mercredi, 25 mars 2009
Vulnérabilité
Après avoir tué le dragon Fafner, Siegfried s'enduisit le corps de son sang, devenant ainsi invulnérable, sauf là où une petite feuille tombée se colla à la peau…
(passage piétons, Villeurbanne Croix-Luizet)
23:47 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : feuille, marquage, sol, siegfried, vulnérabilité |
Commentaires
Un petit talon d'Achille alors chez notre héros germanique ? Quelle belle photo !
Écrit par : Nénette | jeudi, 26 mars 2009
ça fait bcp de bien cette petite feuille....
Écrit par : formika | jeudi, 26 mars 2009
Ce que c'est d'avoir des lettres! même au passage clouté, ça révasse!
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 26 mars 2009
Il y a une certaine logique, quelque peu paradoxale, à se sentir vulnérable au passage protégé. Se rappeler que certains chauffeurs sont chauffards, occupés au téléphone portable oublient de freiner, etc. Le passage contient à la fois l'idée de traverser, de protection et donc de fragilité du piéton.
Pour éviter ces craintes, il suffit de longer toujours le même trottoir en tournant du même côté. Si on a la chance d'habiter du côté de l'épicerie et la boulangerie, on doit pouvoir éviter les traversées anxiogènes.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 27 mars 2009
cesse-t-on d'être sur les clous quand on est sur la feuille ?
Écrit par : Cécile de Quoide9 | vendredi, 27 mars 2009
on peut être dans les clous et pourtant se faire écraser par un chauffard qui lui n'y serait pas, dans les clous.
Les clous les plus à craindre sont donc ceux du cercueil, mais lorsque le marteau les enfonce, on l' est vraiment devenus, durs de la feuille.
Écrit par : Michel Jeannès | vendredi, 27 mars 2009
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