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mercredi, 02 mai 2012

TOUT CONTRE…

Ça y est, ma nouvelle carte postale est sortie depuis quelques jours ! ENJOY !

art,art contemporain,langage,écriture,kl loth,love,proximité,carte postale,approche,affectif,intime,intimité

KL LOTH, « TOUT CONTRE / ENVERS ET CONTRE TOUT » (2012)
carte postale éditée à 800 exemplaires, avril 2012
15 x 10,5 cm
éd. cARTed

mardi, 09 novembre 2010

Projections années zéro (Jean-Charles Massera)

Affiches de Jean-Charles Massera dans l'espace public de Villeurbanne du 03 au 09 novembre 2010, dans le cadre de l'exposition Kiss My Mondialisation à l'Institut d'Art Contemporain :

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Jean-Charles Massera est un auteur "multi-support" (livres, photos, vidéos, pièces sonores etc.), qui interroge la langue et le réel.
J'avais déjà parlé il y a quelques semaines d'un travail d'affichage réalisé en Moselle suite à une résidence sur place et des rencontres.

Cette fois-ci il s'agit de Projections année zéro, un travail proposé pour l'espace public de Villeurbanne.
J'ai découvert ces affiches par hasard, ayant reconnu sur l'une d'elles le visage de l'artiste. Elles sont énigmatiques, sans indication ni de l'auteur, ni de la structure partenaire (l'Institut d'Art Contemporain à Villeurbanne).
Je ne sais pas comment les perçoivent les passants, ni même s'ils les remarquent… Les sollicitations publicitaires sont pléthoriques, le harcèlement consumériste amène à se protéger par l'indifférence. Il faut alors avoir un œil exercé pour remarquer ces images aux textes décalés ; et les apprécier. 
C'est dommage.

photos et article © kl loth 2010

vendredi, 06 août 2010

"Apprezzano le piccole cose"… (savoir apprécier les petites choses)

Il y a un peu plus d'un an, une phrase interminable parcourait les murs de tout un pâté de maisons du quartier de la rue de l'Alma à la Croix-Rousse à Lyon.

Cette fois-ci, ce sont des messages que je découvre sur un panneau d'interdiction de stationner de ce même quartier… Plusieurs personnes correspondent, en italien et dans une langue slave.

C'est lacunaire, énigmatique, et il y a là une certaine fascination dans ce jeu entre vie privée (peut être fictive) et exposition aux regards potentiels.

P.S. : en italien, limonare, littéralement "citronner", veut dire "embrasser".

(cliquer sur les photos pour les voir en grand format et pouvoir, éventuellement, lire les textes)

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billet et photos © kl loth 2010

01:04 Écrit par kl loth dans comportements…, de visu, love, street art | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : street art, streetart, message, écriture, signalisation, rue, urbain, privé |

jeudi, 22 avril 2010

Les fissures (François Bon)

"On a devant soi les interviews, la masse des témoignages, des photographies existant par milliers […]. On réécoute les musiques. Il faut décortiquer les carapaces, ouvrir les silences, pour approcher ce qui tiendrait de ce qui tous nous relie : les hasards et le destin, l'arbitraire où parfois on se jette sans savoir ni pourquoi on le fait, et qui rétrospectivement se révèle nous avoir révélé à nous même. Cette tâche, la littérature y a trouvé depuis toujours son essence ou son terrain, parce que ce qui va d'un être à un autre c'est le langage, et que sa fonction est d'ouvrir le langage, d'en faire diffracter les transparences, et qu'alors, renvoyant à celui qui l'énonce, elle laisse un instant à cru ou à nu ce vieux mystère humain, qui nous fait marcher avant.

[…]

Je n'y crois pas à l'écriture rock : mon instrument est aussi vieux que le leur, corde frottée ou pincée, ou la voix, ou la percussion, la langue n'a d'affinité qu'avec la sculpture.

[…]

Ce qu'elle peut et doit, la langue, c'est chercher l'homme.

[…]

Et comment on peut sur eux construire une vie […]. On n'entre dans un récit que lorsqu'il rouvre vos plaies personnelles. On n'écrit jamais sur les autres, on ne peut écrire que de soi.

[…]

Il n'y a pas de littérature rock. Il y a entrer, avec la littérature aussi, dans les principales secousses du monde, et chercher. Et tant pis si les fissures vous contaminent."

(François Bon, Rock'n roll. Un portrait de Led Zeppelin, Albin Michel, 2008, pp. 105-110)

C'est bien plus qu'un livre sur l'histoire de Led Zeppelin, François Bon y parle du travail de création, de la musique, de l'écriture… à travers une approche très concrète, une construction soignée du récit.

00:57 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, musique, rock, écriture, soi, monde |

mercredi, 24 février 2010

Quelque chose…

Écrire quelque chose. Trouver quelque chose. Mais le quotidien, la banalité… que faire ? Quête de sens…

Balayer du regard tout autour, chercher l’insolite, ce qui accroche l’œil. Le caractéristique aussi…

Le pittoresque, ou justement, ce qui ne l’est pas, pittoresque.

