lundi, 04 décembre 2006
François Cini et ses dessins habités
François Cini avait montré jusqu'à présent sa recherche sur l'espace public urbain, que ce soit dans le cadre du collectif lidiotduvillageglobal, ou en solo : l'exposition "L'éloge de la pfuitt" (une exposition "mit pfiff" pourrait-on dire en utilisant cette belle expression allemande) à l'Ideth de Lyon, en avril-mai 2006.
Dans sa nouvelle exposition "EMPRUNT(E)S : quelques changements de classe. Dessins habités" (à la bibliothèque du 1er arrondissement lyonnais, du 21/11 au 8/12/2006), il explore la relation aux livres.
Il met en tension son vécu personnel avec la rencontre de l'autre, par le hasard des traces laissées dans les livres des bibliothèques (les marque-pages), les rendez-vous dans les agendas (clin d'œil aux journaux intimes ?), les surprises de l'ego-googling (le serin "cini" !)...
L'accrochage est sautillant, les moyens techniques utilisés sont modestes (crayons) mais mis en œuvre avec un évident plaisir. La main s'approprie patiemment, soigneusement, le bonheur des trouvailles.
Loin des énormes et coûteuses installations des biennales d'art contemporain, destinées à ébaubir un public espéré massif (c'est une question de survie, hélas) et qui laissent un sentiment d'impuissance et d'écrasement, les œuvres stimulantes de François Cini réussissent à ouvrir une brèche dans l'aliénation.
Dans sa nouvelle exposition "EMPRUNT(E)S : quelques changements de classe. Dessins habités" (à la bibliothèque du 1er arrondissement lyonnais, du 21/11 au 8/12/2006), il explore la relation aux livres.
Il met en tension son vécu personnel avec la rencontre de l'autre, par le hasard des traces laissées dans les livres des bibliothèques (les marque-pages), les rendez-vous dans les agendas (clin d'œil aux journaux intimes ?), les surprises de l'ego-googling (le serin "cini" !)...
L'accrochage est sautillant, les moyens techniques utilisés sont modestes (crayons) mais mis en œuvre avec un évident plaisir. La main s'approprie patiemment, soigneusement, le bonheur des trouvailles.
Loin des énormes et coûteuses installations des biennales d'art contemporain, destinées à ébaubir un public espéré massif (c'est une question de survie, hélas) et qui laissent un sentiment d'impuissance et d'écrasement, les œuvres stimulantes de François Cini réussissent à ouvrir une brèche dans l'aliénation.
À lire aussi : "Marque-page/François Cini", de Fabienne Swiatly, sur remue.net
22:30 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, art contemporain, françois cini, installation, livres, agendas |