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samedi, 26 mai 2012

Prestige du temps

Peut être vous souvenez-vous du graff "VESTIGE DU TEMPS", que j'avais photographié il y a environ deux ans à Metz, non loin de la rue d'Enfer (plus précisément en Jurue) ?

Il est toujours là, mais a été modifié en "PRESTIGE DU TEMPS"…

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00:21 Écrit par kl loth dans de visu, street art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : graff, graffiti, temps, vestige, prestige |

lundi, 23 janvier 2012

Time goes by...

Avec le temps, des moments marquants peuvent sombrer dans le magma de l'indifférence, voire de l'oubli...
C'est probablement un constat banal...

13:01 Écrit par kl loth dans Quatsch | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : souvenir, oubli, banalité, exceptionnel, temps, passage du temps |

dimanche, 14 mars 2010

Vestige du temps…

Les temps se télescopent rue d'Enfer à Metz.

vestige-du-temps.jpg
rue-d-enfer.jpg
(vu le 28/02/10)
© kl loth 2010

03:02 Écrit par kl loth dans de visu, Metz encore, street art, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : temps, enfer, graff, graffiti, streetart, street art, vestige, ville |

samedi, 06 mars 2010

Double peine…

Avoir trop peu de temps pour pouvoir voir des amis. Avoir la tristesse de devoir refuser des propositions de rendez-vous. Et… devoir endurer l'isolement !

16:01 Écrit par kl loth dans Quatsch | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : temps, empli du temps, solitude |

mardi, 12 mai 2009

Tautologique !

Une capture d'écran de la colonne de droite de Daily Life, envoyée par Michel Jeannès que je remercie pour son œil particulièrement attentif :

tautologique.jpg

Ironie : le seul fait de poster un nouveau billet fait disparaître cette coïncidence…

Cela me fait penser à cette anecdote rapportée par Christian Fouquet, mon professeur de couleur aux Beaux-Arts : un artiste (dont j'ai oublié le nom) avait retiré les aiguilles de sa montre et inscrit sur le cadran "Il est toujours plus tard que tu ne le penses" !

13:35 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : temps, tautologie, vitesse, retard |

vendredi, 11 juillet 2008

Les cheveux d'Ingrid

Sur la dernière "preuve de vie" reçue concernant Ingrid Betancourt alors otage en Colombie, parmi tous les éléments qui attiraient l'attention, un détail semblait énigmatique : l'exceptionnelle longueur des cheveux.

Était-ce lié aux conditions de vie lors de sa détention ? Cela est évident.

Une fois libre, allait-elle faire appel à un coiffeur pour - comme beaucoup de femmes semble-t-il -, faire le sacrifice d'une chevelure qui symbolise un passé à rejeter ?

Sa prise de parole le 9 juillet dans la galerie des fêtes du palais Bourbon, devant de nombreux députés, précise la forte charge symbolique de la longueur de ses cheveux, dans le récit de son intervention de la veille à la chaîne privée colombienne Caracol : «Je ne vais pas me couper les cheveux avant que le dernier de mes compagnons séquestrés soit rentré à la maison». […] « C’est comme cela que je suis restée durant toutes ces années, parce que je voulais que ce soit comme une preuve visuelle du temps passé dans la jungle.»
(d'après Nathalie RAULIN, 
"Betancourt prépare son 20 juillet", Libération, 10/07/08)

00:54 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ingrid betancourt, otage, cheveux, temps |

jeudi, 22 mai 2008

Lieu

"Ce que j'entends par lieu, c'est là où l'on se souvient avoir été — un endroit qui n'est pas seulement constitué d'espace mais aussi de temps. Il faut qu'il soit les deux, qu'il possède ses qualités propres, qu'il s'agisse d'architecture, de sons ou d'événements."
(Anri Sala, à propos de l'œuvre Air Cushinoed Ride de 2006, cité in Anaël Pigeat, "Anri Sala", Art Press n° 346, juin 2008, p. 93)

Une approche intéressante de la notion de lieu, et même de paysage dans l'art contemporain…

16:54 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, art contemporain, lieu, paysage, anri sala, espace, temps |

dimanche, 27 janvier 2008

Survie (Julien Gracq)

"De la survie des ouvrages littéraires. L'œuvre d'un écrivain, passé l'ère classique, s'installe de moins en moins dans la durée comme un absolu, de plus en plus comme un étai temporaire et un garant, qu'on réactive occasionnellement pour les besoins de l'« idéologie dominante » ou de la technique littéraire du jour. Ce que nous appelons immortalité n'est le plus souvent qu'une continuité minimale d'existence en bibliothèque, capable d'être remobilisée par moments, pour cautionner la mode ou l'humeur littéraire du temps."
 
