mardi, 13 janvier 2009
La surprise ratée
Depuis quelque temps j'avais en projet une petite surprise à l'attention de Frasby, un hommage en quelque sorte, en photographiant l'enseigne à l'intitulé désuet d'un magasin que j'avais repéré le 26 décembre dernier.
Le projet de "frasbyser"…
J'avais manqué plusieurs fois l'opportunité de prendre cette photo, mais cette fois, c'était décidé pour aujourd'hui, devant faire une course à quelques mêtres de là.
Et las, hélas, en ouvrant son blog ce matin, que vois-je ? Ce même magasin !
Tristesse de se faire doubler, ce qui n'est pas la première fois.
J'ai le handicap de la lenteur. Je ne sais pas comment faire plus vite.
Ni comment faire un travail qui se démarque des autres blogs. Pourtant j'exploite autant que je peux ce qui m'entoure.
Impuissance…
Quelqu'un recherchait la confiance perdue il y a deux ans déjà… Serait-elle retrouvée ?
Cf. aussi un précédent billet de Frasby sur le thème de la confiance.
22:58 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (60) | Tags : enseigne, confiance, commerce |
Commentaires
Les deux font la paire, ce qui est somme toute normal pour un magasin de chaussures. ça redonne confiance et ça repart d'un bon pas.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
une pièce d'art contemporain que j'aime beaucoup. On peut la trouver au MAMCO sur la banque d'accueil:
"sculpture pour l'intérieur d'une chaussure" de Uwe Max Jensen (1999).
La première fois que j'ai vu cette oeuvre, c'était à Venise. Toute simple, elle consiste en une petite carte (cartel) portant les indications ci-dessus et un caillou de la grosseur de l'ongle du pouce.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
Ah ça, j'en aurai usé des chaussures pour faire ce blog !
Écrit par : kl loth | mardi, 13 janvier 2009
"Impuissance…"
com/com: c'est tout de même un paradoxe et le comble du pessimisme que de perdre confiance en retrouvant la façade éponyme.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
"J'ai le handicap de la lenteur".
com/com: on ne peut faire à la fois l'éloge du "slow-work" (cf notre texte à ce sujet sur site de l'auteur) et désigner la lenteur comme un handicap.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
Génial(le) cette histoire de sculpture pour chaussure !
Tout y est ou presque, le volume, le matériau, la mise en abyme de l'espace d'exposition, l'allusion au body art et… l'humour !
Écrit par : kl loth | mardi, 13 janvier 2009
"Ah ça, j'en aurai usé des chaussures pour faire ce blog !"
com/com: d'autres diraient "mouiller la chemise", c'est dire "transpirer".
"Qui use ses chaussures est en marche" (série des proverbes de mon cru).
La chaussure est à la blogueuse ce que la linguistique est à Saussure, un caillou dans la babouche.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
"La chaussure est à la blogueuse ce que la linguistique est à Saussure, un caillou dans la babouche."
J'aime beaucoup et je vais vite la glisser dans mes citations...
Quand au doublé, sur la confiance, c'est un duo et le regard n'est pas le même. Tous mes encouragements aux blogeuses émérites.
Pour un bel équilibre, l'appui sur les deux pieds est recommandé et plutôt la semelle que le caillou!
Écrit par : Line Clément | mercredi, 14 janvier 2009
Rue Victor Hugo ?
Il me semble que j'y ai acheté une paire de charentaise sans lesquelles je suis très bien pour bloguer.
La lenteur n'est pas un handicap
c'est un savoir-faire et un savoir-être.
Écrit par : Rosa | mercredi, 14 janvier 2009
Avec ou sans charentaises ?
Explique--moi…
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
Si j'ai bien compris, tu blogues les mains dans les charentaises !
