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samedi, 27 août 2011

La ville comme remède à nos souffrances intérieures (Orhan Pamuk)

"Pour ma part, je n'étais pas préparé à la tristesse, prix à payer pour voir la ville ; peut être même que, grâce à l'enfant joueur et heureux qui sommeillait en moi, j'étais la personne d'Istanbul la plus éloignée de la tristesse ; aussi je ne voulais pas m'habituer à ce sentiment et, au fur et à mesure que j'en sentais en moi la présence, je ne l'admettais pas, je courais inquiet et souhaitais me réfugier dans la seule « beauté » d'Istanbul. Comment donc la beauté d'une ville, la richesse de son histoire ou bien ses mystères pourraient-ils être des remèdes à nos souffrances intérieures ? Peut être aussi que la ville où nous vivons, tout comme notre famille, nous l'aimons parce que nous n'avons pas d'autre solution ! Mais il faut inventer les lieux et les raisons à venir de notre amour pour elle."

(Orhan Pamuk, Istanbul. Souvenirs d'une ville, Gallimard, traduit du turc par Samas Demirel, Valérie Gay-Aksoy et Jean-François Pérouse, 2007, pp. 418-419)

Voilà qui donne à réfléchir… J'y reviendrais probablement pour développer ce que j'en pense à partir de mon expérience…

14:17 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ville, tristesse, amour de la ville, orhan pamuk, pamuk |

Commentaires

"J'ai mal à ma ville" (pour paraphraser un titre de Michel Lemay: "J'ai mal à ma mère".

http://www.lesocial.fr/ecrits/affi_img.php3?image=396&annonce=814

Écrit par : michel jeannès | samedi, 27 août 2011

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