(Julien Gracq, Carnets du grand chemin, José Corti, 1992, éd. consultée 2003, p. 245)
 
Une citation qui entre en interaction avec cette autre, sur le temps que mettent les textes à nous rencontrer…
Eh oui, l'importance du contenu de certains livres est en butte à la rotation rapide des marchandises, que ce soit à l'étal, où dans les esprits !
 
Et à propos du choix que nous faisons de nos lectures, une autre citation aux métaphores savoureuses : celle de l'ange gardien, celle qui évoque les "phéromones" de l'attraction sexuelle : 
 
"L'ange gardien de nos lectures, si grand, si expéditif économiseur de notre temps. Celui qui, devant un compte rendu enthousiaste, un titre qu'on nous vante, un livre qu'on hésite à acheter, nous souffle à l'oreille, gentiment, décisivement, toujours obéi : "Non. Pas celui-là ! Laisse. Celui-là n'est pas de ton ressort. Celui-là n'est pas pour toi."
Quand il m'est arrivé par la suite de me trouver dans l'obligation de le vérifier, je n'ai guère eu à revenir sur le bien-fondé de cette abstention spontanée. D'autant plus difficile à expliquer qu'elle se détermine sur des indices aussi dérisoires que capricieux : le titre du livre tout autant que la photographie de l'auteur, le créneau que la critique lui assigne dans la production littéraire, le ton de cette critique, la personnalité de ses thuriféraires et de ses ennemis.
Tout volume mis dans le circuit semble être le lieu d'une émanation sui generis qui guide vers lui en aveugle, toutes antennes alertées, un certain public et en écarte un autre, par l'effet d'une étrange sexualité littéraire."
 
(Julien Gracq, Carnets du grand chemin, José Corti, 1992, éd. consultée 2003, pp. 253-254)
 
Les Carnets du grand chemin foisonnent de notes sur divers paysages, de France, mais aussi de pays étrangers. L'observation est très précise : Julien Gracq décrit les couleurs, les textures, et de nombreuses caractéristiques des lieux qu'il a traversés. Ses observations ne sont pas datées, comme immémoriales. Pourtant ce ne sont déjà plus les paysages que nous pourrions découvrir, profondément modifiés par l'évolution de l'urbanisation et de l'industrie.
Souvent très précise, la description renvoie fréquemment aux conditions de l'observation : perception subjective de l'auteur, conditions météorologiques… Le passage consacré à Bort-les-Orgues (p. 69) par exemple, surprend : les "orgues" de basalte n'y sont nullement décrites, mais c'est de la conscience du "lourd barrage gris et triangulaire", de son impact sur la petite ville, que l'auteur nous parle !

15:05 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Julien Gracq, littérature, temps, choix |

lundi, 14 janvier 2008

"des cicatrices plus tard"

"La littérature demande du temps, toujours, beaucoup plus que celui que la presse ou même l'édition lui imposent. Temps de lecture et d'écriture sont infinis, étirés, soumis à d'autres lois.
[…] Nous croyons lire de la littérature quand c'est la littérature qui nous lit. Et elle finit toujours par nous rattraper, au moment même où on s'y attend le moins — parce qu'elle est toujours visionnaire. Quinze jours avant sa publication ? Des mois, des années, des cicatrices plus tard."


(Nelly Kapriélan, "Course à l'échalote", Les Inrockuptibles n° 623, du 6 au 12 novembre 2007, p. 83)

19:35 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, littérature, temps |

dimanche, 14 mai 2006

Les lieux et le temps

Sur le blog de François Bon cette phrase :

Il existe dans les lieux ordinaires des points qui permettent de traverser le temps, mais ils ne nous sont pas en permanence visibles.

Cette phrase, qui apparaît dans le contexte d'un récit de rêves récurrents, peut aussi s'appliquer à l'évolution d'un lieu, aux souvenirs que l'on en garde. Elle me semble pertinente par rapport à l'approche des lieux que j'essaie de faire dans Daily Life...

12:05 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois bon, lieux, temps, rêve, espace |