lundi, 24 août 2009
Terreaux Night
Sortir du cinéma (J'ai tué ma mère, de Xavier Dolan), faire un petit tour par la place des Terreaux et prendre quelques "Stimmungfotos" en cette soirée du 15 août…
Une place où je ne vais plus guère, trop empreinte d'une "vie antérieure", avec des habitudes au Café Leffe (redécoré depuis).
Le decay de l'œuvre de Daniel Buren et Christian Drevet s'aggrave encore, les fontaines ne sont plus en fonctionnement, le sol est devenu irrégulier et risque de faire chuter… (la honte en plein cœur de Lyon)
Un seul graff à photographier, juste un cœur cultivé en pot de "XIII", sur l'annexe de l'Hôtel de Ville.
Que faire dans l'indiférence du jour férié, en plein mois d'août ? Aller au Péristyle de l'Opéra, on l'on donne un concert de jazz ? Toutes les tables sont déjà prises, irrémédiable…
Les amis sont au loin. Faire des rencontres ? Je ne me sens pas d'affinités avec les passants…
Le monde IRL (in real life) semble hostile… Retourner vite fait m'activer sur l'ordi et le réseau !
Un passant déclare être "enculeur de moutons" (sic), le dira trois fois à ses deux acolytes…
(There ain't no cure for the summertime blues)
L'Hôtel de Ville
Le Palais des Beaux Arts



À restaurer d'urgence !!!

Seule surprise de la soirée, ce petit signe insolite sur la façade de l'Hôtel de Ville…