Cela explique peut être les difficultés à utiliser un clavier, que tu évoquais sur le blog de Solko…
;-)
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
Quelle triste configuration de hasards! Plutôt la semelle que le caillou... J'aime beaucoup ce qu'écrit Line Clément à ce propos, j'adhère complètement (elle qui nous connaît un peu toutes 2. sait que nos regards diffèrent malgré de grandes affinités par ailleurs: "Le doublé sur la confiance est un duo et le regard n'est pas le même" Tout est là. Pour moi, vraiment les univers ne sont spoliables ni d'un côté ni de l'autre, et nous avons plutôt avantage à prendre ces hasards malencontreux non comme des agressions mais comme des "moments" pour former un tandem ponctuel avec nos 2 perceptions sur des mêmes vues... Je suis tombée des nues, hier, d'avoir appris ton projet, surtout que c'était aussi une touchante surprise pour moi et que je ne m'y attendais evidemment pas. je m'accuse (c'est un comble) de ne pas avoir deviné (manque d'intuition et de vélocité aussi), et surtout de t'avoir empêchée (mais si involontairement)... de réaliser ta belle idée... Je ne t'ai pas doublée, je n'aime pas ce verbe, cela supposerait une intention malhonnête de ma part, une course, ou compétition, cela n'est pas. Je fuis cela. C'est le hasard qui nous a entravées au détriment de ton projet (et la surprise qui devait être superbe est devenue douloureuse, pour toi et pour moi aussi ) , je dis- nous- parce qu'aujourd'hui j'ai mis mon blog en stand by" et je suspends, pour l'instant, tout projet le concernant. Cette histoire est trop douloureuse pour toi et je ne peux pas poursuivre sans craindre que cette chose se reproduise, sans avoir l'impression en postant une image que je suis en train peut être de te "doubler". Et puis honnêtement je n'ai pas le goût de le continuer dans ces conditions. Au moins faudrait il que nous en parlions de visu. La vie étant suffisamment compliquée comme ça, autant s'épargner un peu. Surtout que ces choses sont déjà arrivées et arriveront sans doute encore... Ce qui m'embête beaucoup c'est que tu m'as aidée à faire mon blog et qu'à cause de l'existence de ce blog tu te sentes blessée. Je n'ai pas réalisé un blog avec ton aide pour en arriver là. ça n'a pas de sens. En plus c'est absolument invisible à la lecture, ces impressions que tu as de toi-même, d'impuissance ou de manque d'originalité. En tout cas, tout le monde te dira que ce n'est pas ce qui ressort de l'ensemble ton blog, et aussi bien sûr, que la lenteur est plutôt en slow work , très ressourçante. là encore tu sais combien je suis et resterai admirative de ton travail. cet incident difficile pour toi m'interroge aussi sur le sens de mon blog plus exactement sur sa légitimité.j'ai l'impression de n'en n'avoir aucune. et je ne te cache pas que cet article me met très mal à l'aise. J'espère que nous parlerons de tout cela clairement très bientôt de vive voix. En attendant je ne peux être qu'affreusement triste. ... Plus que cela même... Impuissance aussi ;-(
A bientôt. FB
Écrit par : Frasby | mercredi, 14 janvier 2009
Je te répondrai un peu plus tard, mon emploi du temps du mercredi après-midi étant contraint.
N'ARRÊTE SURTOUT PAS TON BLOG !!!
On en discutera prochainement.
C'est vrai qu'il y a parfois des problèmes entre personnes qui ont trop d'affinités.
Cela me fait penser à mon ex. Après la séparation, il y a eu une période où, comme nous ne nous concertions plus pour notre habillement, nous nous croisions dans les vernissages habillés de façon similaire, par exemple, pantalons blancs, pantalons rouges…
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
Je crois chère Kl Loth que vous mésestimez profondément votre travail et cela me chagrine. Lecteur assidu de la 'daily life' comme des 'certains jours', je suis bien placé pour parler de deux travaux de nature différente.
Bien sûr il existe des passerelles, et c'est heureux pour nous tous! cela rend encore plus vivants les blogs quels qu'ils soient.
Vous avez pris en photo le même magasin et alors? Si j'étais Lyonnais, j'arpenterai votre ville et prendrai moi-même une photo pour créer un billet. Vous verriez à quel point chaque chose est différente.
Frasby s'occupe des maisons du dessus, à la confiance fait plus offre immobilière assez cynique. Magasin clos, éteint, aucune idée de ce qui s'y vend.
Vous vous mettez en avant le magasin dans ce qu'il a d'autonomie. Vous ne montrez pas son environnement, mais son contenu. La photo de Frasby n'aurait pas été un beau cadeau, elle plaît au lecteur qui aime le cynisme (enfin c'est ma lecture de la photo). La vôtre met l'accent sur la dimension comique, à la confiance, chaussure conseiller.
Enfin voilà comment je vois les choses. Je vous souhaite une bonne continuation Kl Loth... et Frasby peut être surprise très facilement, j'en suis sûr!
