mercredi, 19 mars 2008
Bleu Blanc Rouge (encore)
Je reviens sur le débat concernant les couleurs du drapeau français, suite au billet Marianne mise à nu (La Mercerie). L'historien Michel Pastoureau, dans son livre Dictionnaire des couleurs de notre temps. Symbolique et société, paru en 1992 aux éditions Bonneton (pp. 34-35), rappelle le contexte des idées révolutionnaires. Les couleurs bleu, blanc et rouge sont en fait reprises du drapeau américain et évoquent la Liberté. Elles sont une nouvelle combinaison des couleurs du drapeau britannique, où le bleu et blanc proviennent de la bannière écossaise fusionnée avec la bannière anglaise lors de l'accession au trône de James Stuart en 1903.
Curieuse histoire donc… Mais l'influence américaine est bien plus vraisemblable que le souvenir de saint Martin.
Néanmoins la référence à saint Martin est signifiante. Probablement une réinterpétation postérieure dûe à la bigoterie !
02:05 Écrit par kl loth dans formes & couleurs | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : drapeau, france, bleu blanc rouge, couleur |
Commentaires
Il me semble tout de même étonnant qu'un pays aussi ancien que la France et première à inventer la révolution, construise son symbole national en s'appuyant sur l'exemple d'une colonie anglaise.
J'ai pour ma part toujours entendu dire -mais là encore des vérifications s'imposeraient - que le général Lafayette, porteur des idées révolutionnaires avait, lors de son arrivée en Amérique, apporté la cocarde tricolore comme symbole de la Liberté. Bref, la France et l'Amérique se disputeraient la primeur de la Liberté, comme la gauche et la droite se disputent les raisons du coeur.
Quant à Michel Pastoureau, je relève dans son ouvrage "Une histoire symbolique du Moyen Age occidental", qu'"une couleur ne vient jamais seule; elle ne trouve sa raison d'être, elle ne prend son sens que pour autant qu'elle est associée ou opposée à une ou plusieurs autres couleurs."(p.118)
Écrit par : michel jeannès | mardi, 25 mars 2008
Lu dans un Libé lors de la campagne municipale que le fils Jean précocement entré en politique avait fait un passage express par le théâtre à la suite d'un casting pour une pièce intitulée "Oscar". On voit là -pour ceux qui connaissent mon travail autour de "l'oeuvre-monogramme" - que la destinée de ce Jean qui s'enterre dans la bande à Neuneuilly est tout bêtement anagrammique: "Oscar/Sarko". M'en fout, veut un prix à tout prix! Idem pour l'évocation d'un attachement familial à l'île de beauté: Corsica/Sarcosi (pas tout à fait mais pas loin).
Mais foin des Napoléon et autres marcassins,revenons à nos boutons et à la note de KL-Loth qui tombe synchrone à l'actu: Visite de la Sarkome's family à la Grandmamy d'outre-channel. De quoi boutonner nos tricolores et cock-harder en toute phrygiennité les porteurs de bonnets à poil de sa Gracieuse Majesté.
Écrit par : michel jeannès | mercredi, 26 mars 2008
PS (!) = merci pour les noeu-noeufs de Pâques à Noeuilly !
Écrit par : kl loth | mercredi, 26 mars 2008
Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mars 2008
Écrit par : michel jeannès | samedi, 29 mars 2008
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