jeudi, 19 mars 2009
Hommage à ceux qui luttent !
Aujourd'hui journée de grêve et de manifestations en France.
Hier soir, dans le tramway, deux étudiantes reviennent d'avoir manifesté dans le cadre des revendications universitaires : "LE SAVOIR NE S'ACHÈTE PAS".
C'est également mon avis !
Et à propos, voir sur rue89.com, une synthèse sur "Ce que manifestants et policiers ont le droit de faire (ou pas)".
14:30 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : politique, lutte sociale, grêve, université |
Commentaires
Ballon rose ?
Écrit par : Nénette | samedi, 21 mars 2009
le savoir ne s'achète pas mais se paye cher. Il ne faut pas nier la lutte des classes et le fait que celui qui a de l'argent accèdera de plein pied à la culture de la classe dominante, alors que le gamin de banlieue a plus de facilité pour le foot, le rap, le deal au pied des immeubles et les peines planchers.
Écrit par : michel jeannès | samedi, 21 mars 2009
J'ai édité, lors d'une exposition au Creux de l'enfer, des ballons roses imprimés "lady Die Sélavy".
Écrit par : michel jeannès | samedi, 21 mars 2009
La question du rapport entre savoir et classes sociales est complexe. C'est loin d'être seulement une question d'obstacle financier…
En fait, la classe vraiment dominante, ne s'intéresse au savoir que lorsqu'il est "rentabilisable", monnayable, et ce problème s'est nettement accru ces dernières années, cf. la volonté de ne plus financer des filières comme les études de lettres.
C'est la "fraction dominée de la classe dominante" qui a le lien le plus étroit avec le savoir (cf. Bourdieu).
Acquérir du savoir demande des efforts : mémoire, réflexion ; et cela parfois pendant de longues années. C'est là le principal obstacle à son acquisition.
Quant au rap, c'est une musique qui demande des compétences et du travail… Peut être qu'une des caractéristiques des pratiques artistiques populaires est de faire encore appel à la virtuosité, là où les pratiques plus élitistes peuvent appliquer le principe d'équivalence de Robert Filliou : "BIEN FAIT = MAL FAIT = PAS FAIT"…
Écrit par : kl loth | samedi, 21 mars 2009
Michel, est-ce que tu as mis sur le site de la mercerie des photos des ballons ?
Écrit par : kl loth | samedi, 21 mars 2009
"lady Die Sélavy".
errata: Lady Di selavy. L'édition a eu lieu post-mortem, quasi en live, ce qui explique le tapsus.
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 22 mars 2009
"le savoir" a pour anagramme: "ravioles", ce qui ne signifie rien mais tout de même parle d'une enveloppe de pâte recouvrant de la viande hachée, généralement présentées en plaques et vendus au poids.
La métaphore du ballon, symbole de légèreté est aussi intéressante. Sont-ce les prix du savoir qui s'envolent?
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 22 mars 2009
D'ailleurs la formule "le savoir ne s'achète pas " est en déduction. Sur la photo, on lit seulement: "le savo ne sachet pas", à entendre comme "le ça-vaut ne sait rien, même si on tente de le vendre en sachets".
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 22 mars 2009
Un chiffre lu dans la presse française cette semaine m'a fait halluciner: à Paris, entre 3000 et 22000 étudiantes se prostituent à pour payer leurs études...tant par le chiffre que par la fourchette présentée. Une serait déjà trop!
Écrit par : sdf de luxe | dimanche, 22 mars 2009
"tant par le chiffre que par la fourchette présentée. Une serait déjà trop!"
(com de sdf de luxe | 22.03.2009 )
com/com: pas compris le terme "la fourchette présentée". S'agite-t-il d'une allusion au sexe masculin, parfois désigné sous le vocable "la pince"?ou d'une position du cama-foutra?
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 22 mars 2009
Peut être s'agit-il de l'article suivant : Francis Demange et Sébastien Di Silvestro, "Les Prostitudiantes. La fac à n'importe quel prix", Paris Match n° 3122, du 18 au 25 mars 2009, pp. 78-83.
La situation des étudiants s'est dégradée ces dernières années, tant financièrement (crise du logement notamment), que physiquement (économies sur la santé et les frais de dentiste) et psychiquement (dépression… consommation d'alcool…).
La prostitution telle que décrite dans cet article, ce n'est pas le pire.
Il y a aussi des gens qui hébergent des étudiantes chez eux contre quelques services sexuels… ce qui risque facilement de dégénérer vu le rapport de force…
Le "binge drinking", les fêtes "qui déchirent" et se terminent dans les vomissements… tout cela témoigne d'un profond mal-être.
Écrit par : kl loth | mardi, 24 mars 2009
PS : la fourchette, c'est l'écart entre deux chiffres, minima et maxima, d'une évaluation…
Là on dirait un "bon coup (!) de fourchette" : on ne connaît guère les chiffres réels, la prostitution étant une activité cachée, et son existence dans le milieu étudiant n'ayant été révélée que depuis peu par deux livres.
À lire aussi :
http://www.rue89.com/2008/04/26/prostitution-etudiante-peu-de-chiffres-et-nombre-de-fantasmes
Le cumul travail / études est déjà un problème, souvent cause d'échec… prostitution ou pas.
Écrit par : kl loth | mardi, 24 mars 2009
"LE SAVOIR NE S'ACHÈTE PAS".
Il ne se vend pas non plus
hélas !!!!
Écrit par : Rosa | mardi, 24 mars 2009
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