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lundi, 14 janvier 2008

"des cicatrices plus tard"

"La littérature demande du temps, toujours, beaucoup plus que celui que la presse ou même l'édition lui imposent. Temps de lecture et d'écriture sont infinis, étirés, soumis à d'autres lois.
[…] Nous croyons lire de la littérature quand c'est la littérature qui nous lit. Et elle finit toujours par nous rattraper, au moment même où on s'y attend le moins — parce qu'elle est toujours visionnaire. Quinze jours avant sa publication ? Des mois, des années, des cicatrices plus tard."


(Nelly Kapriélan, "Course à l'échalote", Les Inrockuptibles n° 623, du 6 au 12 novembre 2007, p. 83)

19:35 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, littérature, temps |

Commentaires

d'accord.. donc je serais publier dans 300 ans et je ne dois pas m'en inquiéter !!!

Écrit par : Thomas P. | mardi, 15 janvier 2008

il vaudrait peut-être mieux travailler un peu la grammaire et l'orthographe.
"Je serai publié dans 300 ans" , voire "serais-je publié dans 300 ans que je ne devrais pas m'en inquiéter."si mes souvenirs du primaire et des longues punitions à recopier les verbes à tous les temps zé tous les modes ne me font défaut. Les mots nous parlent, certes, lorsque nous avons quelque chose à leur faire dire. Comment taire ces comment dire qui font trou d'air de trouvère?

Écrit par : michel jeannès | vendredi, 25 janvier 2008

Ne soyons pas trop sévères avec les jeunes écrivains, qui je le crains, ont peut être eu des instituteurs déjà approximatifs en orthographe. Et puis au fil du temps, progresser est toujours possible…
Quant à moi, j'ai certes été à bonne école, avec un grand père instituteur. Pourtant, du fait de l'Histoire mouvementée de notre région, il avait dû enseigner en français qui n'était pas sa langue maternelle, mais sa troisième langue, après le francique et l'allemand…
Ma dernière gaffe (que j'ai rectifiée au bout de quelques minutes, ouf) : mettre en ligne (sur mes pages Flickr), le mot "kettle" (bouilloire), à la place du mot "cattle" (troupeau) !
(j'ai eu longtemps pour préparer mon thé comme les Anglais, une "whistling kettle", au sifflement strident lorsque l'eau bouillait !)

Écrit par : kl loth | samedi, 26 janvier 2008

un troupeau de bouilloires,ça vaut un ballet de saucières.

Écrit par : michel jeannès | mardi, 29 janvier 2008

Un balai de sorcières… Yipee !

Écrit par : kl loth | mardi, 29 janvier 2008

paraît même que ces dames l'enduisaient, ledit balai, d'un onguent avant de l'enfiler tel un long gant pour bien s'envoyer en l'air. De là la croyance populaire selon laquelle les sorcières (alors dégoulinantes comme des saucières, c'est sûr!) chevauchaient leurs balais au cours du sabbat (entendu là comme ça bat et baratte!, voire comme samba l'oeil).

Écrit par : michel jeannès | dimanche, 03 février 2008

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