vendredi, 12 juin 2009
Éloge du graffiti (envoi de Michel Jeannès)
À Venise, dans le cadre de la 53e biennale d'art contemporain - juin 2009. Dans les jardins, à la fin de l'exposition à l'Arsenale : "Un buen graffitti no tiene precio." (envoyé par MJ pour KL-Loth)
C'est de l'espagnol et non de l'italien (comme on pourrait s'y attendre vu le lieu), et cela veut dire : "Un bon graffiti n'a pas de prix".
On remarquera qu'en espagnol comme en français, on fait usage du pluriel du mot (graffiti), même au singulier.
Après information complémentaire, cf. le commentaire de Michel Jeannès ci-dessous : la deuxième phrase dit "Por lo demas existe Mastercard"… ce qui se réfère à la campagne de publicité pour la carte de paiement Mastercard, qui a aussi été diffusée en France.
"La campagne de publicité « Priceless » a été lancée en 1997 aux Etats-Unis. Créée par l’agence McCann Erickson, elle est diffusée dans 96 pays et adaptée dans 48 langues.
En France, « Priceless » s’appuie depuis 1999 sur la signature « Il y a certaines choses qui ne s'achètent pas, pour tout le reste il y a MasterCard ». La campagne a permis à la marque d’enregistrer une forte croissance de sa notoriété." (cf. le site de Mastercard)
Voilà, pour citer la source du graffiti avec rigueur, et non pour faire de la pub !
;-)

14:39 Écrit par kl loth dans ping-pong, street art | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : graffiti, street art, biennale de venise |
Commentaires
La banque mise au ban(co)!
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 12 juin 2009
Écrit par : michel jeannès | vendredi, 12 juin 2009
;-)"
com/post: une référence plutôt que "la source", non? On peut imaginer que le graffitero qui a détourné le slogan MC a pris en compte le contexte de la biennale d'art, de "disneylandisation" de l'art, de cette fin d'exposition, du support (le banc), et des autres inscriptions qu'il a pu faire ailleurs.
Enfin, j'ergotte, j'ergotte... Herr Gott...
Écrit par : michel jeannès | samedi, 13 juin 2009
(de seigle ? dont on tira la substance active du LSD !)
Écrit par : hozankebo | samedi, 13 juin 2009
Écrit par : Nénette | samedi, 13 juin 2009
Écrit par : kl loth | dimanche, 14 juin 2009
quant à l'ergot de seigle, il a été à l'origine du mal des ardent, dont on se souvient encore à Pont-saint-Esprit.
http://www.tolosarts.org/dossiers/dossiers.php?id_dossier=18
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 14 juin 2009
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 14 juin 2009
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 14 juin 2009
com / com : difficile pour moi de penser à la chaleur au moment où j'ai écrit ces lignes, et où la température de mon appartement était encore inférieure à 24°.
Écrit par : kl loth | dimanche, 14 juin 2009
et je précise que ce banc était exposé à Venise, ville des amoureux par excellence, et plus chaude que Venissieux (quoi que...)
Écrit par : michel.jeannès | dimanche, 14 juin 2009
Écrit par : kl loth | dimanche, 14 juin 2009
Écrit par : Nénette | dimanche, 14 juin 2009
J'ai dit Vénissieux pour la parenté formelle avec Venise. Pourquoi pas? Il devait faire 24° aussi à Vénissieux.
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 14 juin 2009
Écrit par : michel jeannès | dimanche, 14 juin 2009
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