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lundi, 08 février 2010

Justifier tout ? (F. Aubenas et M. Benasayag)

"Que cela nous plaise ou non, la chose économique serait ainsi devenue le véritable climat de nos contrées, aussi insoumis et tyrannique que le soleil ou la pluie, et auquel nos vies sont désormais soumises, sans espoir de changer de latitude. Économie, voilà le mot qui désormais peut servir à tout, expliquer tout, justifier tout. Dès que quiconque développe un projet, il est rappelé à l'ordre : l'œil de Dieu le regarde. Les lois du marché l'encerclent. La production et ses mécanismes le tenaillent. S'il veut paraître un peu sérieux, tout alternatif doit donner des gages : employer quelques mots sacrés, économiques. De toute façon, qu'importe : c'est juste pour éprouver sa soumission.

Car, quelle que soit la pratique imaginée et développée, tout se passe comme si le seul principe de réalité était désormais celui de l'économie."

(Florence Aubenas et Miguel Benasayag, Résister c'est créer, éd. La Découverte, éd. consultée 2005, p. 97 ; 1ère éd. 2002)

Face au constat ci-dessus, ce livre propose et développe des pistes de résistance.

15:06 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : économie, politique, résistance, actin, création, société |

dimanche, 02 septembre 2007

Investir massivement

J'évoquais précédemment, dans un commentaire de la note "Dirty Kiss", l'influence des processus économiques dans l'art contemporain, voici une précision :

"Autres nouveaux acteurs, les gérants de hedge funds, les fonds spéculatifs. Ils ennobliraient par l'art un argent gagné dans des conditions qui font frémir certains économistes. Mais ils sont également capables de transférer dans le domaine du marché de l'art les recettes qui ont fait leur fortune en bourse, n'hésitant pas à spéculer avec la peinture comme s'il s'agissait de devises ou de taux obligataires. Et pour cela, l'art contemporain est une mine, plus que l'art ancien. En effet, point n'est besoin d'attendre qu'on découvre, dans un hypothètique grenier, le prochain tableau oublié de Raphaël. Il suffit d'investir massivement sur de nouvelles signatures, que l'on revendra lorsque leur cote sera au plus haut"
[…]

"Le commerce de l'art est le dernier grand marché non régulé", déclarait en 2005 Peter R. Stern, procureur à Manhattan, à la revue Artnewspaper. Ce qui n'est pas pour effrayer, bien au contraire, des financiers qui s'estiment corsetés par les règles de la Bourse.
(Harry Bellet et Emmanuel de Roux, "Les nouveaux collectionneurs", Le Monde, 17/07/07)

14:35 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art contemporain, économie, collection d'art, spéculation |

dimanche, 07 mai 2006

Pingre ou futé ?

Place Lyautey, à proximité du marché aux plantes, deux "commères" sur un banc. Elles parlent d'une riche genevoise qui rechargeait des pots de marque réputée avec de la très basique crème Nivea.

Elle avait une "peau de bébé" !

18:15 Écrit par kl loth dans comportements… | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astuce, anecdote, pingrerie, économie, radin |