jeudi, 06 août 2009
Full Moon…
Malgré les apparences, c'est la ville…
À la campagne, dans un lieu mystérieux, le Nabirosina, quelqu'un d'autre regarde la lune…
02:31 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2009-2 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : lune, pleine lune, ciel, nuit |
Commentaires
Alors ça, c'est drôle, j'ai fait la même chose que toi, les arbres en moins. Nuit de pleine lune, en été...
Écrit par : Nénette | jeudi, 06 août 2009
http://www.youtube.com/watch?v=tarvCZ94U5Q
Écrit par : H. Incorporated | jeudi, 06 août 2009
Belle vidéo qui rappelle un peu les "Aventures du Prince Ahmed" (Die Abenteuer des Prinzen Achmed), film d'animation de Lotte Reiniger (1926).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_du_prince_Ahmed
Je pensais en postant cette photo au "[Full] Moon over Kentucky" des Sparks, que m'avait remis en mémoire un ami de Frasby.
http://www.deezer.com/listen-2626243
Écrit par : kl loth | jeudi, 06 août 2009
J'avais très opportunément réussi longtemps à oublier The Sparks, d'une part à cause du dégoût d'avoir trop écouté, d'autre part à cause de ce side-effect de la musique qui est d'associer un certain nombre de souvenirs parfois inintéressants ou douloureux.
Pour "This Town Ain't Big Enough For The Both Of Us" donc, le souvenir d'une relation totalement inconsistante, alors qu'elle ne mérite que l'oubli. Sauf à considérer que l'expérience de l'inconsistant, de la vacuité, a une importance en elle-même.
Reste peut-être d'avoir dû traverser en plein milieu la place de l'Étoile à Paris, horreur, heureusement en plein mois d'août et au crépuscule… (mais là on se rattache à un imaginaire marqué par le cinéma !)
Écrit par : kl loth | jeudi, 06 août 2009
Je découvre "Full moon over Kentucky", encore costumé*. Les Sparks m'évoquent quelque chose : surtout "This Town Ain't Big Enough For The Both Of Us", vraisemblablement l'un de leur grand succès [je ne connais pas assez, mais : titre qui préfigure tout à fait une mise en duel "al dente"].
[Quant à...] Le rapport est versatile :
- dans l'effort, je ne ménage pas mes oreilles** [un exutoire - rien de très original...]
- au calme, mettons que l'essentiel est de parvenir à détacher le négatif [photographique ?], s'il y a, du souvenir, pour me laisser porter par l'auteur/interprête ; son affect, le mien. Un pont entre les deux, de l'admiration mais ni plus ni moins***, sinon [à la réflexion], ok : une sorte de miroir**** mais sans tein... Après tout : pourquoi se laisser gâcher la musique par [complétez cette phrase par ce qu'il vous plaira] ?
@ +
P.S. : Je crois pouvoir garantir que je me perdrai toujours dans Paris. Oui. Je ne manque pas de le faire à chaque fois que je m'y rends. C'est [Presque] un point d'honneur : un non-sens giratoire, que me procure cette ville. Nulle autre [en tout cas : parmi celles où je suis déjà allé] ne produit cet effet.
* La réponse est [disons] oui : http://www.kidadoweb.com/encyclopedie-enfants/images/p/Paon.jpg
** Fasse le Ciel que le Concours Lépine récompense un jour un génial génie inventeur de la machine à convertir les notes en nutriments - à ce jour, manger un ampli ou une baffle, c'est d'un apport organoleptique plutôt, plutôt
*** D'accord, d'accord : ce qui est déjà - beaucoup.
**** [En cas de danger] briser la glace, désamorcer la charge explosive du souvenir en dénudant les chansons soumises à la question après en avoir émonder la face cachée puis se les réapproprier ; si le mal persiste, appeler le service public départemental d'incendie et de secours le plus proche de l'épicentre [j'ai comme le sentiment que cette dernière phrase doit être le signe qu'il est l'heure d'aller me laver la tête. De ma journée. Je disparais.]
