vendredi, 07 novembre 2008
Développement… (Marcel Proust)
"Il en est des plaisirs comme des photographies. Ce qu'on prend en présence de l'être aimé n'est qu'un cliché négatif, on le développe plus tard, […] quand on a retrouvé à sa disposition cette chambre noire intérieure dont l'entrée est "condamnée" tant qu'on voit du monde".
(Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 872, cité par Anne Mollard-Desfours, "Chambre noire", Le Dictionnaire des mots et expressions de couleur. XXe-XXIe siècle. Le Noir, CNRS Éditions, p. 70)
01:09 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, love | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : marcel proust, couleur, noir, photographie, amour |
Commentaires
"Ce qu'on prend en présence de l'être aimé (...) on le développe plus tard", c'est là une image magnifique!
Écrit par : Léopold | vendredi, 07 novembre 2008
C'est une image magnifique et très réconfortante...
Écrit par : frasby | vendredi, 07 novembre 2008
le pov Marcel se serait tiré une balle dans la tête s'il avait vécu à l'ère du numérique et du temps réel. Déjà le polaroïd l'aurait submergé.
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 07 novembre 2008
A la recherche du temps perdu serait devenu "Look at my albums"
Écrit par : Léopold | samedi, 08 novembre 2008
"A la recherche du temps perdu" dont l'anagramme est, sauf erreur en pure perte de ma part: "du charme de s'éplucher à perte", ce qui est en soi le propos de la psychanalyse comme de la littérature.
Écrit par : michel jeannès | samedi, 08 novembre 2008
« Les choses de la vie sont fugaces.
Cette pièce est un requiem pour les femmes qui n’ont pas pu choisir leur vie. »
Performance de danse japonaise « Fugitive » (durée 20 min) par Noë Tawara
VERNISSAGE // vendredi 14 novembre à partir de 18h00 //GALERIE REGARD SUD // Martine Cieutat & Hélène Jospé, plasticiennes // EXPOSITION REGARDS SUR LE JAPON
Écrit par : Marcelle | lundi, 10 novembre 2008
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