lundi, 20 décembre 2010
THTF là-bas…
"Je ne connais rien de la scène streetart à Metz. Je n'y ai pas encore vu beaucoup de graffs intéressants. Manque d'artistes ou zèle de la Ville à nettoyer ?
[…] Je ne sais rien de plus. Le jeu de piste ne fait que commencer là-bas pour moi."
(kl loth, 15 juillet 2009, commentaire sur ce blog du billet "Famine")
Depuis j'ai eu l'occasion d'arpenter davantage de rues et de découvrir de surprenants paste-ups réalisés par le duo de "cultivateurs de crayons" THTF, Two hands Two Fingers. Ces œuvres ont une forte identité, et n'ayant guère de concurrence à Metz, elles modifient la perception que l'on a de la ville par des notes d'humour et un appel à l'imaginaire…
Je vous laisse apprécier.
Une exposition est prévue en février prochain à la galerie ToutouChic à Metz (à suivre).
(annotation anonyme : AIMEZ-VOUS TOUJOURS / NE TRAVAILLEZ JAMAIS)
Street art by THTF
billet et photos © kl loth 2009 et 2010
04:52 Écrit par kl loth dans Metz encore, street art | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : paste up, street art, streetart, thtf, murs, ville, art, art contemporain, urbain, dessin |
Commentaires
"Une exposition est prévue en février prochain à la galerie ToutouChic à Metz (à suivre)."
com/Post: c'est toujours pareil. les gens affichent dans la rue pour être récupérés dans une galerie.Rien de bien révolutionnaire.
Écrit par : michel jeannès | lundi, 20 décembre 2010
La galerie le ToutouChic est loin d'être une instance de "récupération".
Écrit par : kl loth | lundi, 20 décembre 2010
Ouaf!Ouaf!
Écrit par : Médor (le chien de Riri) | mardi, 21 décembre 2010
J'en ai vu un (de past-up) rue Saint Jean, de THTF, mais pour une fois, je n'avais pas d'appareil photo avec moi. C'est en face d'un salon de thé où j'allais avec mes copines il y a fort longtemps, quand on avait seulement 20 ans, près d'une banque, pas loin des vingt-quatre colonnes côté arrière, pas loin de la rue où il y a Artisans du Monde...
Et qui a vu : Faites le mur avec Bansky ? Nénette, ce week-end, elle est allée au Comoedia, c'est un super-chouette documentaire, on comprend presque tout ! yes ! enjoy !
Écrit par : Nénette | lundi, 20 décembre 2010
euh Banksy, c'est mieux
Écrit par : La même | mercredi, 05 janvier 2011
J'en ai vu un (de past-up) rue Saint Jean, (...)C'est en face d'un salon de thé où j'allais avec mes copines il y a fort longtemps, quand on avait seulement 20 ans..."
com/com: c'est dingue comme certaines colles sont tenaces!
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 06 janvier 2011
Si je sais bien ce qu'est un "paste up", œuvre sur papier collée avec "paste", "pâte", voire "colle de pâte", je me demande c'est que peut bien être un "past-up" : une "résurgence du passé" ?
Écrit par : kl loth | jeudi, 06 janvier 2011
Bonjour,
Merci pour l'attention que tu portes à notre travail!
c'est toujours cool d'avoir de telles réactions.
En ce qui concerne le commentaire précédent, notre but n'est pas seulment d'être dans la rue, les expositions nous permettent de présenter un travail plus approfondie, afin de montrer d'autres facettes dans notre univers..Et d'ailleurs, nous exposons également chez Except, situé 20 rue des jardins à Metz, à partir du 7 janvier!
Enjoy!
THTF
Écrit par : THTF | mercredi, 05 janvier 2011
Le 7 janvier, j'ai effectivement prévu de passer voir l'expo.
Quant au Toutouchic, les expos y sont courtes, j'espère que cela tombera à un moment où je serai à Metz.
J'ai eu l'occasion de rencontrer Vanessa, mais pour le moment j'ai tout raté là-bas…
À bientôt.
Écrit par : kl loth | mercredi, 05 janvier 2011
"mais pour le moment j'ai tout raté là-bas…"
com/com: c'est important de tout rater en toutes circonstances; certains construisent leur vie sur le ratage total! une malchance au ratage et une autre malchance au tirage. Qui ne gagne jamais a toujours le bénéfice de la perte.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 05 janvier 2011
"Qui ne gagne jamais a toujours le bénéfice de la perte." (Michel Jeannès)
Com / com : le déficit de la perte ?
