le 18 novembre 2006

Prendre des gants (Line Clément)

Nous pouvons prendre des gants pour nous adresser à quelqu’un, pour ne pas se blesser, par hygiène, pour aller au combat, pour éviter le contact, pour faire un travail salissant, enfiler des mitaines par coquetterie, mettre un gant pour tenir le faucon, passer des moufles pour avoir plus chaud…. Jeter le gant ou le relever, retourner quelqu’un comme un gant. (extrait du document d'invitation)

Le 17 novembre 2006 avait lieu une performance de Line Clément, dans le cadre de l'APDAP, 9 montée Saint-Sébastien 69001 Lyon, et dans le local voisin de Ligne Graphique.
S'intéressant depuis longtemps au potentiel narratif et prédictif des lignes de la main, il était logique qu'elle aborde également le thème des gants.
Au sein d'une installation qui évoque certains travaux d'Annette Messager (Les piques), à l'aide de son expérience de l'improvisation théâtrale, elle a longuement exprimé la fonction protectrice des gants, fonction souvent mise à mal par des comportements humains agressifs, ou un environnement menaçant : les chiens emmenés en promenade se battent, l'ouvrier laisse sa peau dans l'acide, la poupée mannequin est "enfilée" dans un gant qui ressemble à un préservatif, hélas déchiré...
Ce déchaînement de violence s'apaisa par la lecture d'une longue phrase de Maurice Merleau-Ponty, serpentant dans les mains des spectateurs le long d'un ruban rose soyeux…

"Il y a un rapport de mon corps à lui-même qui fait de lui le vinculum du moi et des choses. Quand ma main droite touche ma main gauche, je la sens comme une "chose physique", mais au même moment, si je veux, un évènement extraordinaire se produit : voici que ma main gauche aussi se met à sentir ma main droite, es wird leib, es empfindet. La chose physique s'anime,- ou plus exactement elle reste ce qu'elle était, l'événement ne l'enrichit pas, mais une puissance exploratrice vient se poser sur elle ou l'habiter. Donc je me touche touchant, mon corps accomplit "une sorte de réflexion". En lui, par lui, il n'y a pas seulement rapport à sens unique de celui qui sent à ce qu'il sent : le rapport se renverse, la main touchée devient touchante, et je suis obligé de dire que le toucher ici est répandu dans le corps, que le corps est " chose sentante", "sujet-objet". (extrait choisi par Line Clément de Signes de Maurice Merleau-Ponty)

le 16 novembre 2006 (2)

le 16 novembre 2006 (1)

Le ciel, le saule pleureur…

le platane…

No war

Tout-à-fait d'accord !

Franchement tordu

Really happy ?

le 10 novembre 2006

le marine, le beige et le vert foncé

Le responsable de la surveillance de jeunes pensionnaires s'offusque d'un peu de couleur arborée par l'une des jeunes filles, malgré l'uniforme. Il prône le marine, le beige et le vert foncé comme couleurs de bon goût…
Cette école de la discipline, destinée à doter les jeunes de "repères", et à permettre leur intégration sociale me semble discutable !
Après un travail qui comportait une approche critique de l'éducation (Ouvrages de Jeune Fille Recluse), je ne peux qu'être sceptique sur les nouveaux habits des vieilles coercitions)
("Pensionnat : la nouvelle école de la discipline", Ça se discute jour après jour, France 2, 07/11/2006)

Visite chez Michel Jeannès

"Life ? Nothing but buttoning and unbuttoning !" (George Bernard Shaw)

attentat poétique

Sur les marches de la Montée de la Grande Côte, des textes poétiques, plutôt "cliché"…

Très bientôt…

NOVEMBRE 2006. 4,2 millions de caméras de surveillance en activité au Royaume-Uni, une caméra pour 14 habitants. ("Chronologie", document joint à l'article de Laure Belot et Jean-Pierre Stroobants, "Demain, les individus sous contrôle" (entretien avec Thierry Balzacq), Le Monde, 04/11/2006)

La France n'atteint pas, pas encore, ce chiffre… mais il fait froid dans le dos !

Qu'est-ce qu'elle a, ma gueule ?

Fleur de saison...

Sédum

La fin du bonheur

Deux photos prises récemment dont les contenus semblent s'interpeller… La fin du bonheur, vécu concret, bien réel, individuel ou peut être même social, que vient narguer le plaisir consumériste d'une publicité.

Halloween

Une maison qui prend des airs de manoir...

T-Shirts... (4)

WHAT DO YOU THINK ABOUT… (de face)
ME (dans le dos).

le 30 octobre 2006

le 29 octobre 2006 (soir)