Quand c’est trouvé, noter ou sortir prestement l’appareil, cadrer : CLIC.

Associer à autre chose, mettre en rapport. Quelque chose d’autre à quoi on pense, à quoi ça fait penser. Nouvelle signification. Une autre image, une petite histoire peut être, une référence historique, une citation… Mise en perspective.

Cohérence ? Contradiction ? Faire sens, encore et toujours.

Analyser ? Commenter. Contextualiser. Porter un regard critique ? Légender (faire entrer dans la légende ?).

Titrer.

Publier.

Attendre les commentaires. Répondre parfois…

En tirer leçon ?

Recommencer (mieux si possible), recommencer sans cesse : obstinée quête de sens.

(31 mai 2009)


Texte paru dans le n° 55 de la revue Microbe, Pont-à-Celles (Belgique), septembre 2009

Pour en savoir plus, voir ici, ou sur le blog d'Éric Dejaeger.

12:54 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chose, écrire, processus artistique, processus créatif, art, photographie, écriture |

jeudi, 26 novembre 2009

"S'exprimer" (envoi de François Cini)

Envoyée par François Cini, cette photo prise à Lyon (Sud-Ouest de la place Gailleton, 2° arr) du lieu de vie et d'expression d'une dame singulière dont l'aspect et la vêture frappent le regard (bandes de tissus colorés, maquillage approximatif et caricatural, visage ravagé par le temps…).
Peut-on parler de "street art brut" ?

CIMG4015.JPG
(cliquer pour voir l'image ci-dessus en plus grand)
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photo (et détails) © François Cini

00:45 Écrit par kl loth dans de visu, ping-pong, street art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : expression, singularité, mur, ville, urbain, écriture |

lundi, 12 octobre 2009

"Ne pas vivre mort" (variations d'Hozan Kebo)

"Quatre petits variations "graph'poemes" autour de l'objet du débat  À quoi sert d'écrire ? À ne pas vivre mort."
(en écoutant Beggars Banquet)

(Hozan Kebo)

cf les commentaires du billet "Ne pas vivre mort (Pascal Quignard)

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(mais oui, cliquez donc sur les vignettes ci-dessus pour afficher les graph'poèmes d'Hozan Kebo en plus grand,
c'est très vivement reccommandé par Daily Life !)

22:21 Écrit par kl loth dans ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hozan kebo, vie, mort, écriture, graph'poèmes |

lundi, 05 octobre 2009

Ne pas vivre mort (Pascal Quignard)

"Écrire des romans ôte les fers. Les romans imaginent une autre vie. Ces images et ces voyages entraînent peu à peu des situations qui, dans la vie de celui qui lit, comme dans la vie de celui qui écrit, émancipent des habitudes de la vie.

*

[…]

*

Écrire déchire la compulsion de répétition du passé dans l'âme.
À quoi sert d'écrire ? À ne pas vivre mort.

*

Le large a inventé une place partout sur cette terre.
Ce sont les livres. La lecture est ce qui élargit."

(Pascal Quignard, La Barque silencieuse. Dernier royaume VI, éd. du Seuil, pp. 97-98)

03:28 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pascal quignard, lecture, écriture, vie, mort |

mercredi, 08 avril 2009

De longs discours…

Une longue ligne de texte parcourt les murs de tout un pâté de maison, rues de Crimée, de l'Alma et Vaucanson à Lyon Croix-Rousse.
Un texte que mon itinéraire m'amène à prendre à rebours, de droite à gauche…

Est-ce recopié d'un livre ? improvisé ?

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Monsieur rêve d'une évasion, sortir de cette vase, un mouchoir son visage […]
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n'importe quoi, même une excuse, si c'est elle qui vous frappe. Elle peut devenir une […]
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[…] son visage ne laissait voir que ses yeux, sa muselière était bleue. Elle passait, en s'accrochant […]
Madame, madame offre sa bouche à tous les passants. Elle […]
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Il y a Madame et Monsieur qui se voient et ne se […]
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[…] cette faiblesse toujours présente, pouvoir réconforter une personne […]
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Avec le couteau sous la nuque, les poches dans les mains, il ne sait pas ce qu'il y a de l'autre [côté] de la rue… et l'homme passe […]
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c'était Miranda. Pas encore mariée, tout juste catherinette […]
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le charme qu'ont les larmes sur les armes        ASSE ! OUIACHE !
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— et le ver rongera ta peau comme un remords
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ma jeunesse a été celle d'un jeune homme…
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Monsieur Théodore cherchait Miranda…
Mais il n'était pas [le] genre d'homme à se contenter de miettes Ainsi le [voyage] on souvent passer en fiacre RUE DE L'ALMA avec son chapeau haut de forme et sa redingote en velours frappé […] sceau de l'élégance masculine […]
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la pluie d'un ciel noir plante ses crocs dans son crane gris. Madame a faim

(vu le 18 mars 2009)

Plus tard (vu le 1er avril), une partie du texte sera recouverte de peinture.