Écrit par : H. Incorporated | jeudi, 06 août 2009
:-)
(peut être est-ce bien de pouvoir se perdre ?
Je n'ai pas cette capacité, en raisons de d'aptitudes visuo-spatiales surdéveloppées…)
Écrit par : kl loth | vendredi, 07 août 2009
J'adore le titre : quand on le prononce on en a plein la bouche.
Écrit par : Rosa | mardi, 11 août 2009
C'est vrai, j'aime tout particulièrement la langue anglaise, qui apparaît spontanément par ci par là sur ce blog…
Le travail des sonorités y est beaucoup plus facile pour moi.
J'ai toujours eu l'impression de parler le français du bout des lèvres, alors que je parle (pas très bien) l'allemand du fond du cœur…
Plein la bouche = full mouth !
A mouthfull of sounds…
Écrit par : kl loth | mardi, 11 août 2009
Après tout : pourquoi se laisser gâcher la musique par [complétez cette phrase par ce qu'il vous plaira]
com de H. Incorporated | 06.08.2009
com/com: puisqu'il est permis de compléter par ce qu'il plaît, je propose le silence .
Écrit par : michel jeannès | mardi, 11 août 2009
Je ne comprends et encore moins ne parle anglais, mais la lune est souvent ma compagne, quand le sommeil me fuit !!
Bonne journée.
Écrit par : patriarch | mardi, 11 août 2009
http://www.lamercerie.eu/indextatorluxe.html
Écrit par : michel jeannès | mardi, 11 août 2009
On ne s'en lasse pas !
Écrit par : kl loth | mardi, 11 août 2009
c'est cyclique la lune, un peu comme le boutonnage.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 11 août 2009
"Telle une petite lune en cours d'éclipse"
Témoignage cousu à un bouton dans le cadre de la Mercerie:
Je ne pourrai jamais oublier ce jour-là. Nous étions au printemps et la nature toute entière de jeunes pousses et de fleurs fraîchement écloses, embaumait les senteurs nouvelles. Il faisait si beau que que j’éprouvais cette sensation d’être un homme neuf, en totale harmonie avec les oiseaux qui distillaient en mon coeur leurs chants à la vie. Immergé dans cette douce sérénité, j’entrevoyais la puissance du Créateur à l’origine de la nature et ses mystères. Un sentiment de grande légèreté berçait mon âme. Apercevant un oiseau perché sur un arbre en fleurs, je me rendis compte qu’il était en parfaite harmonie avec son environnement, remerciant pour cela Dieu de ses bienfaits par ses chants magnifiques. La chaleur montait progressivement et je commençais à ouvrir les boutons de ma chemise afin de ressentir sur ma peau la caresse des rayons de soleil./ Au même moment où l’un des boutons passait dans la boutonnière, telle une petite lune en cours d’éclipse, un fracas épouvantable mit fin à cette douceur sereine. Les vitres de la maison explosèrent et l’oiseau que j’observais tomba au sol, mort. La peur m’envahit et tous mes membres se mirent à trembler. Attiré par le bruit de la rue, je m’y suis précipité pour découvrir un spectacle épouvantable. Des gens baignaient dans leur sang en gémissant, d’autres étaient morts. Parmi les victimes, je ne peux oublier le regard de cet enfant de douze ans touché par un éclat de roquette. Ses yeux, sur lesquels la mort étendait déjà la main, imploraient une aide qui ne venait pas. Je le vis comme ce pauvre oiseau du jardin dont le chant s’était interrompu. Les pauvres gens, sortis ce jour tout simplement pour gagner leur pain quotidien, n’avaient plus de lieu où retourner et se retrouvaient injustement victimes, blessés...Terrifié, impuissant, je n’avais d’autre ressource que celle de maudire les talibans sanguinaires qui venaient d’entrer dans la ville, et essayer de trouver un réconfort dans l’espérance de la fin de cette guerre. Une voix monta alors en moi, incontrôlable et qui hurla: “Ca suffit!Ca suffit!”....
W.A.
Écrit par : michel jeannès | mardi, 11 août 2009
Les commentaires sont fermés.