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mercredi, 12 novembre 2008

Santé fragile et pensée (G. Deleuze / D. Eribon)

« Si Deleuze remarque que les grands philosophes ont souvent une santé fragile, c'est pour préciser aussitôt que c'est cette faiblesse même qui leur donne leur aptitude à insuffler une "grande santé" dans la pensée. Et si les mots "faible", "mineur", "minoritaire" font paradoxalement partie de sa philosophie "vitaliste", c'est parce qu'ils ne signifient rien d'autre pour lui que "vie , "création" et "nouveauté". Être "minoritaire", c'est vouloir "libérer la vie là où elle est emprisonnée". »
(Didier Eribon, "Dix ans après sa mort. La pensée sorcière", Le Nouvel Obs n° 2141, semaine du jeudi 17 novembre 2005)

01:22 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : santé, philosophie, minorité |