Écrit par : Léopold | mercredi, 14 janvier 2009
Ou la la
on aperçoit le divan;
ça me rappelle des explications avec ma soeur.
Les charentaises je les ai aux pieds bien sûr et j'aimerais avoir l'équivalent aux mains.
Les mitaines peut-être ?
c'était ma minute "mamie de service".
Léopold j'aime bien ton com.
Il faudra que je t'appelle entre ma soeur et moi...
Écrit par : Rosa | mercredi, 14 janvier 2009
@Rosa: Autre croisement étrange: Figurez vous que je tape sur mon clavier depuis hier, avec des mitaines...(hasard! quand tu nous tiens) Comme vous, j'aime beaucoup le com. de Léopold, je trouve qu'il a une perception très juste et bienveillante. Vous dites on aperçoit le divan... Je ne souhaite pas que trop de pathos ne vienne s'ajouter à ce hasard mal goupillé. Mais il n'a jamais été question de "conflits" entre kl-loth et moi, juste des vulnérabilités . Aussi rares qu'exacerbées. mais nous savons aussi nous parler et réajuster, nous le ferons. Je connais des soeurs qui s'arrachent les cheveux ;-) c'est loin d'être notre cas, kl loth peut confirmer ;-)
@Leopold: Le roi Salomon pourrait être votre disciple ;-) vous êtes réconfortant, pour l'une et l'autre je crois... Et c'est extra de lire avec quelle intuition vous percevez les différences. Vous avez raison. Le "cynisme" du magasin "confiance" vient du cynisme de notre époque pas de moi, j'adore ce magasin, mais vu de loin il paraît anachronique c'est vrai que dédier ma photo n'aurait pas été un beau cadeau pour kl loth je n'aurais pas eu l'idée, Les 2 vues sont presque opposées, ici sa photo est beaucoup plus chaleureuse, plus enveloppante et j'aurais adoré recevoir ce cadeau bien sûr (regrets).. Mais je pourrais être surprise encore et vraiment, vous avez encore ;-)raison. Vous employez un mot que j'affectionne parce qu'on fait avec ces "choses" de beaux paysages nuancés et qu'on y relie aussi les géographies. Le mot "passerelles"... Au pluriel, merci .
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
@kl-loth : Je suis chagrinée, comme Léopold, que tu mésestimes autant ton travail, et de lire collée au mot lenteur, celui de handicap. Alors que c'est bien au contraire quelque chose de rare et de voluptueux. Nous ne faisons pas la course, ni la chasse à l'exclusivité, nos univers (preuve le com. de Leopold) peuvent coexister avec les mêmes images postées sans qu'il s'agisse du même univers, ni du même langage. je te l'ai souvent dit, pour moi il n'y a pas de problème et tu sais bien que nous pouvons créer justement des passerelles si ce genre d'incident se reproduit, exploiter l'incident" dans un sens ou dans un autre, vues nos affinités il se reproduira hélas! Il ne s'agit pas de vélocité, tu connais mes retards! encore moins de remise en cause de ton originalité, tu te démarques c'est sûr, tes lecteurs (dont je suis) n'en doutent pas. Ensuite en relisant les posts ici + les adages de Michel, tu devrais être rassurée sur la valeur originale de ton domaine. J'ai été "sonnée" hier quand tu m'as révélée tout ça, plus le propos du billet aujourd'hui, c'est un peu un choc pour moi, que par mes intentions (involontaires) tu sois si découragée, blessée. Je ne peux pas publier de billets dans ces conditions, je suis trop mal à l'aise, il manquerait disons, le plaisir, le désir, le sens, publier pour publier serait vain. Le coeur n'y est pas. J'appréhende aussi de poster encore un billet malencontreux. Et, là, ce serait trop !
Ne t'inquiète pas, je ne supprimme pas le blog, je me mets "en vacances" du blog, le temps de prendre un peu de recul, ce n'est pas un sabordage, c'est une ponctuation nécessaire concernant les billets. (je garde le lien avec les lecteurs via commentaires) et passerai 1 ou 2 jours sans ordi pour retrouver un peu d'altitude par rapport à tout ça. Je ne pourrais donc lire tes mails. Comme nous devons nous voir très bientôt, (eh oui, c'est toujours ok pour "la star du blog" ) nous parlerons de tout ça et je sais par avance, malgré cette "surprise ratée", que nous clarifierons plus aisément et plus agréablement de visu qu'à travers un écran. Ne t'inquiète pas...