02:30 Écrit par kl loth dans comportements…, de visu, promenade touristique | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : lyon, terreaux, buren et drevet, place publique, ville, nuit, jour férié |
Commentaires
Enculeur de moutons c'est plus franc qu'enculeur de mouches non ? S'il ne faut croiser que ceux là ...;-(
Quant à faire des rencontres places des terreaux... Euh, la nuit, des mauvaises rencontres parfois ? c'est bien à cet endroit, que j'en ai fait le plus. Hier des gens très festifs (à l'époque) qui ont connu Lyon dans les années 50 's me racontaient combien les cafés de la place des Terreaux y étaient prestigieux un très bel endroit pour se divertir, disaient ils. Il semble que ce temps est bien révolu. Passons sur les fontaine et ce laisser aller d'une oeuvre qui coûta cher et risque de s'avèrer ruineuse par tant de négligence. Et allons directement nous poser devant ce dernier petit graff esquisse d'un damier (?) tout à fait harmonieux. Merci pour cette belle ballade (ce minifilm) aux couleurs et aux commentaires qui ne laissent pas de marbre.
Écrit par : Frasby | lundi, 24 août 2009
C'est évidemment avec une certaine appréhension que j'ai risqué ce billet à la charge négative. Mais avec la conviction qu'il parlait de ressentis possiblement partagés, et qu'il y avait une certaine réalité de l'atmosphère d'un jour férié en plein mois d'août urbain, la réalité aussi d'une personne restée seule alors que les autres (ses autres) sont partis. Lumières et ténèbres…
Il y a également la question des classes sociales, des différences de sensibilité… Mais là, je n'ai fait qu'effleurer…
Comme ce blog est avant tout un carnet d'artiste, j'y parle aussi de ce qui me "résiste".
Difficile de parler de ce qui est négatif dans une période de déni forcé et forcené.
Quand j'entends le morceau de Placebo qui se termine par les mots "I'm scared…", il y a le sentiment d'une formidable liberté et audace !!!
Écrit par : kl loth | lundi, 24 août 2009
(post)
com/post: dès qu'on sort de chez soi on est comme le Bernard Lhermlte qui se met à nu pour changer de coquille. Heureusement, avec le web, plus besoin de personne en Webley Davidson....
On se demande bien d'où vient ce lieu commun qui tend à faire croire que l'on doit s'ouvrir, rencontrer du monde, voire même être heureux. ça dépend de chacun et de sa capacité à supporter les autres. Bandes de cons!
Écrit par : michel jeannès | lundi, 24 août 2009
com/post: plus facile que les mouches, je pense. 9a doit pas être facile à coincer, une mouche.
et puis les premiers condoms étaient fabriqués dans des boyaux de moutons, alors c'est un peu le retour à l'envoyeur en l'air! On dit aussi compter les moutons pour lutter contre l'insomnie, pourquoi pas les enculer par la même occasion. J'admets pas très symbolique comme expression, devait pas avoir tous les jours la laine fraîche le quidam!
Écrit par : michel jeannès | lundi, 24 août 2009
Écrit par : michel jeannès | lundi, 24 août 2009
I'm scared... Tiens, tiens, je ne connais pas ce morceau.
Écrit par : Frasby | mardi, 25 août 2009
Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 août 2009
Le dire c'est bien,le faire c'est mieux:
http://www.dailymotion.com/video/x1091s_bourvil-leau-ferrugineuse_fun
Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 août 2009
Écrit par : frasby | mercredi, 26 août 2009
à la fin de "Peeping Tom", cf. http://traductionsetparoles.over-blog.com/article-10290388-6.html (un excellent site)
(I'll be back soon !!!)
Écrit par : kl loth | mercredi, 26 août 2009
(post)
com/post: la question est paradoxale puisque les jours fériés, on ne fait rien par définition. Ce "férié" ouvre le questionnement sur le Far Niente qui est l'équivalent du nirvana, réduction totale des tensions, et semble aussi loin que le Far West pouvait le sembler aux garçons vachers de la conquête du paysage américain.
Il est aussi fériado, jour de feria, anagramme du faire et synonyme de foire et feste.
Bref, faire et défaire c'est toujours du travail.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 26 août 2009
J'ai par ailleurs proposé Lyon comme Capitale de l'ennui.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 26 août 2009
http://drone-zone.org/lyon2013/lyon2013/
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 26 août 2009
Mais si Lyon est bien évidemment beaucoup moins intéressant que Berlin ou New York… les lyonnais sont néanmoins privilégiés par rapport aux habitants de bien d'autres villes.
Écrit par : kl loth | lundi, 31 août 2009
Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 31 août 2009
"On ne connaît bien une ville que lorsqu'on s'y est beaucoup ennuyé" (connaître ou aimer, ne sais plus? cité de mémoire)
Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 31 août 2009
Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 31 août 2009
http://www.cabinas.net/humor/rarisimas/culo_del_mundo.jpg
Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 31 août 2009
http://estoespaverlo1.wordpress.com/2008/04/29/cabecera-de-mi-blog/
Écrit par : Michel Jeannès | lundi, 31 août 2009
Écrit par : kl loth | lundi, 31 août 2009
Écrit par : kl loth | lundi, 31 août 2009
J'aime bien l'expression IRL car il m'arrive aussi de m'y sentir mal... c'est lourd, relou disaient mes élèves.
Tes photos sont magnifiques et transfigurent cette place des Terreaux qui a en effet beaucoup perdu de son charme.
Après deux séjours à Rome puis à Barcelone j'ai le sentiment que les places lyonnaises ont beaucoup d'efforts à faire pour devenir intéressantes.
Celle des Célestins peut-être...
Écrit par : Rosa | lundi, 31 août 2009
Écrit par : Nénette | mardi, 01 septembre 2009
Il serat aussi intéressant de questionner la fonction politique d'une telle oeuvre sur cette place. Les fontaines ont pour fonction, outre de régaler l'oeil, d'activer le passage sur la place plutôt que de faciliter les rencontres et les parlotes station-debout.
Fut un temps où les maghrébins se réunissaient comme à la place Dupont. De là à penser que le caheir des charges contenait un coup de balai... (le blog de la mauvaise langue).
Écrit par : michel jeannès | mardi, 01 septembre 2009
Avant cette réfection la place des Terreaux était vraiment devenue sinistre…
On peut en avoir un aperçu dans le film de Bertrand Tavernier, l'Horloger de Saint-Paul (1974)… Avant que je ne connaisse Lyon.
Une place noire et crasseuse…
Écrit par : kl loth | mercredi, 02 septembre 2009
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 02 septembre 2009
Écrit par : kl loth | mercredi, 02 septembre 2009
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 02 septembre 2009
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