mardi, 13 janvier 2009
La surprise ratée
Depuis quelque temps j'avais en projet une petite surprise à l'attention de Frasby, un hommage en quelque sorte, en photographiant l'enseigne à l'intitulé désuet d'un magasin que j'avais repéré le 26 décembre dernier.
Le projet de "frasbyser"…
J'avais manqué plusieurs fois l'opportunité de prendre cette photo, mais cette fois, c'était décidé pour aujourd'hui, devant faire une course à quelques mêtres de là.
Et las, hélas, en ouvrant son blog ce matin, que vois-je ? Ce même magasin !
Tristesse de se faire doubler, ce qui n'est pas la première fois.
J'ai le handicap de la lenteur. Je ne sais pas comment faire plus vite.
Ni comment faire un travail qui se démarque des autres blogs. Pourtant j'exploite autant que je peux ce qui m'entoure.
Impuissance…

Quelqu'un recherchait la confiance perdue il y a deux ans déjà… Serait-elle retrouvée ?
Cf. aussi un précédent billet de Frasby sur le thème de la confiance.
22:58 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (60) | Tags : enseigne, confiance, commerce |
Commentaires
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
"sculpture pour l'intérieur d'une chaussure" de Uwe Max Jensen (1999).
La première fois que j'ai vu cette oeuvre, c'était à Venise. Toute simple, elle consiste en une petite carte (cartel) portant les indications ci-dessus et un caillou de la grosseur de l'ongle du pouce.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
Écrit par : kl loth | mardi, 13 janvier 2009
com/com: c'est tout de même un paradoxe et le comble du pessimisme que de perdre confiance en retrouvant la façade éponyme.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
com/com: on ne peut faire à la fois l'éloge du "slow-work" (cf notre texte à ce sujet sur site de l'auteur) et désigner la lenteur comme un handicap.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
Tout y est ou presque, le volume, le matériau, la mise en abyme de l'espace d'exposition, l'allusion au body art et… l'humour !
Écrit par : kl loth | mardi, 13 janvier 2009
com/com: d'autres diraient "mouiller la chemise", c'est dire "transpirer".
"Qui use ses chaussures est en marche" (série des proverbes de mon cru).
La chaussure est à la blogueuse ce que la linguistique est à Saussure, un caillou dans la babouche.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 13 janvier 2009
J'aime beaucoup et je vais vite la glisser dans mes citations...
Quand au doublé, sur la confiance, c'est un duo et le regard n'est pas le même. Tous mes encouragements aux blogeuses émérites.
Pour un bel équilibre, l'appui sur les deux pieds est recommandé et plutôt la semelle que le caillou!
Écrit par : Line Clément | mercredi, 14 janvier 2009
Il me semble que j'y ai acheté une paire de charentaise sans lesquelles je suis très bien pour bloguer.
La lenteur n'est pas un handicap
c'est un savoir-faire et un savoir-être.
Écrit par : Rosa | mercredi, 14 janvier 2009
Explique--moi…
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
Cela explique peut être les difficultés à utiliser un clavier, que tu évoquais sur le blog de Solko…
;-)
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
A bientôt. FB
Écrit par : Frasby | mercredi, 14 janvier 2009
N'ARRÊTE SURTOUT PAS TON BLOG !!!
On en discutera prochainement.
C'est vrai qu'il y a parfois des problèmes entre personnes qui ont trop d'affinités.
Cela me fait penser à mon ex. Après la séparation, il y a eu une période où, comme nous ne nous concertions plus pour notre habillement, nous nous croisions dans les vernissages habillés de façon similaire, par exemple, pantalons blancs, pantalons rouges…
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 janvier 2009
Bien sûr il existe des passerelles, et c'est heureux pour nous tous! cela rend encore plus vivants les blogs quels qu'ils soient.
Vous avez pris en photo le même magasin et alors? Si j'étais Lyonnais, j'arpenterai votre ville et prendrai moi-même une photo pour créer un billet. Vous verriez à quel point chaque chose est différente.
Frasby s'occupe des maisons du dessus, à la confiance fait plus offre immobilière assez cynique. Magasin clos, éteint, aucune idée de ce qui s'y vend.