Écrit par : kl loth | jeudi, 06 janvier 2011
La bohème, la bohème, ça voulait dire, on a vingt ans, c'est l'époque des petits thés bla-blas, les pastupes n'existaient pas, on refaisait le monde en rêvant aux gars, mais maintenant tout a changé, on s'envoie des râteaux bloggués
Écrit par : Nénette | jeudi, 06 janvier 2011
mais si les pastupes existaient! Je me souviens avoir envahi les pentes de la X-Rousse avec des gravures sur bois, en compagnie d'amis graveurs dont Eduardo Ponce. On n'avait pas collé cet anglicisme sur la pratique et surtout les murs n'étaient pas envahis par les tags. Mais déjà, Miss Tick frisait l'air du temps. KL-Loth doit être très documentée sur le sujet.
Écrit par : michel jeannès | jeudi, 06 janvier 2011
"maintenant tout a changé, on s'envoie des râteaux bloggués" (Nénette)
Com / com : les pauvres gars, tous ces râteaux qu'ils se prennent à cause de vous autres cruelles !
Écrit par : kl loth | jeudi, 06 janvier 2011
J'ai vu des beaux pastup de Mystic à Arles et pris des photos d'amateur, et je voulais faire un montage, en associant boutons et pastup pour KL mais d'une part mes connaissances techniques de retouches sont minces, et d'autre part, pas question de bafouer le droit des artistes, donc le collage est dans ma tête, imaginaire...
Écrit par : Nénette | jeudi, 06 janvier 2011
un collage imaginaire dans la tête c'est peut-être ce qu'on appelle de la pensée?
et je répète que les boutons se cousent et ne se collent pas! je répète: les boutons ne se collent pas! ici Monop, les consommateurs parlent aux consommateurs: les boutons se cousent et ne se collent pas....
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 07 janvier 2011
J'ai pris un certain nombre de photos des interventions de Miss.Tic sur les murs d'Arles en 2010, en lien avec son exposition dans une galerie là-bas (que je n'ai pas vue par contre).
Il ne s'agit pas de "paste-ups" mais d'œuvres utilsant des pochoirs (stencils).
Séquelle de procès suivi d'amende salée, Miss.Tic interviendrait désormais après sollicitation d'autorisations. D'ailleurs ses œuvres valorisent les murs, et font éventuellement l'objet de visites "touristiques".
Et pour la petite histoire, vers 1977, j'avais fomenté une opération de collages de pseudo avis de syndic dans les entrées d'immeubles, avec un ami. Le "Il est rappelé aux habitants que…" dégénérait en poèmes délirants de celui-ci, devenu un monsieur ultra-sérieux depuis (!).
Écrit par : kl loth | jeudi, 06 janvier 2011
Des reproductions de pochoirs de Miss.Tic sur Daily Life déjà :
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2007/09/20/logement-provisoire-suite.html
Écrit par : kl loth | vendredi, 07 janvier 2011
Si je comprends bien, c'est Miss.Tic qui a fait l'objet de procès parce qu'on a prétendu que ses stencils dégradaient les murs ?
et maintenant ya des yonnaises qui font le déplacement pour les voir ? ! on s'encanaille ?
Écrit par : Nénette | vendredi, 07 janvier 2011
Ça fait longtemps que je m'intéresse aux graffs…
Miss.Tic bénéficiait d'une couverture médiatique dès les années 80 (pour les sources, je n'ai aucune référence en tête).
Quant à mon voyage à Arles, c'était pour les Rencontres photographiques, qui valent le déplacement (d'ailleurs il vaut mieux s'y prendre à l'avance pour ne pas payer trop cher l'hôtel là-bas, faute de place dans ceux à prix abordable).
http://www.rencontres-arles.com
Écrit par : kl loth | vendredi, 07 janvier 2011
"(d'ailleurs il vaut mieux s'y prendre à l'avance pour ne pas payer trop cher l'hôtel "
com/com
si on vient trois semaines avant, on bénéficie de la morte saison et au moins quand les festivaliers arrivent, on est déjà repartis. On loupe l'expo, certes, mais c'est tout de même très secondaire.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 07 janvier 2011
J'aime les mortes-saisons. En soierie, du temps de la Fabrique, on parlait de "la morte"...
Écrit par : Nénette | vendredi, 07 janvier 2011
"l'amère morte" disaient même les hôteliers.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 07 janvier 2011
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