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dimanche, 09 mai 2010

Le "book" de kl loth

Je m'applique ces dernières semaines à me constituer ce qu'on appelle un "book" d'artiste, ou plutôt un nouveau book, car j'en avais déjà réalisé par le passé. En complément des informations et documents déjà publiés sur le site d'archives kl-loth.com, dont le but est de montrer de façon exhaustive mon travail artistique, le book, lui, vise à donner un aperçu plus "synthétique" de ma pratique.

Voici donc le texte d'introduction, tentative de synthèse de mes préoccupations de ces dernières années.


KL LOTH mène actuellement une pratique hybride associant écriture, photographie et le support internet.

Ses thèmes de prédilection sont l’affectif, essentiellement la relation amoureuse, ainsi que le rapport au quotidien.

S’intéressant au vécu de chacun, à la circulation des émotions, l’artiste collecte des phrases, des images issues de la rue, des lectures ou des médias. Puis sélectionne, agence, rédige et met en forme, opérant souvent un “arrêt sur phrase”.

Un « arrêt sur phrase » qui incite à prendre le temps de s'interroger sur des phrases en apparence banales, dont la richesse sémantique, l'ambiguïté voire l'ambivalence, sont peu à peu révélées… ouvertes à la projection par chacun de son histoire personnelle.

Une volonté de maintenir la présence du vécu affectif (vie privée, intime) malgré un contexte actuel qui prône la vie en « solo » et où de plus en plus de personnes subissent une situation de précarité affective, et n'ont plus pour seule définition identitaire que leur statut par rapport au marché du travail et leur éventuelle capacité à consommer.*

Une approche de la relation inter-individuelle, en intervenant par petites touches sur différents aspects du vécu affectif, en mettant en tension différentes émotions : intensité, bonheur, excitation, doute, désespoir… un questionnement des dialogues, des interactions, jeux de séduction et de pouvoir (manipulation ?)… tout en revisitant les clichés amoureux (St Valentin…).

Les phrases choisies sont mises en scène et en subjectivité par l'usage de la couleur, et souvent confrontées à des photographies qui en précisent ou en perturbent le sens.

Le site intimate-words.net est à ce jour la destination principale de ces travaux, complété de documents préparatoires et de pistes de réflexion.

Une série de cartes postales est éditée au sein du réseau d'artistes cARTed, constituant en quelque sorte des outils relationnels que chacun peut se réapproprier.

En parallèle KL LOTH tient un blog consacré à la vie quotidienne : Daily Life.**

Simultanément KL LOTH tient un blog consacré à son expérience de la vie quotidienne : Daily Life.

Tout à la fois un carnet de notes d'artiste et un projet spécifique, Daily Life consigne grands et micro-événements du quotidien, observations de la vie en milieu urbain, citations, récensions, réflexions sur l'art, ou plus généralement les comportements humains…

C'est aussi un terrain d'expérimentation, un exercice de la spontanéité, ouvert tant aux aléas qu'à l'interactivité avec des lecteurs ou collègues artistes et écrivains, qui constituent autant de sources d'inspiration.

(Plus d'informations sur kl-loth.com, site d'archives, work in progress, qui regroupe l'ensemble des travaux artistiques et littéraires, présents et passés, souvent commentés, documentés et contextualisés)

* Ce paragraphe bien que cohérent dans ce texte est néanmoins hors-sujet par rapport à la fonction du book.
** Phrase modifiée.

01:51 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : book, art, art contemporain, communication |

Commentaires

"En parallèle KL LOTH tient un blog consacré à la vie quotidienne : Daily Life."

com/post: je dirais "à Sa vie quotidienne" ou "aux menus événements de sa vie quotidienne". Enfin, une formule mettant en exergue la dimension autoréflexive. La vie KL-Lothidienne de KL-Loth prise ou éprise dans le menu n'est pas celle d'un blogueur lambda. Peut-être préciser aussi "sa vie dans sa quotidienneté". Bref! encore un nez fort! comme dirait Riri.

Écrit par : Michel Jeannès | dimanche, 09 mai 2010

Elle conduit quoi comme auto en réfléchissant, la Kl-Loth ?