Vous vous mettez en avant le magasin dans ce qu'il a d'autonomie. Vous ne montrez pas son environnement, mais son contenu. La photo de Frasby n'aurait pas été un beau cadeau, elle plaît au lecteur qui aime le cynisme (enfin c'est ma lecture de la photo). La vôtre met l'accent sur la dimension comique, à la confiance, chaussure conseiller.
Enfin voilà comment je vois les choses. Je vous souhaite une bonne continuation Kl Loth... et Frasby peut être surprise très facilement, j'en suis sûr!
Écrit par : Léopold | mercredi, 14 janvier 2009
on aperçoit le divan;
ça me rappelle des explications avec ma soeur.
Les charentaises je les ai aux pieds bien sûr et j'aimerais avoir l'équivalent aux mains.
Les mitaines peut-être ?
c'était ma minute "mamie de service".
Léopold j'aime bien ton com.
Il faudra que je t'appelle entre ma soeur et moi...
Écrit par : Rosa | mercredi, 14 janvier 2009
@Leopold: Le roi Salomon pourrait être votre disciple ;-) vous êtes réconfortant, pour l'une et l'autre je crois... Et c'est extra de lire avec quelle intuition vous percevez les différences. Vous avez raison. Le "cynisme" du magasin "confiance" vient du cynisme de notre époque pas de moi, j'adore ce magasin, mais vu de loin il paraît anachronique c'est vrai que dédier ma photo n'aurait pas été un beau cadeau pour kl loth je n'aurais pas eu l'idée, Les 2 vues sont presque opposées, ici sa photo est beaucoup plus chaleureuse, plus enveloppante et j'aurais adoré recevoir ce cadeau bien sûr (regrets).. Mais je pourrais être surprise encore et vraiment, vous avez encore ;-)raison. Vous employez un mot que j'affectionne parce qu'on fait avec ces "choses" de beaux paysages nuancés et qu'on y relie aussi les géographies. Le mot "passerelles"... Au pluriel, merci .
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
Ne t'inquiète pas, je ne supprimme pas le blog, je me mets "en vacances" du blog, le temps de prendre un peu de recul, ce n'est pas un sabordage, c'est une ponctuation nécessaire concernant les billets. (je garde le lien avec les lecteurs via commentaires) et passerai 1 ou 2 jours sans ordi pour retrouver un peu d'altitude par rapport à tout ça. Je ne pourrais donc lire tes mails. Comme nous devons nous voir très bientôt, (eh oui, c'est toujours ok pour "la star du blog" ) nous parlerons de tout ça et je sais par avance, malgré cette "surprise ratée", que nous clarifierons plus aisément et plus agréablement de visu qu'à travers un écran. Ne t'inquiète pas...
A très bientôt
Écrit par : frasby | mercredi, 14 janvier 2009
Écrit par : Rosa | mercredi, 14 janvier 2009
Allonjs allons mes deux moiselles, cessez cette bataille de polochons sur ce divan pas si terrible. Souriez vous êtes filmées, lues disséquées. Ne confondons pas cet espace public avec le Loft.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
com/com: Je trouve cette formule étrange et pré-texte à une analyse pansémiotique de la coquille, si coque il y a.
La phrase originale me semble " dans lesquelles je suis très bien..."
or ce "sans lesquelles je suis très bien" donne l'impression que la blogueuse quitte la chaleur de ses charentaises pour écrire, ce qui est certes possibles mais troublant. Tape-t-elle avec les orteils? A-t-elle trop chaud aux pieds?
Je souhaiterais donc un éclaircissement préalable sur ce passage de détail. Merci , puisque nous sommes dans la confidanse, d'éclairer notre lanterne.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
com
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
http://www.mairie-metz.fr/METZ/RELIG/CAT_NotreDamedelaConfiance.html
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 14 janvier 2009
pourquoi serais-ce grave d'avoir eu la même idée, d'avoir vu la même chose. Ce qui compte, c'est le regard qu'on porte sur les choses. Et chaque regard est unique. Alors ce qui compte dans l'affaire, c'est d'avoir vu ce magazin drôle, de l'avoir trouvé drôle, de s'être réjoui de cette drolerie et de trouver aussi drôle et touchant que quelqu'un ait eu un sourire réjoui en le voyant.
