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mardi, 20 novembre 2012

Autobiographie et fiction (Olivier Assayas)

"L’autobiographie et la fiction, c’est exactement la même chose au fond. Ce que l’on appelle de la fiction, c’est la matière autobiographique à laquelle s’ajoutent à ce que l’on est des choses que l’on a fantasmées. On vit avec notre expérience autant qu’avec celle des gens qui nous entourent, qui appartient aussi à notre monde, notre imaginaire. Et ce que l’on a pensé, on ne l’a pas moins vécu que ce que l’on a physiquement fait. Parler d’autobiographie, c’est toujours réducteur, car, en réalité, c’est l’imaginaire qui ouvre les choses."

(Olivier Assayas in "Djaïdani-Assayas, Double tranchant"RECUEILLI PAR JULIEN GESTER, http://next.liberation.fr/, 14/11/12)

00:34 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (7) |

Commentaires

Le mot fiction vient du verbe latin « fingere, fingo, is, fixi, fictum », signifiant « manier », « toucher », « caresser » (en pressant), « composer », « coiffer », « friser », « modeler », « feindre », « faire semblant », « inventer », « se figurer », « imaginer ». Et plus directement de l'accusatif « fictionem » du mot latin « fictio, -nis ». (source wikipedia)

com/com: il se touche un peu le chti bouton ce sieur Assayas.

Écrit par : michel jeannès | mardi, 20 novembre 2012

il s'autofrictionne en somme!

Écrit par : michel jeannès | mardi, 20 novembre 2012

c’est l’imaginaire qui ouvre les choses.

mais pour ouvrir les huitres vaut mieux un bon couteau d'écailler (à manche anti-dérapant )

note : titre pour l'autobiographie d'une huitre : "je la ferme"
http://www.youtube.com/watch?v=BAA8BhUCw1s

Écrit par : hozan kebo | mardi, 20 novembre 2012

bravo kebo! j'avais bien perçu la dimension d'ouvre-boîte conférée par l'auteur à l'imaginaire mais l'huître est un saisissant raccourci. Vive les mois en r qui convoquent les conques.

L'huître, en tant que pourvoyeuse de nacre, est un proto-bouton, la maman des boutons, elle est bien zentille...


rappel pour la petite histoire de l'art et de la performance cuculinaire: en 1998, j'ai mangé 8 fois 8 huîtres. Chaque dégustation était dédiée à une femme promue ainsi "marraine d'un geste poétique et digeste". La première a eu lieu à la galerie Vrais Rêves à Lyon.

Écrit par : michel jeannès | mardi, 20 novembre 2012

8 fois 8 64
pourquoi pas 5 de plus
pour cette dégustation à forte charge érotique ?

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 21 novembre 2012

Non Kebo décidément le chiffre 69 ne peut se marainner qu'avec une bande de glands.
Et puis la rime en neuf n'est pas celle en huit, na! Mais en 1999, j'ai mangé un oeuf tous les neuf du mois pendant neuf mois en hommage à neuf pontes de l'art.

Écrit par : michel jeannès | mercredi, 21 novembre 2012

La friction et l'imaginaire… mais oui.

Écrit par : kl loth | samedi, 01 décembre 2012

Les commentaires sont fermés.