Écrit par : nénette | dimanche, 09 mai 2010

Bravo, pour ce courageux travail de synthèse !

Écrit par : L Clément | dimanche, 09 mai 2010

Merci Line !
C'est vrai que c'est toujours long et difficile de rédiger une synthèse, même si mes aptitudes à cela ont été reconnues.
L'avantage, hormis une éventuelle efficacité en démarchage professionnel, est d'aboutir à une clarification dans la tête, ce qui n'est pas rien.

Je travaille aussi sur un résumé de mon parcours artistique, toujours pour figurer dans ce dossier. Pas une mince affaire non plus…

Voilà pourquoi ce blog a été un peu moins actif ces derniers temps !

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

Michel, bienvenue en France ! (même si la France est toujours en proie à ses "démons")

Je vais réfléchir aux modifications que tu suggères (à raison).
C'est bien entendu pour tester ce texte que je l'ai publié sur ce blog. Merci encore de tes remarques.

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

Bravo. Ton travail est courageux, c'est vrai et ce que tu nous montres correspond vraiment à ta démarche, à suivre au fil du temps ; bien d'accord avec Line et d'accord aussi avec Michel, la nuance est très fine mais à ne pas oublier. (Je salue le Riri en passant de la part de la Denise) Pour ouvrir sur quelque chose de moins personnel, (sorry, ça va être un peu long) pour ma part je regretterai toujours que les artistes aient à passer par ce genre d'épreuve: la rédaction dans les formes d'un dossier ou "book" dit "professionnel", même si c'est ce qui se fait dans les milieux dits "professionnels". On ne devrait pas forcément exiger des artistes qu'ils construisent des dossiers, je ne saurai quoi proposer mais sûrement des choses + informelles, les artistes on devrait par exemple aller les chercher, les rencontrer et ne pas leur demander de dossier du tout, ou aller les "cueillir" (les recueillir) là où ils sont, qu'un artiste démarche (s'il n'a pas d'agent) personnellement ça me tue parce que ça voudrait dire qu'un artiste qui ne sait pas se montrer, rédiger un dossier ou qui n'est pas du tout dans ces mondes là (et j'en connais plus d'un) n'aura pas accès aux milieux dits "professionnels" même si son art le mérite, même s'il oeuvre depuis longtemps (et j'en connais plus d'un que toute démarche de ce style paralyse complètement), donc cela voudrait dire qu'un artiste (toujours par rapport à ces milieux) qui ne sait pas faire un dossier ne serait pas un artiste "sérieux" ni considéré comme talentueux (?). Et même "artiste sérieux" à mon sens c'est encore un mystère, mais il faut bien, (je sais), se promouvoir et là encore je trouve ça anti artistique cette idée de promotion de soi même et pourtant il faut y passer, "il faut bien" comme on dit et donc, j'émets juste le regret que l'artiste n'ait que ce choix ou plutôt ce non-choix, là. Le monde artistique ne devrait pas fonctionner comme le monde de l'entreprise, il devrait offrir plus de souplesse, enfin je vois autour de moi, des artistes surdoués pour leur art et sous-doués pour constituer des dossiers, qui sont aujourd'hui complètement découragés, car un mauvais ou moyen dossier n'invitera jamais le dit "professionnel" qui le lit, à se déplacer pour aller voir ce qui se passe dans un atelier. A moins d'un hasard mais c'est rare. Ce qui n'enlève rien à la qualité de ton book. C'était juste façon d'ouvrir une parenthèse, mais comme le sujet est un peu délicat, et que c'est de + en + dur la vie d'artiste, je referme la parenthèse et te souhaite vraiment d'être sollicitée, et remarquée, ton oeuvre patiente et ton implication le méritent, quoiqu'il advienne (avec ou sans dossier, je trouve). Courage à toi ! pour toutes les ouvertures possibles...

Écrit par : Frasby | dimanche, 09 mai 2010

je trouve ça anti artistique cette idée de promotion de soi même et pourtant il faut y passer

Frasby a raison ! faut y passer ! la preuve : je ne me suis pas rasé depuis des décennies pour avoir mieux qu'un book : une barbe de taliban !

mais, joke à part, un artiste (de n'importe quel rayon du supermarché de l'Art) qui ne se "vend" pas , ne se "voit" pas (ou lit pas , ou s'entend pas) , où existe -il ? (sauf erreur de ma part des "artistes" aussi consensuels que, Rembrandt ou Picasso ou Warhol etc etc se sont toujours savamment démerdés pour "vendre") : se sont ils "vendus" ?