A très bientôt
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
Frasby, je ne m'arrache pas les cheveux avec ma soeur, trop de proximité au contraire avec des tempéraments très différents : l'intello (elle) l'extravertie (moi) mais une fusion terrible.
Écrit par : Rosa | mercredi, 14 janvier 2009
Ces deux là me semblent comme deux pieds dans le même sabot! (et vous trouvez ça beau vous de saboter "La confiance" que le lecteur place en vous!!!!
Allonjs allons mes deux moiselles, cessez cette bataille de polochons sur ce divan pas si terrible. Souriez vous êtes filmées, lues disséquées. Ne confondons pas cet espace public avec le Loft.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
"Il me semble que j'y ai acheté une paire de charentaise sans lesquelles je suis très bien pour bloguer."
com/com: Je trouve cette formule étrange et pré-texte à une analyse pansémiotique de la coquille, si coque il y a.
La phrase originale me semble " dans lesquelles je suis très bien..."
or ce "sans lesquelles je suis très bien" donne l'impression que la blogueuse quitte la chaleur de ses charentaises pour écrire, ce qui est certes possibles mais troublant. Tape-t-elle avec les orteils? A-t-elle trop chaud aux pieds?
Je souhaiterais donc un éclaircissement préalable sur ce passage de détail. Merci , puisque nous sommes dans la confidanse, d'éclairer notre lanterne.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
car, s'il s'avaréit que ce glissement du d au s soit un authentique tapsus, fort possibla au vu de laa proximité des touches du D et du S qui sont proches comme pantoufles, le sens du message serait clairement que la blogueuse s'est senti à l'étroit dans ses douliers, avec perte de confiance pouvant entraîner une somatisation, sudation des pieds par exemple.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
"s'il s'avaréit "
com
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
On trouve une église "notre dame de la confiance" à Metz:
http://www.mairie-metz.fr/METZ/RELIG/CAT_NotreDamedelaConfiance.html
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
c' est si etrange
pourquoi serais-ce grave d'avoir eu la même idée, d'avoir vu la même chose. Ce qui compte, c'est le regard qu'on porte sur les choses. Et chaque regard est unique. Alors ce qui compte dans l'affaire, c'est d'avoir vu ce magazin drôle, de l'avoir trouvé drôle, de s'être réjoui de cette drolerie et de trouver aussi drôle et touchant que quelqu'un ait eu un sourire réjoui en le voyant.
Après s'être fait doubler ou le sentiment de ne pas être original(e), il me semble que cela dévient une question d'ego, qu'il est bien facile de détourner en repensant au sourire qu'on a eu en trouvant ce magasin. De toute façon, chaque regard est unique, pourquoi se faire du soucis avec ça ?
Écrit par : Autres rivages | jeudi, 15 janvier 2009
"s'il s'avaréit "
com/com: tiens, étrange. Il s'est avéré que mon errata a disparu, très certainement non-inscrit .
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
"Tristesse de se faire doubler, ce qui n'est pas la première fois."
com/com: intéressante tout de même cette formulation de KL-Loth, frustrée de perdre l'effet de surprise qu'elle escompte alors qu'elle le reçoit en vis à vis de sa protagoniste. Il y a dans cette synchronicité, un fait de hasard objectif digne des surréalistes.
Ainsi, si l'on excepte les émotions, qui ne sont en fin de compte qu'épiphénomènes, nuages de tags passagers, l'expression se résume à "se faire doubler/ la première fois", avec la double acceptation de "se faire doubler" et la négation de la "première fois", qui vient entamer sérieusement l'acte de foi, c'est dire la con-fiance invoquée. Il en faut pour continuer à mettre un pied devant l'autre et doubler le pas...
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
On trouve une église ND de l'Espérance à Villeurbanne.
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
Quand on roule tranquille, on se fait doubler. J'ai passé 7 fois le permis de con-duire avant de l'avoir, maintenant il est dans ma poche -euh, mon sac. Il ne sert pas souvent. Hum...
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
"J'ai passé 7 fois le permis de con-duire avant de l'avoir"
Blanche-Neige et les sept nains!
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Est-ce ironique ?
