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lundi, 07 décembre 2009

le 7 décembre 2009

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Villeurbanne, 16h14

17:49 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2009-2 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : ciel, nuages |

Commentaires

Villeurbanne, banlieue de Brest

Écrit par : michel jeannes | mercredi, 09 décembre 2009

Tous les chemins mèneraient-ils à Brest, Finibus Terræ ?

Écrit par : kl loth | mercredi, 09 décembre 2009

Souviens-toi Barbara...

Écrit par : michel jeannes | mercredi, 09 décembre 2009

Souviens-toi Barbara...

Écrit par : michel jeannes | mercredi, 09 décembre 2009

Rappelle-toi, Barbara

Écrit par : Nénette | mercredi, 09 décembre 2009

Souviens toi Barbara



Souviens toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est plus le même orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien


de Jacques Prévert...

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 10 décembre 2009

Ouahhh, merci

Écrit par : Nénette | jeudi, 10 décembre 2009

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