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dimanche, 02 septembre 2007

Investir massivement

J'évoquais précédemment, dans un commentaire de la note "Dirty Kiss", l'influence des processus économiques dans l'art contemporain, voici une précision :

"Autres nouveaux acteurs, les gérants de hedge funds, les fonds spéculatifs. Ils ennobliraient par l'art un argent gagné dans des conditions qui font frémir certains économistes. Mais ils sont également capables de transférer dans le domaine du marché de l'art les recettes qui ont fait leur fortune en bourse, n'hésitant pas à spéculer avec la peinture comme s'il s'agissait de devises ou de taux obligataires. Et pour cela, l'art contemporain est une mine, plus que l'art ancien. En effet, point n'est besoin d'attendre qu'on découvre, dans un hypothètique grenier, le prochain tableau oublié de Raphaël. Il suffit d'investir massivement sur de nouvelles signatures, que l'on revendra lorsque leur cote sera au plus haut"
[…]

"Le commerce de l'art est le dernier grand marché non régulé", déclarait en 2005 Peter R. Stern, procureur à Manhattan, à la revue Artnewspaper. Ce qui n'est pas pour effrayer, bien au contraire, des financiers qui s'estiment corsetés par les règles de la Bourse.
(Harry Bellet et Emmanuel de Roux, "Les nouveaux collectionneurs", Le Monde, 17/07/07)

14:35 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art contemporain, économie, collection d'art, spéculation |

Commentaires

Pour une certaine part, les marchés "dérégulés" le sont certainement par le blanchiment des narcodollars et autres trafics d'armes ou de chair humaine. En termes de peinture, le blanchiment serait proche du "repentir" consistant à recouvrir de blanc une partie du tableau avant de repeindre.
Echange monochrome blanc contre une ligne de coke de quinze kilomètres.

Écrit par : michel jeannes | vendredi, 07 septembre 2007

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