarder trois films en plan fixe alors que le feu risque de se déclarer chez soi. Je rembobine donc la séaquence, obtiens le remboursement de mon billet (super sympa les docencourts!), reprends le tram, un métro, un deuxième métro, un troisième métro (X-rousse), marche encore deux cent mètres, puis l'ascenseur, encore quelques marches, la clef dans la serrure et là (suspens...) Le brouillard londonien dans tout l'appartement, la courge est devenue un morceaau de charbon et le joint de la cocotte a brûlé. Les mandarins (oiseaux) sont dans le fog & smog, on a rendu son brouillard à Lyon. Bref, la cocotte est toute noire et je n'ai plus qu'à raconter ce moment face à la caméra. "Comment je n'ai pas vu les derniers films d'Alain Cavalier"...

Écrit par : michel jeannès | samedi, 20 décembre 2008

errata:
"chaperon rouge qui m'explolique qu'il faut louvoyer"

J'ai bien sûr coquillé sur le mot "m'explique". Mais "m'explo-m'explique" en dit assez sur la menace d'explosion de la cocotte, si je puis ainsi dire.

Écrit par : michel jeannès | samedi, 20 décembre 2008

anne ma soeur anne, ne loup-vois tu rien venir?

Écrit par : michel jeannès | samedi, 20 décembre 2008

J'ai vu l'année dernière un film d'Agnès Varda sur Arte (je crois) Les veuves. Filmé au bord de l'eau. Elle l'avait fait en lien avec Jacques Demy qui était parti pour un ailleurs....

Écrit par : Azéma | dimanche, 21 décembre 2008

Très, très drôle le récit de Michel !
Drôle quand ça arrive aux autres
à moi comme c'est fréquent, ça me fait moins rire.
Pas plus tard qu'aujourd'hui, j'avais mis en route sur le feu la préparation pour farcir la dinde...
Je me mets devant l'ordi. Odeur de brûlé. Mon fils furieux "maman t'es trop addicte à Internet".
Mais là pour la courge c'est vraiment fort !
Chapeau Michel !

Écrit par : Rosa | dimanche, 21 décembre 2008

Les mères addictes à internet sont-elles de "bonnes mères" ? Les artistes qui pensent aux courges sont-ils sensibles ? Une autre question perhaps ?
Vu hier "Lyon, un voyage intérieur" de Bertrand Tavernier, et pensé : ai-je éteint le fer à repasser ? brûler un crazy est sérieux aussi, comme le montre l'oeuvre de Camille Bryen, exposé au Musée des Beaux Arts en ce moment, broderie blanche cramée...

Écrit par : Nénette | lundi, 22 décembre 2008

"Les artistes qui pensent aux courges sont-ils sensibles ? "

com/com: Il y avait tout de même, a priori ,Péril en la demeure, aussi la question était bien "où cours-je?" , voire "cours-je assez-vite?"

"...sont-ils sensibles ?"

com/com2: avec ou sans cible, quand il s'agit de secourir, fût-ce une courge en feu...faut courir!

Écrit par : michel.jeannès | mercredi, 07 janvier 2009

Les mères addictes à internet sont-elles de "bonnes mères"
Sans aucun doute, oui...d'autant que le jugement venant de ce fils !

Je n'ai pas encoure vu "les plages" mais ce sera pour bientôt.
En revanche j'ai vu "Louise-Michel"
complètement déjanté, j'ai adoré. Susceptible de te plaire kl loth.

Michel, je suis allée sur votre site mais comment vous joindre, je souhaiterais vous offrir une boîte de boutons.

Pour moi
dimetcastors@free.fr

Écrit par : Rosa | mercredi, 07 janvier 2009

Le mail de La Mercerie, c'est monsieurbouton@lamercerie.eu
En patientant un peu, car le site et le mail sont actuellement indisponibles suite à maintenance (de même pour mes propres sites)

Sinon, il y a bien un lien pour contacter La Mercerie sur le site, j'affirme !

Écrit par : kl loth | mercredi, 07 janvier 2009

"Sinon, il y a bien un lien pour contacter La Mercerie sur le site, j'affirme !"

com/com: Et je dirais même plus: il y a bien un lien pour contacter La Mercerie sur le site, j'affirme !" (signé Bouton et Boudon)

Écrit par : michel.jeannès | mercredi, 07 janvier 2009

"à moi comme c'est fréquent, ça me fait moins rire."

com/com: le véritable drame, c'est de na pas avoir vu les films d'Alain Cavalier!

mais c'est faire preuve d'une certaine bravitude que d'abandonner sa place de cinéma pour secourir la cocotte en vapeurs!

Écrit par : michel.jeannès | mercredi, 07 janvier 2009

Ce lien existe, je l'ai rencontré !