Après s'être fait doubler ou le sentiment de ne pas être original(e), il me semble que cela dévient une question d'ego, qu'il est bien facile de détourner en repensant au sourire qu'on a eu en trouvant ce magasin. De toute façon, chaque regard est unique, pourquoi se faire du soucis avec ça ?
Écrit par : Autres rivages | jeudi, 15 janvier 2009
com/com: tiens, étrange. Il s'est avéré que mon errata a disparu, très certainement non-inscrit .
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
com/com: intéressante tout de même cette formulation de KL-Loth, frustrée de perdre l'effet de surprise qu'elle escompte alors qu'elle le reçoit en vis à vis de sa protagoniste. Il y a dans cette synchronicité, un fait de hasard objectif digne des surréalistes.
Ainsi, si l'on excepte les émotions, qui ne sont en fin de compte qu'épiphénomènes, nuages de tags passagers, l'expression se résume à "se faire doubler/ la première fois", avec la double acceptation de "se faire doubler" et la négation de la "première fois", qui vient entamer sérieusement l'acte de foi, c'est dire la con-fiance invoquée. Il en faut pour continuer à mettre un pied devant l'autre et doubler le pas...
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
Blanche-Neige et les sept nains!
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
aurait-il été possible d'obtenir le permis de se bien conduire au volant au sixième passage? C'est le langage qui nous parle.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
je n'avais pas vu ma faute de frappe !
bien entendu que c'était "dans" !
je comprends enfin le commentaire de catherine !
Écrit par : Rosa | jeudi, 15 janvier 2009
Je ne connais pas non plus le quartier où elle se trouve.
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
Merci Rosa, tout s'explique !
Et pardon pour mon petit délire sur les charentaises.
En allemand, les gants se disent Handschuhe, soit chaussures pour les mains.
Conclusion : sans / dans / gants…
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
Je m'en veux de n'avoir pas vu cette faute !
Écrit par : Rosa | jeudi, 15 janvier 2009
com/com: je vois que le morphème médian est "ds"
je croyais que schuhe signifiait église, proche de l'anglais "church" et aussi de "shule", école.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Écrit par : Nénette | jeudi, 15 janvier 2009
L'église c'est Kirche, qui se prononce différemment de Kirsche, la cerise…
ch ≠ sch !
"sh", ça c'est de l'anglais
Écrit par : kl loth | jeudi, 15 janvier 2009
(l'église est la cerise sur le ghetto).
Ce qui est bien avec cette KL-Loth troglodyte et polyglote, c'est qu'on peut dire n'importe quoi en n'imprte quelle langue et elle rectifie:-) recht, links!
donc les handschule sont des gants pour aller à l'école, ou des écoles pour mains, soit le lieu où l'on apprend la langue des signes.
ach ich liebe die handschule und ich gehe zu fuss...richtig?
Je crois qu'on dit "shul" en Yiddish pour désigner la synagogue.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
com/com de Rosa: je n'avais pas vu ma force de frappe!
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
com/com: il en a fallu du temps pour construire la confiance!
"J'avais déjà quitté la région messine depuis longtemps.
Je ne connais pas non plus le quartier où elle se trouve."
com/com: la confiance, ça ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval, et pourtant c'est partout.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 15 janvier 2009
Vais-je oser commenter encore sur ce blogue ?
Écrit par : Rosa | vendredi, 16 janvier 2009
Et tant pis pour mon perfectionnisme !
(personnalité obsessionnelle ;-)
La netiquette impose de ne pas corriger les mails et donc les commentaires de ses correspondants. Le net reliant des personnes de pays différents, dont toutes ne maîtrisent pas bien l'anglais (langue d'origine du net). Corriger des fautes est considéré comme potentiellement humiliant.
Mais je corrigerai volontiers à la demande de l'expéditeur.