Écrit par : hozan kebo | dimanche, 09 mai 2010

Loué soit celui qui sait se vendre!
Vendu soit celui dont on loue les mérites!

L'entreprise semble le modèle dominant depuis les années 80. Il n'est pas dit que ça le reste.

Écrit par : Michel Jeannès | dimanche, 09 mai 2010

Le problème soulevé par Frasby est tout à fait intéressant.

Et oui, être artiste c'est aussi un métier, même si c'est un métier qui se réinvente constamment et une pratique qui excède largement la notion de métier.

Beaucoup de gens ont une image "bohème" de ce que peuvent être les conditions de travail d'un artiste.

Cela dépend bien sûr des pratiques de chaque artiste. Quelqu'un qui fait des dessins de petit format vivra une plus grande légèreté que l'artiste qui réalise des œuvres monumentales, comme à l'extrême Christo et Jeanne-Claude qui travaillent avec toute une équipe dont des juristes pour négocier des autorisations d'intervenir de façon éphémère dans l'espace public ou privé. (cf. l'emballage du Pont-Neuf, ou du Reichtag… des années de négociations !)

Les pratiques contemporaines ("installations", multimédia etc.) requièrent souvent le recours à des entreprises pour faire réaliser les œuvres. Il faut donc être capable de faire une estimation du coût des œuvres, des devis, surtout si l'on essaie de les faire produire par des institutions ou galeries, ou d'obtenir des aides publiques.
Pour avoir une idée du travail que représente le montage d'une exposition vous pouvez lire cette interview de Patrick Scholtès, responsable technique au C****o Luxembourg :
http://www.land.lu/index.php/archive/items/la-techne-au-service-de-lart.html?page=1 (il y a quatre pages).

Le principe du dossier (ou book) est simple : il s'agit de rassembler quelques reproductions d'œuvres, accompagnées d'une biographie-bibliographie, et d'articles sur l'artiste.
Comme personnellement j'ai des compétences rédactionnelles, une petite expérience de l'édition et une formation en histoire de l'art, j'ai donc mis la barre très haut, voulant faire le meilleur dossier possible selon mes capacités.
L'idéal pour l'artiste c'est de pouvoir déléguer à des professionnels compétents ces activités qui sont extérieures à la création proprement dite. Mais les conditions financières le permettent rarement.

J'aurais bien besoin quant à moi de l'aide d'un(e) attaché(e) de presse pour réaliser le démarchage auprès des professionnels. C'est mon point faible.

Je suppose (j'espère) que les étudiants aux Beaux-Arts sont maintenant formés pour les conditions actuelles d'exercice de l'activité artistique. J'ai fait partie des premières promotions des nouveaux diplômes (DNSEP), j'ai donc passé cinq années à apprendre à parler de mon travail, c'est ce qu'on appelle la "démarche". Le niveau d'exigence s'est encore élevé depuis.

Au delà des ces aspects concrets et nécessaires de l'activité artistique, il y a aussi depuis plus de vingt ans, comme le souligne Michel Jeannès, une fascination pour le modèle de l'entreprise, ce qu'expose par exemple un cycle de conférences organisées actuellement par la Bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon (Françoise Lonardoni et Damien Béguet) :
http://php.bm-lyon.fr/phpmyagenda/infoevent3.php3?id=4591&placesel=1&
(le lien indiqué sur la page est incomplet, voir à : http://opa2008.free.fr/wordpress/ )

D'autres compétences encore sont souvent demandées aux artistes, de plus en plus éloignées de la création, comme de savoir réaliser des animations pour des publics dits "sensibles" (comprendre "en difficulté"). Là…

Et pour en revenir au problème que soulève Frasby, les débouchés extrêmement restreints dans le domaine culturel amènent à des sélections drastiques au détriment de beaucoup d'artistes qui butent par exemple… sur la réalisation d'un dossier…

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

L'exemple de Warhol cité par Hozan Kebo est tout à fait pertinent. Cet ancien dessinateur de publicités a introduit dans le travail artistique beaucoup de processus venus de l'industrie, des médias, de la publicité, du star-system…

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

"En parallèle KL LOTH tient un blog consacré à la vie quotidienne : Daily Life."


com/post: pourquoi "en parallèle"? La vie quotidienne n'est pas en parallèle. Il serait plus juste de dire "en central".

