lundi, 13 juillet 2009
Famine
Vu au centre-ville de Metz, place Saint-Jacques, face au Marché de Noël, le 29/11/2008
00:11 Écrit par kl loth dans Metz encore, street art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : pochoir, stencil, street art, faim, famine, tiers monde | 
Commentaires
Écrit par : Arthémisia | lundi, 13 juillet 2009
Inciter à un rapprochement vers le mode de pensée religieux n'est pas du tout mon propos.
Certes la défiance qu'on y prône vis-à-vis des biens matériels est fondée, mais de là à adhérer à un certain nombre d'autres choses… non !
Merci Arthémisia de ton passage et de l'intérêt que tu portes à mon blog !
Écrit par : kl loth | lundi, 13 juillet 2009
Les "réactions" auraient été différentes alors que l'image aurait été la même .
Qu'en conclure sinon qu'une image (une photo en particulier" n'a pas de "sens" ? ou plutôt pas de sens unique ?
et aussi que les mots nous tendent leurs perches trompeuses : "marché" "noel" , chacun embraye sur ces vocables avec les connotations qu'il lui suggère .
Imaginons (encore) cette image avec ces légendes : "we can't do it" ou "Michael Jackson will never die" !
ah la la ! prise de tête ! envie de ne prendre que des photos de bouteille de vin et de limiter ma prise de parole à "allez ! un petiot dernier pour la route" : nulle confusion "interprétative" (bien que ?????)
sorry pour la longueur de ce "commentaire" (qui de surcroit "enfonce des portes ouvertes" - j'adore cette expression)
Écrit par : hozan kebobo | lundi, 13 juillet 2009
Une photo très impressionnante.
que je n'aimerais pas trouver sur ma porte... (même si le marché de Noel est en face de ma maison , je ne me sentirais pas si dégagée)
A Paris j'avais vu un graff tel, (d'un dessin quasi similaire) un visage humain sur lequel se superposait une tête de mort le message était clair, il y avait une flêche juste au dessus du graff qui indiquait nettement la plaque d'un neurologue.
Mais sur cette porte précisément ce n'est pas une image juste.
Sauf si l'observateur précise "face au marché de Noël" une légende que chacun lira differemment ...
(d'où de probables "oops !")
Écrit par : frasby | lundi, 13 juillet 2009
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans la démarche de composition de ton article, c’est, un peu à façon des travaux de KOSUTH, la limitation que tu crées pour l’image en l’entrainant dans une démarche philosophique (qui peut être religieuse également aussi, j’en conviens) par le simple ajout de mots.
D’œuvre ouverte (cf Umberto ECO…je suis en plein dedans) tu en fais quelque chose de beaucoup plus fermé et dirige bcp plus la pensée de tes lecteurs/spectateurs.
Et évidemment MAGRITTE…
…Analyse et non, jugement de valeur…bien au contraire d’autant plus que ton blog est toujours un voyage intensément réflexif.
Écrit par : Arthemisia | mardi, 14 juillet 2009
Écrit par : michel jeannès | mardi, 14 juillet 2009
Les amis s'en vont…
Écrit par : kl loth | mercredi, 15 juillet 2009
Une obsession peut être.
Parfois aussi je le fabrique le sens, ou j'en retire parfois, pour donner une perspective plus fictionnelle.
Je ne connais rien de la scène streetart à Metz. Je n'y ai pas encore vu beaucoup de graffs intéressants. Manque d'artistes ou zèle de la Ville à nettoyer ?
Pour le moment, c'est le seul stencil (pochoir) que j'y ai trouvé.
Je ne sais rien de plus. Le jeu de piste ne fait que commencer là-bas pour moi.
Ne fêtant pas moi-même Noël depuis longtemps, cette fête n'a pour moi plus guère de signification. Je suis juste le spectateur de cette folie (cadeaux, nourriture)…
Alors j'ai indiqué simplement la localisation.
Le marché de Noël était une hypothèse, à supposer que le graff ait été fait à cette intention… Ce que bien sûr rien ne prouve.
Si c'était le cas, j'imagine que ce serait plutôt en lien avec une approche politique (anticapitaliste ? anticonsumériste ?).
Arthémisia, Hozan, vos commentaires sont particulièrement intéressants. Je reviendrais préciser ma pensée plus tard, à tête reposée.
J'adore Kosuth !!!
Et ma volonté n'est pas de limiter l'image en imposant une lecture. C'est plutôt que ma réflexion sur l'image est motrice de mon approche.
Mais il me semblait par mon laconisme laisser beaucoup de possibilités au regard de l'autre. J'ai eu un témoignage de visiteur dans ce sens.
J'ai lu il y a plusieurs années L'Œuvre ouverte d'Umberto Eco, mais je n'ai pas beaucoup accroché. Je l'ai reçu comme une approche datée concernant plutôt l'art des années 50.
Pourtant je sais que ce livre a compté pour Daniel Buren. Donc pas si daté que ça !
Merci à tous deux de vos commentaires.
À suivre,
Écrit par : kl loth | mercredi, 15 juillet 2009
com/com: je me souviens avoir arpenté Metz sans trouver de boutons et avoir déduit que les trottoirs étianet trop propres. Excès de zèle nuit au poète qui coud son itinéraire.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 15 juillet 2009
Voir ici : http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2010/12/19/thtf-la-bas.html
Écrit par : kl loth | samedi, 25 décembre 2010
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