dimanche, 11 novembre 2007
La représentation du végétal (Geneviève Böhmer)
Rue Moncey dans le 3e arrondissement lyonnais, à côté de la Bourse du Travail, non loin du jardin de proximité conçu par Agnès Pétri et Béatrice Fauny, se trouve une sculpture-fontaine en bronze de Geneviève Böhmer, Le Buisson ardent (1980).
Malgré son titre, cette œuvre ne semble pas se réfèrer à la symbolique du buisson ardent, mais à d'autres ardeurs, en dévoilant derrière la végétation des corps nus, qui évoquent tout à la fois les créatures des récits mythologiques de la Nature, et des présences humaines…
Le réalisme poussé de la réalisation fait rêver d'une insertion de la sculpture dans un environnement végétal. Ce n'est pas le cas, elle voisine avec des matériaux urbains plutôt froids.
La proximité dans l'espace des deux œuvres, celle d'Agnès Pétri et Béatrice Fauny, celle de Geneviève Böhmer, permet d'apprecier leurs points communs, leurs différences… dans l'approche de la Nature et de sa représentation, bien que ces artistes appartiennent à des générations et approches de l'art différentes.
20:40 Écrit par kl loth dans art public, plantes & jardins, promenade touristique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Geneviève Böhmer, fontaine, Lyon, art, plantes, sculpture |
Commentaires
Bonjour
Association AKAM
Akbou Kabylie Méditerranée
79 Bis avenue Gallieni
93170 – Bagnolet
Asso.akam@gmail.com
Écrit par : Association AKAM | mardi, 27 avril 2010
Il n'y a pas de rapport entre ce billet de blog et la Kabylie !
Sur Akbou on trouve par exemple ceci :
http://www.la-kabylie.com/village-9-Akbou.html
où l'on apprend que, curieusement :
"Les français l'appelèrent ''Metz'', sous l'occupation, en raison du grand nombre de colons venus de la région française du même nom. L'implantation de Metz, à proximité d'une rivière, la Soummam, engendrera l'éclosion et la propagation de maladies comme la Malaria ou encore le Paludisme.
À cause de ce risque palustre, les habitants, colons et autochtones se replièrent sur les monts voisins. En 1883, Metz est remplacée par Kouba. La population opta plutôt pour un anagramme, ainsi Kouba devînt Akbou dont l'étymologie décrirait mieux la colline ou le mont. An 2000, Akbou est une ville de 55 000 habitants, avec une superficie de 52,18 km²."
et sur wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Akbou
"Se comportant comme une véritable armée de Versaillais en Algérie, les troupes françaises mènent une répression impitoyable. Les terres les plus fertiles de la vallée de la Soummam sont séquestrées et vouées à la colonisation. C'est ainsi que s'élève bientôt un centre de colonisation qui prend le nom de Metz, pour accueillir des colons, dont certains viennent d'Alsace-Lorraine. Il s'agit de recréer en terre algérienne, ici en Kabylie, entendue au sens large, l'Alsace-Lorraine perdue au profit des Allemands. Pour asphyxier le deuxième foyer de l'insurrection, les Français détruisent de facto le bash-aghalîk de Chellata et établissent en lieu et place une commune mixte, regroupant les centres de colonisation nouvellement créés et les communes indigènes, formées sur la base des douars kabyles définis et créés ex-nihilo par le Sénatus-Consulte de Napoléon III.
Akbou est alors érigé en chef-lieu de la commune-mixte, qui prend son nom. C'est de là que date l'essor d'Akbou, qui jusqu'alors n'avait aucune importance réelle, ni démographique, ni politique. Akbou dirige désormais la Haute-Soummam. Les Français privilégient la plaine fluviale pour y attirer les populations et contrôler les montagnes environnantes."
(L'occupation en question est celle de 1870 à 1918)
Très étonnant d'apprendre l'existence de cet autre Metz ! (au détriment d'un autre pays)
Actuellement Akbou est jumelée avec Bagnolet.
Écrit par : kl loth | mardi, 27 avril 2010
Les commentaires sont fermés.