samedi, 05 mars 2011
Des barrières à franchir ?
Sur la place de la Croix-Rousse à Lyon…
ou encore à la station de tramway Insa-Einstein à Villeurbanne…
© kl loth 2011
02:29 Écrit par kl loth dans de visu, formes & couleurs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : ville, urbain, signalisation, barrière, obstacle |
Commentaires
Un empilement de barrières n'est pas une barrière, tout comme un empilement de chaises n'a pas la fonction commune du siège.
Des barrières à s'affranchir peut-être?
Écrit par : michel jeannès | samedi, 05 mars 2011
Ces barrières m'ont semblé une métaphore de la vie, avec ses coups durs qui tombent sans relâche…
Mais ça m'a semblé gnagnan et moralisateur de mettre trop en avant cette possible lecture. D'où cette formulation du titre avec point d'interrogation !
Il y a des amateurs de courses d'obstacles. Je n'en suis pas !
Écrit par : kl loth | samedi, 05 mars 2011
com/com: je le vois bien ainsi mais comme métaphore de la vie, ces barrières constituent un potentiel de protection plutôt que des coups durs. Je les vois dans le registre de la réparation, du chantier, de la créativité. Sorry, mais j'ai un ange gardien très efficace alors j'ai des difficultés à partager les visions du PS (Pessimisme Spontané).
Écrit par : michel jeannès | samedi, 05 mars 2011
Écrit par : kl loth | samedi, 05 mars 2011
Un autre blogueur prenant les mêmes photos aurait pu titrer " De nouveaux travaux en perspective?" , aussi le point d'interrogation n'y est pour rien!
Écrit par : michel jeannès | samedi, 05 mars 2011
Chacun peut projeter ce qui lui semble cohérent sur ces photos.
Écrit par : kl loth | samedi, 05 mars 2011
com/com: c'est exactement ce que je dis. L'auteur-interprète des photos a projeté son pessimisme dans sa rencontre à ce tas de barrières , et c'était tout à fait son droit. Y'a pas à être angéliquement gai, "vindzou!" (comme dirait Riri)
Écrit par : michel jeannès | samedi, 05 mars 2011
Non ?
Écrit par : kl loth | dimanche, 06 mars 2011
com/com: Exactement! tout comme le paranoïaque confine à la lucidité. Mais je ne vois rien de "réaliste" à vouloir franchir un tas de barrières et de panneaux de sécurité bien rangés en prévision d'autres usages.
Je précise aussi comme commentateur du blog qu'il est porté à ma connaissance une réalité de second ordre, à savoir l'image d'une pipe et sa légende (pour effeuiller Magritte au passage). La photo est donc un choix subjectif ainsi que le texte du post. Le com s'accorde ou discorde dans l'intersubjectivité.
Peut-on pour autant arriver à une définition "objective" ( c'est à dire , selon la formule de Maturana: en mettant la subjectivité entre parenthèses) des barrières de sécurité ( à franchir ou ne pas, s' affranchir ou ne pas)?
Il me semble donc que, en entrevoyant dans le tas de barrières de sécurité une métaphore de la vie et des difficultés, l'auteur a 1) transformé ces barrières-ci en barrières de steeple-chaise ou barrières d'obstacle et donc dénaturé ou détourné la fonction des objets
2) anticipé sur des épreuves (au sens sportif) à venir en étayant sa réflexion sur les épreuves passées. En ce sens, l'auteur n'a pas considéré le tas de barrières, celle-ci étant rangées, mais plutôt déployées. La masse de barrières a été rapportée à une masse de difficultés.
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 06 mars 2011
(*) pour" filer la métaphore" (autre ouvrage conseillé par la maison)
http://www.musee-dauphinois.fr/1744-filer-la-metaphore-la-mercerie.htm
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 06 mars 2011
Les commentaires sont fermés.