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samedi, 02 novembre 2013

La mariée mise à nu par ses célibataires…

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Vu le 30/10/2013 à Lyon

22:42 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vitrine, magasin, mariée, mannequin, nudité, marcel duchamp |

lundi, 17 août 2009

Annette Messager et Duchamp (selon Catherine Grenier)

"Plus le désarroi s'impose au monde, plus l'individu est désorienté, plus l'œuvre d'Annette Messager s'affirme, s'enrichit, se complexifie, s'impose. Originairement critique, son œuvre devient violente ; depuis toujours sexuées, ses formes deviennent sexuelles ; léger et sentimental, son ton devint presque grotesque et dramatique. Peu de figures ont su ainsi répondre au monde, en liant le subjectif le plus intime à une présence immédiate au réel et à l'histoire. Durant le XXe siècle, aucune n'a eu en cela la puissance et l'énergie de Picasso. À l'aube d'un XXIe siècle qui cherche ses marques et bute sur son futur, Annette Messager ranime cette énergie et ce potentiel génésique de l'art créateur. Elle qui ne s'est jamais inscrite dans la lignée duchampienne et a toujours revendiqué sa familiarité avec le surréalisme et l'art populaire, elle rejoint aujourd'hui le Picasso qui, du milieu des années 1920 à sa mort a voué son œuvre à une constante réinvention."
(Catherine Grenier, "Annette Messager. La dépouille du Minotaure", La Revanche des émotions. Essai sur l'art contemporain, éd. du Seuil, 2008, p. 81)

Les premières œuvres d'Annette Messager ont eu une influence importante sur mes propres travaux lorsque j'étais aux Beaux-Arts. Mais je n'ai jamais percu d'incompatibilité avec les travaux de Marcel Duchamp, autre influence… (La Mariée mise à nu par ses célibataires, même…).

Il semblerait que les contresens par rapport aux influences soient souvent la brèche qui permet de développer sa propre personnalité…


Pour en savoir plus sur Annette Messager, cf. le Centre Pompidou, et Wikipédia.

02:28 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : annette messager, marcel duchamp, picasso, art, art contemporain |

mardi, 24 mars 2009

Rose érudition (Annie Mollard-Desfour)

Le rose est une des couleurs les plus controversées, provoquant des rapports subjectivement passionnels, de la fascination et l'amour inconditionnel, à la répulsion la plus totale.

Rose détesté et rejet total d'une nuance accusée d'être difficilement reproductible par la main de l'homme, couleur qui compte "parmi les plus désgréables à l'œil", et de celles qui "entretiennent de ce fait des relations étroites avec la vulgarité et le mauvais goût", selon Michel Pastoureau (in Dictionnaire des couleurs. Symbolique et société, 1993) […]
Rose haï aussi, peut être, parce que c'est la couleur du mièvre et du mou ? de la chair, du sexe et du péché ? de l'intime et du secret ? de la féminité ,

Rose passionnément aimé avec lequel certains entretiennent des rapports fusionnels. Rose "seconde peau".

Et souvent fascination émotionnelle et intellectuelle pour le rose et son ambiguïté,son caractère double ("la" rose et "le"rose), sa multiplicité de sens, dont témoignent la langue et l'art.
Sur le modèle de la locution la vie en rose, modifiée en Rose c'est la vie, Marcel Duchamp invente, vers 1920, le personnage de Rrose Sélavy, son alter ego féminin, immortalisé par le photographe Man Ray sous les traits de Duchamp travesti. Rrose Sélavy est, sous la plume de son créateur, l'auteur de boutades dans lesquelles se multiplient faux contrepets, jeux de mots et allitérations, qui seront publiées en recueil en 1939, et qui seront autant d'interrogations sur l'ambiguité, l'identité et le genre.

(Annie Mollard-Desfour, Le Dictionnaire des mots et expressions de couleur du XXe siècle. Le Rose, CNRS éditions, 2002)