Écrit par : kl loth | vendredi, 16 janvier 2009
com/com1): Tout est question de point de vue. Un travail d'éditeur sérieux donne lieu à une relecture avec correction. si la nethiquette consiste à clouer au pilori par voie d'affichage l'étranger à la langue et sa grammatik, ach!, ma que barbaridad!
com/com2): Je trouve aussi que les coquilles sont des aspérités permettant d'accrocher de nouveaux points de fuite. ne pas tout corriger, s'il vous plaît! Des psychanalystes (Rosolato, Roland Gori, si je me souviens) allaient jusqu'à dire qu'on doit même s'intéresser dans un texte imprimé aux coquilles qui sont du fait du typographe car elles émergent à la rencontre du narrateur et du typo et que c'est par là que "le corps" parle.
Conclusion: coquillons ensemble!
et pour revenir à ce tapsus de Rosa, par moi-même soulevé en faisant fi de la nétiquette et cela sans vergogne aucune, il s'est situé à l'intersection de deux lettres qui avaient donné le nom aux voitures présidentielles: DS (la déesse).
Il y a du sens entre sans et dans, tout autant qu'entre sens et sans, ou sans et 100.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
Écrit par : Nénette | vendredi, 16 janvier 2009
com/com: les directeurs de MJC maisons des jeunes et de la culture, établissements issus des vues de Malraux, vont apprécier:-)
par contre, je ne suis pas certain que "judéo-chrétien" soit un concept "kasher".
Les chrétiens peuvent peut-être se reconnaître dans une identité judéo-chrétienne, mais les juifs, par définition non chrétiens, n'entrent pas dans cette définition. Quant à la morale, c'est une autre histoire. Tendre la joue gauche n'est pas la loi du talion.
Donc, moralité: à qui la faute ?
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
Ils auraient pu me le donner plus vite, ce permis, je sais à peine craquer une allumette. Heureusement, il y a les allume-gaz. Pour les voitures, je hais. Les bus sont mieux
Écrit par : Nénette | vendredi, 16 janvier 2009
c'est justement là le problème !
une bonne faute de frappe qui n'a pas de sens ne passe pas pour ce qu'elle n'est pas.
L'avantage malgré tout : un flot de commentaires très intéressants.
Écrit par : Rosa | vendredi, 16 janvier 2009
Écrit par : Rosa | vendredi, 16 janvier 2009
com/com:
Le mot « talion » vient du latin talis qui signifie « tel », « pareil », « de ce genre ». Ce mot introduit donc la similitude entre deux éléments comparés. Pour limiter les excès de vengeance, le roi de Babylone, Hammourabi (1793-1750 av. J.C.), instaurera un code qui permit de mettre « la droiture et la justice dans la bouche du pays » en empêchant de punir quelqu’un au delà de son offense. À chaque litige correspondait donc une punition similaire de même nature.
source:http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2005/clb_051021.htm
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
com/com: exemple: c'est talion qu'on mange des tabliers de sapeurs.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
tu prends une photo de la confiance! Vlan, j'en prends une aussi.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 16 janvier 2009
Donc, on mange chaud si on évite le talion car la vengeance est un plat....
Écrit par : Nénette | samedi, 17 janvier 2009
com/com: j'ai bien écrit "tablier de sapeur" et non "sablier de ta peur". L'attente du refroidissement du plat des passions sied assez à cette dimension temporelle de la justice.
Je ne sais pas si la loi du talion a à voir avec la vendetta, corse ou sicilienne.
"MDR"? Morale démocrate radicale?
Écrit par : michel jeannès | samedi, 17 janvier 2009
com/com: oui, généralement, on déguste. En hiver, c'est des marrons!
Écrit par : michel jeannès | samedi, 17 janvier 2009
Comme si la vengeance pouvait soulager la souffrance.
Écrit par : Rosa | dimanche, 18 janvier 2009
com/com: je ne pense pas, du moins pour le quidam moyen, car un procès est long et couteux, en temps et en énergie, ce qui implique de prendre le temps de la réflexion avant de s'engager dans un recours, dont la fonction est avant tout d'obtenir justice. (que la justice soit rendue avec justesse est encore une autre chose).
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 18 janvier 2009
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