Écrit par : kl loth | mercredi, 07 janvier 2009

"T'as vu la Vierge!"

Écrit par : michel.jeannès | mercredi, 07 janvier 2009

Mon chemin est passé par Lourdes… j'y ai lu un livre de Georges Bataille, le Bleu du ciel peut être…

Écrit par : kl loth | mercredi, 07 janvier 2009

C'est compliqué la mercerie pour une qui a du mal à se repérer sur les sites.
Mais voilà le contact a été pris.

Écrit par : Rosa | mercredi, 07 janvier 2009

J'ai vu Musée haut musée bas au Comoedia et le personnage d'Isabelle Carré m'a bien plu, elle trouve tout beau !

Écrit par : Nénette | mercredi, 07 janvier 2009

Pas vu les plages de Varda, j'avais peur de trop de vagues à lame...de trop anciennes choses légèrement remachées, peur du vieillissement, d'images surannées par application, peut-être trop de pub?
Il semble que je me soit trompée;à voir donc.

Par contre Louise.Michel, c'est très drôle, grincant et par les temps qui courrent, je trouve que ça donne du punch, ça sort d'un quotidien plaigneux.

Écrit par : Line Clément | jeudi, 08 janvier 2009

"peur du vieillissement, d'images surannées par application, peut-être trop de pub?"

com/com: Varda se dit "vieille cinéaste et jeune plasticienne". A 80 balais, elle sait générer un joli ballet autour d'elle. Mais chacun a son lot de peurs face à l'inconnu que représente un nouveau film.

L'anagramme de Varda est Davar qui en hébreu signifie la parole!

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 08 janvier 2009

"C'est compliqué la mercerie pour une qui a du mal à se repérer sur les sites."

Le site est construit sur le modèle du labyrinthe. Un proverbe juif dit en substance "ne demande pas ton chamin a quelqu'un qui le connaît, tu ne pourrais plus te perdre".

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 08 janvier 2009

"Mon chemin est passé par Lourdes… j'y ai lu un livre de Georges Bataille, le Bleu du ciel peut être…" (KL-LOTH)

Com/com: Une Bataille à Lourdes dans le leu du ciel? Je ne vois que saint Michel...

Découvert, un jour devant une statue de la Vierge, que Lourdes s'anagrammise en Dulores ou Dolures, soit quasi Dolores, les douleurs. En ai parlé à une catalane prénommée "Dulos" qui a tout de suite entendu le mot! Miracle sémantique tout de même!

passé par Lourdes il y a quelques années: près de la grotte, vu un gamin qui jouait avec un cierge comme s'il tenait un fusil. Et sa mère de dire: "et à la grotte, il a baissé sa culotte pour faire pipi!" Encore un qui interroge le Mystère dès le plus jeune âge pour voir si le ciel tombe vraiment sur la tête. par Toutatis et Bénénos!

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 08 janvier 2009

Je reviens des Alizés où passe le film d'Agnès (Arlette) Varda. Merci d'en avoir parlé sur ton blog, kt-loth. Sinon, je l'aurais loupé. Le début : la mer du Nord, ma mer, celle qui bouge, qui avance, qui repart (pardon les gens du Midi, la Méditerranée, elle est bleue..., elle est culture, couture, même si ça vous fait plaisir). Mais là, ce soir, j'ai un peu le mal du pays, de Knokke le Zout même.Zout, en flamand, ça veut dire : sel.

Écrit par : Nénette | jeudi, 08 janvier 2009

et Knokke c'est du kanaque?

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 08 janvier 2009

le film d'Agnès (Arlette)...Zout, en flamand, ça veut dire : sel.

com/com: l'anagramme de Arles, ville de naissance d'Arlette, est "saler"
il y a de la ligne de fuite dans les idées jusqu'à la fleur de sel de Noirmoutier.

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 08 janvier 2009

Varda est née à Ixelles, Belgique…

Écrit par : kl loth | vendredi, 09 janvier 2009

J'ai eu l'occasion de prendre des notes sur le film d'Agnès Varda, Quelques veuves de Noirmoutier.
Elles sont sur mon autre blog :
http://www.intimate-words.net/spip/spip.php?article104

Écrit par : kl loth | vendredi, 09 janvier 2009

"ville de naissance d'Arlette".

com/com: errata: je voulais dire "conçue en Arles". Confondre la conception et la naissance, ce n'est pas si grave, c'est une ponctuation. Enfin, certains diront que si, cela dépend comment l'on considère l'embryon et le foetus, voire la réincarnation. N'empêche qu'Agnès, qui a choisi de s'appeler ainsi, ne s'est pas appelée XLette pour être née à Ixelles, mais ça a peut-être contribué à conditionner un destin de grande dame du cinéma.

Écrit par : michel jeannès | vendredi, 09 janvier 2009

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