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dimanche, 25 juillet 2010

White Stripes…

WhiteStripes.jpg
À l'angle de la rue François de Curel et de l'avenue Foch, à Metz…
© kl loth 2010

Post-scriptum : c'est bien entendu aux White Stripes (rayures blanches) que ce billet fait allusion. (Auteurs notamment du morceau "Hardest Button to Button")
Et en lisant le commentaire de Michel Jeannès ci-dessous, je pense tout à coup au costume rayé des bagnards… on n'est pas loin là encore des "pyjamas" rayés des camps de concentration. Mais de toute façon le travail n'est-il pas étymologiquement une torture (tripalium ?).
(de mémoire) L'historien Michel Pastoureau, dans son livre L'Étoffe du diable, une histoire des rayures et des tissus rayés (éditions du Seuil, collection Point Essais, Paris, 1991) fait un lien entre l'extrême visibilité des rayures et des lumières discontinues (utilisées pour prévenir de dangers potentiels), et leur usage discriminant, tant envers les lépreux que les prostituées, ou encore les prisonniers.
Et je ne résiste pas au plaisir de vous transmettre cette citation de Picasso qui se trouve dans le livre de Pastoureau : "Pour être un artiste, il faut se zébrer le cul !".

23:28 Écrit par kl loth dans formes & couleurs, Lübecker Hütchen | Lien permanent | Commentaires (5) |

Commentaires

Le monde enchantié de KL-Loth. Trois fées en chapeaux penchées sur un berceau. Il y a sans doute, tel dans l'Angelus de Millet, de l'enfant mort sous les patates (si je puis dire).

Depuis que cette série a commencé par le cône de Lili(puti)an Bourgeat, je commence à les voir comme des cheminées d'usine, avec la connotation mortifère des fours crématoires. Rappelons pour mémoire que la Gestapo avait son siège à l'ecole de Santé.
A Lübeck, une danse macabre fameuse:
http://www.lamortdanslart.com/danse/Allemagne/Lubeck/dm_lubeck.htm

Écrit par : michel jeannès | lundi, 26 juillet 2010

De Stijl est le deuxième album du duo rock The White Stripes paru en 2000. Cet album se compose de treize morceaux aux sonorités à la fois garage, blues et folk à l'occasion.

De Stijl (prononcer [də.'stɛil], en néerlandais « le style ») est une revue d'art plastique et d'architecture, publiée de 1917 à 1928, sous l'impulsion de Piet Mondrian et de Theo van Doesburg. Par extension, De Stijl désigne tout un mouvement artistique, issu du néo-plasticisme et ayant profondément influencé l'architecture du XXe siècle (en particulier le Bauhaus, l'Avant-garde, le style international).
L'ambition de De Stijl a été de donner un sens nouveau aux arts en les rapprochant autour du désir de destruction du figuratif, et d'utilisation de couleurs et de formes « pures ». La perfection de la machine, la vie en collectivité et l'anonymat des méthodes de travail à cette époque les ont beaucoup influencé.

la 13 eme chanson de l’album De Stijl
Your Southern Can Is Mine (Blind Willie McTell)

http://www.deezer.com/listen-939334

Écrit par : hozan kebo | lundi, 26 juillet 2010

"Depuis que cette série a commencé par le cône de Lili(puti)an Bourgeat, je commence à les voir comme des cheminées d'usine, avec la connotation mortifère des fours crématoires." (Michel Jeannès)

com / com : je viens de compléter plus haut le billet, suite à ce commentaire.

Les cheminées d'usine… mais oui, le cône de Lilian Bourgeat est justement situé à côté d'une usine d'incinération.
Allez zou, il faut que je publie la photo adéquate !

Écrit par : kl loth | lundi, 26 juillet 2010

Bien l'album "De Stijl" !
(je ne les connais pas encore tous)

Et je ne connaissais pas non plus la dans macabre de Lübeck…

Écrit par : kl loth | mardi, 27 juillet 2010

Et je ne connaissais pas non plus la dans macabre de Lübeck…"

com/com: ce e fantôme à la dans(e) signe une disparition. Comme quoi la peste et les bombardements des survivants des camps, ça laisse des traces en creux.

Écrit par : le coquillologue | mardi, 27 juillet 2010

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