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mardi, 25 janvier 2011

Le nom de Metz

Les municipalités, on le sait, font chaque année une campagne d'affichage afin d'adresser leurs vœux à leurs administrés.
À Metz cette année, le slogan "En 2011 j'écris ton nom Metz" est incarné par des Messins prenant la pose de diverses façons. En lettres "humaines", en lettres sur un tableau d'école, en carton d'auto-stoppeuses (je ne l'ai pas vu cette affiche-là), et enfin - en rappel de l'ouverture récente du Centre Pompidou-Metz -, sur fond d'une œuvre de Pierre Soulages devant laquelle s'agite un jeune homme affublé d'une perruque façon Andy Warhol
Ah mais c'est vrai… Andy Warhol s'est installé à Metz depuis quelques mois, si l'on en croit l'une des affiches annonçant l'ouverture du Centre.

Mais là, cela semble une image cliché de l'artiste, du visiteur d'expo "arty". Cela laisse quelque peu perplexe ! 

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© kl loth 2011

02:12 Écrit par kl loth dans de visu, Metz encore, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vœux, 2011, metz, art, art contemporain, cliché |

Commentaires

C'est vraiment la grande brasserie du signe et la société des figurants. On devrait avoir un projet Polpotien sur tous ces communicants. Déjà considérer que ceux qui ont fait Beaux-arts et deviennent graphistes publicitaires sont des traîtres et les pendre, ainsi que tous ceux qui n'ont rien à dire et le disent ou pis parlent pour les autres. Tiens, soyons Robespierrien jusqu'au bout, à la fin je me pendrai aussi.

Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 janvier 2011

Ils sont tous bien gnan-gnan ces Messins à la botte de l'occupant municipal. On devrait les pendre, au moins par les pieds.

Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 janvier 2011

METZ à celui qui lit!

Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 janvier 2011

comme détournement du Liberté de Paul Eluard, le "J'écris ton nom" est une vile piètrerie! Hachem aleikoum Metz!(sorry pour la polygloth messine)

http://www.alalettre.com/eluard-oeuvres-liberte.php

Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 janvier 2011

"(sorry pour la polygloth messine)" (Michel Jeannès)

Com / com : finalement plus lyonnaise que messine il me semble…

Écrit par : kl loth | mercredi, 26 janvier 2011

Sur le site « E.P.A.M ... "Ensemble, Pour l'Avenir de Metz" » on peut lire ceci :

"En 2011, Metz j'écris ton nom". Ce slogan, vous l'avez peut-être déjà croisé dans le centre-ville messin. Dominique GROS a choisi comme intertexte un vers du poète Eluard et a présenté hier à ses invités, lors de la traditonnelle cérémonie des voeux, cette nouvelle campagne. "Ce sont des enfants, des adolescents, des adultes, des parents qui ont accepté de poser" a confié le premier édile, "ils ne viennent pas d'une agence de casting et n'ont pas été recrutés par une agence de communication" a remarqué le maire avec une note d'humour. Mais des Messins qui aiment leur ville et ont accepté d'offrir leur image.
(EPAM, « Dominique Gros: "METZ en lettres capitales" », metzavenir.net, 07/01/11 ; http://tinyurl.com/66439vl )

Il me semble comprendre que ces messins bénévoles n'ont pas été rémunérés pour leur mise en avant dans cette campagne publicitaire qui n'est ni belle formellement, ni cohérente, et massacre des emprunts poétiques et artistiques.

Et à propos de la campagne (bien plus réussie) pour l'ouverture du centre Pompidou, où les défunts Warhol, Picasso, et Dali déclaraient s'installer à Metz, voir la réappropriation qu'en ont faite un certain nombre d'artistes plasticiens contemporains sur facebook :
http://www.facebook.com/group.php?gid=123192784357415&v=photos
Vous pourrez également apprécier ma participation ici-même :
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2010/04/28/lyon-metz-pompidou.html

Écrit par : kl loth | mercredi, 26 janvier 2011

"Il me semble comprendre que ces messins bénévoles n'ont pas été rémunérés pour leur mise en avant dans cette campagne publicitaire..."

com:com: Peu importe que les gens participent de manière bénévole ou vendent leur image. Quand ils sont instrumentalisés, ils sont figurants. Et les figurants ne sont pas des acteurs.

Écrit par : michel jeannès | mercredi, 26 janvier 2011

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