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samedi, 29 mai 2010

La sincérité d'un blog (Jean-Paul Kaufmann)

"Dans un premier temps, et très intuitivement, la sincérité d'un blog se ressent assez vite, spécialement à partir du style. Une majorité de blogs a pour fonction première pour son auteur de parvenir à mieux se connaître, sous le regard des autres. Ce qui l'entraîne dans une logique de dévoilement et d'audace dans la franchise. D'autant que le public (qui par son nombre alimente la reconnaissance et l'estime de soi) ne s'élargit qu'à la mesure de cette audace — et de la sincérité perçue —, dont il essaie de contrôler la réalité. Le blogueur qui trompe son monde perd souvent son public."
(Jean-Paul Kaufmann, Sex@mour, Armand Colin, 2010, p. 199)

Un extrait d'un livre dont je reparlerai probablement, concernant la notion de "sincérité" d'un blog, ici nécessaire à JP Kaufmann pour pouvoir utiliser des éléments de blogs comme informations crédibles dans le cadre de sa réflexion à caractère sociologique.

Mais Daily Life, qui est avant tout une sorte de carnet d'artiste, a affaire à une autre "sincérité", puisque l'intime ne fait qu'y affleurer dans le cadre d'un projet artistique…
Qu'en pensez-vous ?

10:59 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : blog, sincérité, style, audace, jean-paul kaufmann |

Commentaires

"l'ami sincère, l'ami Singer!"

Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mai 2010

"l'ami sincère, l'ami Singer!"

Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mai 2010

"l'ami sincère, l'ami Singer!"

Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mai 2010

et voilà, en plus de bégayer, j'ai trégayé!!
Cliqué trois fois car le bouton ne répondait pas!

Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mai 2010

Belle rafale de commentaires !

Écrit par : kl loth | samedi, 29 mai 2010

D'ailleurs, pour un slogan publicitaire, le martèlement s'impose, non ?

Écrit par : kl loth | samedi, 29 mai 2010

L'Art, surtout contemporain, n'est -il pas toujours de l'intime?

Écrit par : Arthémisia | samedi, 29 mai 2010

Je ne pense pas… il y a aussi des artistes qui travaillent sur d'autres thèmes, comme l'entreprise, le lien social…
À moins que l'on ne considère leur implication ?

Écrit par : kl loth | samedi, 29 mai 2010

hum: le lien social n'est pas un thème!
soit on est engagé dans le monde, soit on travail sur (acerca de ) et "acerca de" c'est à côté de la plaque.

Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mai 2010

"pour un slogan publicitaire, le martèlement s'impose,"

com/com: le m'harcèlement, hélas trop souvent!

Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mai 2010

Oui, tout à fait, c'est ce que je voulais dire : ce n'est pas de leur intime dont les artistes parlent toujours mais quoi qu'ils fassent ils mettent tjs de lui dans leur travail.
Ou alors ils sont sociologues, ethnologues, psychologues.....

Écrit par : Arthémisia | dimanche, 30 mai 2010

"Ou alors ils sont sociologues, ethnologues, psychologues..."

com/com: je trouve ce "ou alors" hors de propos. Les chercheurs ou cliniciens en sciences sociales nourrissent leurs observations ou/et interventions de leurs singularités (s'agit-il pour autant d'"intime"?) de la même manière qu'un artiste et il est maintenant assez admis que l'émergence de observateur modifie le système observé.

Écrit par : michel jeannès | lundi, 31 mai 2010

Je recommande la lecture de : Philippe CORCUFF, La Société de verre. Pour une éthique de la fragilité, Armand Colin, 2004 ; 1ère éd. 2002.

http://www.sceren.fr/revuedees/notelecture/200308-08.htm
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/pub/corcuffphilippesocietedeverre_.htm

On peut y lire dans les remerciements, page 13 :
"Imperceptiblement, des sourires et des déchirures singulières planent nécessairement dans ces investigations existentielles qui ne sont pas désincarnées. Les traces de mes ravissements comme de mes peines de cœur se sont ainsi faufilées dans certains passages ; certaines se reconnaîtront (peut être)."

Écrit par : kl loth | lundi, 31 mai 2010

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