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
métaphorique.
aurait-il été possible d'obtenir le permis de se bien conduire au volant au sixième passage? C'est le langage qui nous parle.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Michel jeannès
je n'avais pas vu ma faute de frappe !
bien entendu que c'était "dans" !
je comprends enfin le commentaire de catherine !
Écrit par : Rosa | jeudi, 15 janvier 2009
L'Église Notre-Dame de la Confiance à Metz a été construite en 1994. J'avais déjà quitté la région messine depuis longtemps.
Je ne connais pas non plus le quartier où elle se trouve.
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
Sans / dans…
Merci Rosa, tout s'explique !
Et pardon pour mon petit délire sur les charentaises.
En allemand, les gants se disent Handschuhe, soit chaussures pour les mains.
Conclusion : sans / dans / gants…
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
Donc tes charentaises te vont comme un gant !
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
Désolée je n'ai pas étudié l'allemand je suis italianisante.
Je m'en veux de n'avoir pas vu cette faute !
Écrit par : Rosa | jeudi, 15 janvier 2009
"Handschuhe,"
com/com: je vois que le morphème médian est "ds"
je croyais que schuhe signifiait église, proche de l'anglais "church" et aussi de "shule", école.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Schule
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
Schule c'est l'école.
L'église c'est Kirche, qui se prononce différemment de Kirsche, la cerise…
ch ≠ sch !
"sh", ça c'est de l'anglais
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
C'est plus élégant, cerise pour une église, surtout dans un ghetto!
(l'église est la cerise sur le ghetto).
Ce qui est bien avec cette KL-Loth troglodyte et polyglote, c'est qu'on peut dire n'importe quoi en n'imprte quelle langue et elle rectifie:-) recht, links!
donc les handschule sont des gants pour aller à l'école, ou des écoles pour mains, soit le lieu où l'on apprend la langue des signes.
ach ich liebe die handschule und ich gehe zu fuss...richtig?
Je crois qu'on dit "shul" en Yiddish pour désigner la synagogue.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
"je n'avais pas vu ma faute de frappe !"
com/com de Rosa: je n'avais pas vu ma force de frappe!
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
"L'Église Notre-Dame de la Confiance à Metz a été construite en 1994."
com/com: il en a fallu du temps pour construire la confiance!
"J'avais déjà quitté la région messine depuis longtemps.
Je ne connais pas non plus le quartier où elle se trouve."
com/com: la confiance, ça ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval, et pourtant c'est partout.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
J'ai eu peur d'avoir fait encore une faute !
Vais-je oser commenter encore sur ce blogue ?
Écrit par : Rosa | vendredi, 16 janvier 2009
Mais non Rosa, tu es bienvenue sur ce blog, et des fautes nous en faisons tous.
Et tant pis pour mon perfectionnisme !
(personnalité obsessionnelle ;-)
La netiquette impose de ne pas corriger les mails et donc les commentaires de ses correspondants. Le net reliant des personnes de pays différents, dont toutes ne maîtrisent pas bien l'anglais (langue d'origine du net). Corriger des fautes est considéré comme potentiellement humiliant.
Mais je corrigerai volontiers à la demande de l'expéditeur.
Écrit par : kl loth | vendredi, 16 janvier 2009
"Corriger des fautes est considéré comme potentiellement humiliant."
com/com1): Tout est question de point de vue. Un travail d'éditeur sérieux donne lieu à une relecture avec correction. si la nethiquette consiste à clouer au pilori par voie d'affichage l'étranger à la langue et sa grammatik, ach!, ma que barbaridad!
com/com2): Je trouve aussi que les coquilles sont des aspérités permettant d'accrocher de nouveaux points de fuite. ne pas tout corriger, s'il vous plaît! Des psychanalystes (Rosolato, Roland Gori, si je me souviens) allaient jusqu'à dire qu'on doit même s'intéresser dans un texte imprimé aux coquilles qui sont du fait du typographe car elles émergent à la rencontre du narrateur et du typo et que c'est par là que "le corps" parle.
Conclusion: coquillons ensemble!
et pour revenir à ce tapsus de Rosa, par moi-même soulevé en faisant fi de la nétiquette et cela sans vergogne aucune, il s'est situé à l'intersection de deux lettres qui avaient donné le nom aux voitures présidentielles: DS (la déesse).
