samedi, 16 juillet 2011
Les grands espaces…
Aujourd'hui, j'ai eu à aider une dame agoraphobe à traverser la place Antonin Poncet…
23:56 Écrit par kl loth | Lien permanent | Commentaires (5) |
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Aujourd'hui, j'ai eu à aider une dame agoraphobe à traverser la place Antonin Poncet…
23:56 Écrit par kl loth | Lien permanent | Commentaires (5) |
Commentaires
J'espère que tu l'as abandonnée au milieu du gué! Faut pas qu'elle se mette dans la dépendance et pour récupérer ses ressources, rien de tel que de n'avoir qu'une moitié du chemin à faire.
Écrit par : michel jeannes | dimanche, 17 juillet 2011
Tiens, ça fait penser à l'histoire du scorpion et de la grenouille !
http://www.youtube.com/watch?v=ugmy_zlyPoQ
Fable qui est aussi contée de façon très savoureuse par John Malkovitch, mais je ne sais plus dans quel film !
Pour en revenir à l'agoraphobie, c'est vrai que j'ai pensé tout de suite après avoir quitté cette dame, trop tard donc, à lui filer l'adresse d'un psy spécialisé dans ce type de problèmes…
Écrit par : kl loth | dimanche, 17 juillet 2011
"c'est vrai que j'ai pensé tout de suite après avoir quitté cette dame, trop tard donc, à lui filer l'adresse d'un psy spécialisé "
com/com: si elle demande de l'aide pour traverser la place, elle ne demande peut-être pas plus. Sa phobie lui sert peut-être à demander de l'aide et à rencontrer des inconnus auxquels elle ne s'attache pas. Le symptome a une fonction et heureusement qu'il y a des bénéfices secondaires. Mais tu dois certainement pouvoir aller parler de ta capillonégrophobie à ce spécialiste émérite. Il est très fréquent que les capillonégrophobes traversent des places encombrées par des hommes bruns et frisés, aussi les disciplines ont tendance à se confondre.
Écrit par : michel jeannes | dimanche, 17 juillet 2011
"j'ai eu à aider "
com/post: selon un récent post ("Choisir un mot", 10 juillet), ""Choisir un mot plutôt qu'un autre est toujours un acte politique.". On peut alors légitimement se demander à quoi correspond le choix de cette formule "avoir à aider" , plutôt que le simple "aider". L'auteur aurait, en effet, pu dire " Ce matin, j'ai aidé une dame agoraphobe...". La narration de l'aventure n'en aurait pas moins été palpitante . "Avoir à faire", en "l'occurence avoir à aider" implique une charge, presqu'une obligation, mot qui en finance désigne une dette. Et effectivement, la vie sociale comporte certaines responsabilités, comme le "prendre soin", (care) des plus faibles. Nous "avons à aider" à traverser la rue à l'aveugle, à céder sa place à la personne âgée ou à la jeune femme enceinte... Il y a de l'extraordinaire dans le fait de rencontrer une personne souffrant d'agoraphobie, la peur de la foule, et de se retrouver, de fait, en pleine capacité d'affronter sans heurt, un espace problématique pour l'autre.
En déplaçant un tout petit peu la question du handicap, sur la pauvreté qui en est un autre, le mendiant a pour fonction de nous interroger sur notre générosité. Ce matin, j'ai eu à donner une pièce...
Écrit par : le coquillologue | dimanche, 17 juillet 2011
Oui, c'est quelque chose que je subis, du moins le fait qu'à vue d'œil j'inspire confiance ("le look sympa" comme l'a dit quelqu'un une fois), donc on me sollicite plus souvent que d'autres pour donner de l'argent (ce que je refuse, ayant moi-même des soucis d'argent) ou…
Là, j'ai accepté, ayant tout de suite compris le problème de la dame… car que quelqu'un demande de l'aide pour traverser une place, ça doit en surprendre plus d'un !
Et j'ai réussi à ne pas me faire accaparer par la suite (la dame ayant commencé à raconter l'un de ses problèmes…), la laissant en compagnie d'autres personnes à son arrêt de bus.
Personnellement je suis assez mal à l'aise avec les sols "transparents" ou autres situations du même genre, mais je ne cède pas, j'y vais quand même… même si une fois quelqu'un s'était rendu compte que je peinais à monter l'escalier du Carré d'art à Nîmes ;-)
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2010/05/26/centre-pompidou-metz.html
Et autre situation inconfortable pour moi : devoir aborder un inconnu dans la rue, ce qui m'est arrivé en Espagne, car mon compagnon de voyage ne parlait pas la langue du pays… et comment avouer que je ne suis pas à l'aise a priori avec les gens aux cheveux foncés (!!!)… moment de panique jusqu'à trouver un passant blond (!), à qui demander ¿ Dondé están los Correos ?
Bon, en fait, j'excelle à lire les plans de ville et cartes routières…
Donc là, pour en revenir à la dame, effectivement, c'était intéressant d'être de l'autre côté du problème, juste en observateur.
Écrit par : kl loth | dimanche, 17 juillet 2011
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