vendredi, 27 avril 2007
Maison des Artistes Galimatias… (suite)
L'affaire prend de l'ampleur. Il y a aujourd'hui un article dans Le Monde, ainsi que dans le Journal des Arts.
La démission du président de la Maison des Artistes est demandée !
17:45 Écrit par kl loth dans politique, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (4) | 
Commentaires
Recherchez des critiques dans des questionnements qui intéressent toute une profession, des professionnels de toutes les filières de créations, de l'art et de l'artistiques reste pour un responsable en charge de défendre les adhérents des plus louable.
Ne rien faire et laisser passer le temps, l'oubli, s'accommoder du silence des institutions, administrations, des politiques et journalistes peut devenir fatal.
L'art n'est pas statique et l'on se doit de bateler pour défendre ceux qui défendent la pérennité des œuvres de l'esprit quelque soit la couleur politique des partenaires. Rencontrer ceux qui peut-être demain seront aux leviers de l'état seront vos partenaires aussi vous ne pouvez les ignorer, sauf à ce que vous soyez partisans engagés d'un seul bord quitte à œuvrer contre l'intérêt artistiques de tous.
Les politiques ont et seront toujours ici pour gouverner. Les rencontrer aussi tôt que possible est un devoir démocratique, républicain nécessaire toutes opinions mélangés.
Il suffit de voir les participants aux meetings pour constater un sacré mélange d'artiste en tous genres toutes sensibilité confondue.
Petit rappel la Ville de Paris ferment les espaces dédiés à l'art au profit... d'autres priorités comme nuits blanches, ballades en vélos... que pensez vous de cela... un petit coup de guidon à droite et un autre à gauche. Les artistes auront quelques difficultés à s'y retrouver.
Lucien David LANGMAN Président de la Compagnie Nationale des Experts MCTH - Expert en Propriété Intellectuelle et Artistique
Écrit par : Lucien David LANGMAN | samedi, 05 mai 2007
nous ouvrent plutôt des horizons réactionnaires (genre beauté).nous pouvons donc être vigilants,si vous le permettez!!!!!!
Écrit par : prost-manillier | lundi, 07 mai 2007
Tout d'abord il y a déjà une situation confuse entre deux organismes portant exactement le même nom de "Maison des Artistes", l'organisme qui gère la sécurité sociale des artistes plasticiens qui répondent aux conditions d'affiliation, et une association (facultative)…
Certes, nous savons depuis hier que M. Sarkozy est celui qui a conquis le pouvoir, les "leviers de l'État". Faut-il faire allégeance au pouvoir quel qu'il soit, ou doit-on, en tirant les leçons du passé, constater qu'il est des pouvoirs auxquels il vaut mieux s'opposer ?
En effet, M. Sarkozy n'est pas simplement un homme de droite, c'est quelqu'un qui a acclimaté une partie des "idées noires" du Front National, et c'est inacceptable.
C'est quelqu'un qui au ministère de l'Intérieur a œuvré avec brutalité et inhumanité et c'est inacceptable.
C'est aussi quelqu'un dont le profil psychologique est inquiétant : alternant séduction et intimidations, voire insultes… et c'est… inacceptable !
Et rappelons que la démarche de M. Aron était bien le soutien à un candidat, dans le cadre d'une vidéo diffusée sur le site internet dudit candidat, et nullement une démarche vis-à-vis d'un président élu.
Les prises de position de M. Rémy Aron en ce qui concerne les conceptions de l'art sont également contestables.
Je prépare un texte à ce sujet, à partir d'une analyse précise de certains de ses propos.
Mais en attendant, je souhaite rappeler l'importance capitale de l'apport pour l'art de Marcel Duchamp (readymades), des "papiers collés" de Braque et Picasso, mais aussi - et là nous remontons au XIXe siècle - de la notion d'« œuvre d'art totale ». Les conséquences de ces jalons historiques sont une extension considérable du domaine de l'art, désormais le lieu de recherches passionnantes qui s'intéressent à toute l'étendue de la sensibilité, du réel et de l'imaginaire.
M. Aron veut limiter le travail de l'artiste au strict domaine visuel et fustige l'influence de l'art conceptuel, car il n'admet pas qu'un artiste puisse faire un usage créatif du langage.
Pourquoi un artiste n'utiliserait-il pas toutes les facettes de la sensibilité, toutes les zones du cerveau qu'il souhaite ? Pourquoi donc ?
Se priver de toutes ces nouvelles possibilités, quelle régression !
En ce qui concerne les institutions et nouveaux lieux mis en place depuis 1981, je suis bien d'accord qu'elles laissent de côté beaucoup d'artistes, et j'en suis moi-même un exemple.
Mais il faudrait se souvenir qu'avant 1981 il n'y avait pas grand chose en France pour ce qui est de l'art contemporain.
Et surtout en province. Moi-même, n'habitant pas à Paris, j'ai eu la chance de découvrir l'art contemporain par un voyage à Amsterdam : le Stedelijk Museum où j'ai découvert des artistes comme Kienholz, Rauschenberg ou Bruce Naumann.
Maintenant, voir des artistes importants est beaucoup plus facile.
Ce n'est certes pas suffisant, mais n'oublions pas qu'avant, il n'y avait presque rien !
Et quand M. Sarkozy envisage de supprimer le ministère de la Culture, créé par de Gaulle en 1959, pour l'insérer dans le ministère de l'Éducation nationale, il y a vraiment lieu d'être inquiet. C'est tout d'abord le risque de diminution des budgets, mais c'est surtout faire passer à la trappe la dimension critique et expérimentale de la culture. Danger !
M. Rémy Aron est évidemment libre de ses opinions, mais cela pose problème s'il les émet au nom de la Maison des Artistes. Il devrait en effet dans ce cadre défendre la pluralité des choix esthétiques.
Et il serait souhaitable qu'une réflexion soit ouverte pour redéfinir l'activité artistique sur le plan législatif, en fonction des évolutions considérables des pratiques artistiques. M. Rémy Aron ne va pas dans ce sens, hélas.
kl loth
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À lire :
"Rémy Aron : instrumentalisation et manipulation pour un retour à l’ordre", par Christophe Le François, 29 avril 2007
http://caap.asso.fr/spip.php?article63
Pour avoir une idée de l'œuvre de Rémy Aron :
http://www.sculpteurs.org/snsp/fr/annuaires/artiste.php?artiste=aron_35157
Écrit par : kl loth | lundi, 07 mai 2007
Écrit par : michel jeannès | mardi, 08 mai 2007
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