Écrit par : Michel Jeannès | dimanche, 09 mai 2010

L'art du faire ça voir.

Écrit par : Michel Jeannès | dimanche, 09 mai 2010

com/post : beaucoup de gens ont une idée "bohème" de ce que peuvent être les conditions de travail d'un artiste... je dirais qu'il ne suffit pas d'avoir "fait" les beaux-arts pour "être" un artiste, ni même passé son diplôme. Pour moi, simple lectrice, un artiste c'est quelqu'un qui a une pratique, un atelier aussi, un lieu dédié à cette pratique. Et parmi mes amies artistes, l'une enseignante en lycée, l'autre enseignante en association, la troisième artiste textile, je n'en connais aucune qui puisse vivre de sa passion. Elles enseignent pour passer le don, pour transmettre, ce sont des artistes secrètes. Pour deux d'entre elles, de temps en temps, une exposition, une exposition de soi, bien sûr...

Écrit par : Nénette | dimanche, 09 mai 2010

S'il faut avoir un atelier pour être un artiste, alors je n'en suis pas un bien que je ne fasse que ça, puisque je n'ai pas d'atelier (!).
Je travaille à partir de mon mac, de mon iPhone et de mon appareil photo… dans mon appartement (envahi par les livres) ou encore à l'Hôtel Métropole à Metz.

Le texte ci-dessus, par exemple, a été écrit selon les moments dans mon appartement, au Red House à la Croix-Rousse, et à la Brasserie Paulaner près de la place Bellecour…

Et le plus connu des artistes français contemporains, Daniel Buren n'en serait pas un non plus selon ton critère, puisqu'il réalise toujours ses œuvres sur place, "in situ" dans le lieu d'exposition.

Alors ?

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

Alors, tu es une artiste "bohème" (quel chouette mot) ou "nomade" (no-mad) n'est-ce pas ? et tu es aussi branchée (vieux mot) si tu as un i-Phone, un appareil qui permet d'étirer les photos, de faire des caricatures à partir des visages par exemple. D'autre part, Buren ne me semble pas être le plus connu des artistes français contemporains, enfin, c'est un artiste de l'extérieur, de l'espace public. Bon, c'est vrai que j'aime la couleur, c'est une question aussi de physiologie, on voit plus les formes ou plus la couleur, je crois, selon l'oeil qu'on a. Je vois bien les couleurs, j'y suis très sensible, mais pas bien les formes et les proportions, donc très difficile de dessiner juste, de percevoir les 3 D par exemple. Donc, je ne serai jamais une artiste... mais une lectrice...

Écrit par : Nénette | dimanche, 09 mai 2010

Bohème non, tout au plus "bourgeois bohème" (de souche).
Nomade, par la force des choses.

Un atelier, c'est cher, pas cosy, et quelle perte de temps dans les transports en commun ! Et comme je travaille tard dans la nuit…

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

Dessiner juste, il y a des trucs, des méthodes, pour cela, ça s'apprend…
Mais je n'enseigne plus le dessin depuis longtemps.
Et je ne dessine plus non plus… (travailler dans l'enseignement a achevé de me dégoûter du dessin)

Écrit par : kl loth | dimanche, 09 mai 2010

"J'aurais bien besoin quant à moi de l'aide d'un(e) attaché(e) de presse pour réaliser le démarchage auprès des professionnels. C'est mon point faible."

com/com: une attachée de presse s'occupe surtout de la communication et comme son nom l'indique, des relations avec la presse, non? Pour les relations avec les professionnels de la profession, ce doit être un agent. Mais comme on sait, l'agent ne fait pas le bonheur. Et puis, un agent pour démarcher des galeries, il doit falloir être déjà sacrément inséré dans l'art-business, auquel cas on n'a plus besoin de rien. donc la notion de "point faible" ne tient pas. KL-Loth fait ce qu'elle fait dans la niche écolomique qu'elle s'est créée sur le net et basta.

Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 10 mai 2010

Crévindiou! c'est-y que la Marcelle et la Madeleine elles voudraient aussi un agent adoucissant pour point s'amôcher les paluches quand elles frottent bon train!! Mais elle va me les faire syndiquer, à force d'avoir des idées sautegrenouilles, cette KL!

Écrit par : Riri | lundi, 10 mai 2010

"Simultanément KL LOTH tient un blog consacré à son expérience de la vie quotidienne : Daily Life."

com/com: Mouias, c'est déjà mieux, mais moi j'dirions que c'est le blog qui est au centre, le noyau dur et vivace, en bête de somme!
C'est bien là qu'on s'usurpe et fassions le ménage de printemps. L'archivité du travail passé et la mélancolie, c'est son musolée à la Loth. Le vif de son sujet il blogue au quotidien.
Ce s'rait moué que je dirions donc:

Je tiens un blog dailycieux, enchassé dans une gangue de vieil homme dont point n'arrive à me débarrasser, comme dit l'autre Martin qui fait l'éloge de l'apostat!

Écrit par : Riri | lundi, 10 mai 2010

Crévindiou, que voilà un com pour vous dire que je savions boien ce que je disions:
http://www.seuil.com/fiche-ouvrage.php?EAN=9782021012576

ça veut point dire qu'il faut tout jeter le bain avec l'eau du bébé. la Madeleine et la Marcelle, par exemple, c'est de l'irremplaçable! D'ailleurs, elles m'apostasent le vieil homme et le remettent à neuf à chaque prime-time des mouettes!

Écrit par : Riri | lundi, 10 mai 2010

"Le site est à ce jour la destination principale de ces travaux, complété de documents préparatoires et de pistes de réflexion."

com/post: si l'on considère que "le médium est le message", les travaux et leur publication en ligne sont équivalents. Or, l'idée de "destination" implique, par définition, une distance. Je proposerais plutôt quelque chose comme: "KL_Loth construit le site intimate-words.net à partir de ...(doc, travaux préparatoires, notes, etc)
Travailler en ligne abolit le rapport qui a pu exister autrefois entre atelier et lieu d'exposition ou entre manuscrit et publication. le lieu d'expression/exposition/publication de KL-Loth est on line, avec quelques éléments IRL, tels que les cartes Carted qui explorent le medium carte postale et ses enjeux dans la réception.

Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 10 mai 2010

Et voilà Riri qui voit des ânes partout, çui-là !

Écrit par : Nénette | lundi, 10 mai 2010

"S’intéressant au vécu de chacun, à la circulation des émotions, l’artiste collecte des phrases, des images issues de la rue, des lectures ou des médias. "(post)

com/post: proposition: s'intéressant à l'expression du vécu (ou à la manière dont s'exprime le vécu) , l'artiste collecte des phrases.

Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 10 mai 2010

"Je suppose (j'espère) que les étudiants aux Beaux-Arts sont maintenant formés pour les conditions actuelles d'exercice de l'activité artistique. " (com de KL-Loth)

com/com: les étudiants devraient être formés, plutôt qu'à s'adapter au contexte mercantile de manière plus ou moins servile, à en prendre la mesure et en démonter les effets pervers, notamment la soumission. En ce sens, il n'est pas certain que les écoles d'art forment des artistes.

Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 10 mai 2010

Les carnets de notes d'artiste, ça, ça me fascine. Je ne connais rien d'aussi vivant... enfin, précisons qu'il s'agit des carnets de notes d'adultes, pas des carnets scolaires, quoi que... Lorsque nous étions enfants, on s'amusait bien, à la fin des carnets de notes scolaires, à mettre des petites appréciations perso, dans les pages restantes, pour faire enrager nos frère et soeur, style : manque d'ordre, pourrait mieux faire, on jouait au petit prof

Écrit par : Nénette | mercredi, 12 mai 2010

Les artistes jouent très vite au petit prof!

Écrit par : michel jeannès | mercredi, 12 mai 2010

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