Il y a du sens entre sans et dans, tout autant qu'entre sens et sans, ou sans et 100.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
Corriger des fautes est vachement généreux. Ou plutôt corriger des erreurs, si on considère, politiquement correct dans l'éducation dite nationale, que le mot faute appartient au langage MJC (morale judéo-chrétienne). Corriger des fautes est vachement utile au corrigé.
Écrit par : Nénette | vendredi, 16 janvier 2009
"(MJC:morale judéo-chrétienne)"
com/com: les directeurs de MJC maisons des jeunes et de la culture, établissements issus des vues de Malraux, vont apprécier:-)
par contre, je ne suis pas certain que "judéo-chrétien" soit un concept "kasher".
Les chrétiens peuvent peut-être se reconnaître dans une identité judéo-chrétienne, mais les juifs, par définition non chrétiens, n'entrent pas dans cette définition. Quant à la morale, c'est une autre histoire. Tendre la joue gauche n'est pas la loi du talion.
Donc, moralité: à qui la faute ?
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
le talion a du bon tout de même, sur le plan de la responsabilité, il limite la casse et définit la réalité de celle-ci. Un oeil pour un oeil ou une dent pour une dent, ce n'est pas les deux yeux pour un oeil ou, comme le proposait récemment notre président Burlesco Ier, l'interdiction de passer le permis de conduire pour avoir fait brûler une voiture.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
dit le "Burlesque honni" , cousin du roi de la berlue outr'alpes.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
C'est quoi, exactement, un talion ?
Ils auraient pu me le donner plus vite, ce permis, je sais à peine craquer une allumette. Heureusement, il y a les allume-gaz. Pour les voitures, je hais. Les bus sont mieux
Écrit par : Nénette | vendredi, 16 janvier 2009
Il y a du sens entre sans et dans,
c'est justement là le problème !
une bonne faute de frappe qui n'a pas de sens ne passe pas pour ce qu'elle n'est pas.
L'avantage malgré tout : un flot de commentaires très intéressants.
Écrit par : Rosa | vendredi, 16 janvier 2009
kl loth : pas si ratée ta surprise !
Écrit par : Rosa | vendredi, 16 janvier 2009
"C'est quoi, exactement, un talion ? "
com/com:
Le mot « talion » vient du latin talis qui signifie « tel », « pareil », « de ce genre ». Ce mot introduit donc la similitude entre deux éléments comparés. Pour limiter les excès de vengeance, le roi de Babylone, Hammourabi (1793-1750 av. J.C.), instaurera un code qui permit de mettre « la droiture et la justice dans la bouche du pays » en empêchant de punir quelqu’un au delà de son offense. À chaque litige correspondait donc une punition similaire de même nature.
source:http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2005/clb_051021.htm
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
"C'est quoi, exactement, un talion ? "
com/com: exemple: c'est talion qu'on mange des tabliers de sapeurs.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
loi du talion appliquée à la guerre des blogs:
tu prends une photo de la confiance! Vlan, j'en prends une aussi.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
MDR
Donc, on mange chaud si on évite le talion car la vengeance est un plat....
Écrit par : Nénette | samedi, 17 janvier 2009
"car la vengeance est un plat...."
com/com: j'ai bien écrit "tablier de sapeur" et non "sablier de ta peur". L'attente du refroidissement du plat des passions sied assez à cette dimension temporelle de la justice.
Je ne sais pas si la loi du talion a à voir avec la vendetta, corse ou sicilienne.
"MDR"? Morale démocrate radicale?
Écrit par : michel jeannès | samedi, 17 janvier 2009
"Donc, on mange chaud"
com/com: oui, généralement, on déguste. En hiver, c'est des marrons!
Écrit par : michel jeannès | samedi, 17 janvier 2009
Talion ou pas le recours en justice est hélas trop souvent perçu aujourd'hui comme une entreprise de vengeance.
Comme si la vengeance pouvait soulager la souffrance.
Écrit par : Rosa | dimanche, 18 janvier 2009
"le recours en justice est hélas trop souvent perçu aujourd'hui comme une entreprise de vengeance."
com/com: je ne pense pas, du moins pour le quidam moyen, car un procès est long et couteux, en temps et en énergie, ce qui implique de prendre le temps de la réflexion avant de s'engager dans un recours, dont la fonction est avant tout d'obtenir justice. (que la justice soit rendue avec justesse est encore une autre chose).
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 18 janvier 2009
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