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lundi, 22 février 2010

La vigilance de Monsieur Bouton

Michel Jeannès, le chargé de projets artistiques du collectif La Mercerie, est probablement familier aux lecteurs de ce blog. Intervenant depuis plus de dix ans à la Duchère à Lyon, il a été surnommé "Monsieur Bouton" par les habitants du quartier en question. En effet, partant du plus petit objet culturel commun, le bouton, il a suscité de nombreux témoignages d'habitants, mettant au jour un important matrimoine méconnu.
Désormais il met fin à cette expérience (en ce qui concerne la Duchère) et en explique les raisons dans un article paru dans
Le Progrès du 18 février 2010. Cette prise de position touche fondamentalement à la place de l'art dans notre société. À lire attentivement !

duchère-stop.jpg

(cliquer pour voir en plus grand)

 

Commentaires

Il y a d'autres territoires déboutonnés, déboussolés, et du pain sur la planche .....

Écrit par : prost-manillier | mardi, 23 février 2010

Que va-t-il se passer ?
Va-t-il continuer ailleurs ? La mairie est-elle responsable de ce changement d'optique ?
J'avais cru comprendre qu'il y avait à La Duchère un projet innovant d'urbanisme social...

Écrit par : Rosa | mardi, 23 février 2010

Je crains que le financement de l'art ait souvent des finalités contraires à celles des artistes, et à l'intérêt des populations !
Avez vous lu le livre d'entretiens entre Pierre Bourdieu et Hans Haacke, Libre échange, Seuil/Les Presses du Réel, 1995 ? Le mécénat cache souvent des intérêts sordides…

Écrit par : Jean N. | mercredi, 24 février 2010

Dommage !
On dirait qu'on ne peut rien créer durablement (un classique dans cette ville de Lyon et ses environs, sans doute ailleurs de + en + aussi). L'art n'est vraiment pas aimé.
Il y a du pain sur la planche, c'est certain, à condition que la planche ne soit pas constamment savonnée...
On aimerait émettre une note d'espoir pour monsieur Bouton et tant d'autres amis créateurs qui se trouvent tôt ou tard entravés, mais hélas, qu'en dire ? Il faut chercher...

Écrit par : Frasby | samedi, 27 février 2010

Les commentaires sont fermés.