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© kl loth 2009

11:50 Écrit par kl loth dans de visu, street art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : streetart, street art, rue, mur, écriture |

dimanche, 25 janvier 2009

l'amour et l'écriture, le reste est noir (Annie Ernaux)

"Que la vie soit cette accumulation de démarches, d'actions insignifiantes, lourdes, trouées seulement de moments intenses, hors du temps, m'est horreur. Je ne supporte que deux choses au monde, l'amour et l'écriture, le reste est noir. Ce soir, je n'ai ni l'un ni l'autre."
(Annie Ernaux, Se perdre, éd. Gallimard, coll. Folio, 2006, p. 71 ; 1ère éd. Gallimard, 2001)

14:23 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : amour, écriture, contraintes, vie quotidienne, vie |

mercredi, 10 décembre 2008

Blogs dormants…

"94% de blogs dormants
C'est ce que révèle une étude très récente menée par l'organisme Pingdom : 94% des 133 millions de blogs démarrés en 2002 seraient aujourd'hui des blogs dormants, c'est-à-dire existants mais plus en activité. Seuls 7,4 millions de blogs auraient mis en ligne un nouveau post dans les 120 derniers jours, 1,5 million dans les sept derniers jours. La fin de la blogosphère ?
"
("94% de blogs dormants", Les Inrockuptibles n° 680, 9 décembre 2008)

Une hécatombe… et ce, sans compter tous les blogs qui ont disparu en un clic !
Pourtant ce sont des travaux pour lesquels la durée joue un rôle important, donne beaucoup de valeur…
Et l'arrêt d'un blog, c'est souvent une tristesse pour le lecteur, quelque chose d'inachevé, de mortifère.

Ces statistiques concernent les blogs démarrés en 2002, il y a six ans. La plupart d'entre nous sont encore loin d'avoir une telle durée d'activité "blogueuse". Daily Life a démarré le 30 avril 2006, il y a deux ans et sept mois. À suivre, forcément…

13:37 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : blog, blogosphère, durée, activité, écriture |

mardi, 02 décembre 2008

L'intellectuel et la Multitude (Rolf Dieter Brinkmann)

"Chaque jour je vis l’expérience physique et torturante du désaccord grandissant, du conflit aiguisé entre moi comme Individu et la Multitude sous la forme du trafic, du tintamarre des voitures. – Et je devrais être suffisamment masochiste dans ma tête pour parler au nom de la masse, de La Multitude ? – Je crois qu’il est grandement temps que chaque Individu parle d’abord au nom de l’Individu, du propre travail accompli et non au nom de la moyenne. – Cet abaissement, le fait d’intervenir pour la moyenne, l’idéologie officielle du jour : il m’apparaît dans l’état d’apathie actuelle, dans le risque d’être étouffé par la Multitude, par la moyenne donc, dans la réduction générale et visible de la conscience de soi qu’on ramène à la moyenne, comme une lame de rasoir qui servira à l’individu hors de la norme moyenne du tout-venant dans la rue à se trancher la gorge. / Pour moi, cela s’apparente à une automutilation de l’intellectuel, à laquelle le force la ribambelle dans la moyenne."
(Rolf Dieter Brinkmann, Rome, regards, Quidam Éditeur, p. 272 ; cité sur http://www.lekti-ecriture.com/contrefeux/Fragments-desord...)

13:21 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, individu, intellectuel, multitude, masse, brinkmann |

dimanche, 18 mai 2008

Phrase anodine

"Ces phrases anodines, lieux communs le plus souvent inentendus, acquièrent un autre statut dans le poème. Elles se chargent de toute la misère  d'un désarroi, de la force latente d'une plainte jamais prononcée. La note dans le carnet témoigne ainsi d'une attention singulière, d'une générosité au monde, de celles qui font le poète ou l'écrivain. Son transport dans l'espace du livre invite le lecteur à se rendre attentif, à son tour, à ce(ux) qu'il n'écoutait pas, à ce que disent les mots sous les mots."
(Dominique Viart et Bruno Vercier, La littérature française au présent. Héritage, modernité, mutations, éd. Bordas, 2005, p. 75)

Un extrait, qui concerne le travail du poète Antoine Emaz (que je n'ai pas lu à ce jour), mais qui peut être revendiqué comme programme de création !

14:05 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banalité, écriture, note, carnet, émotion, mot |

lundi, 18 février 2008

Glissements progressifs vers… où ?

Décès cette nuit d'Alain Robbe-Grillet, que j'ai beaucoup lu.

15:21 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : décès, nécrologie, écriture, littérature, Robbe-Grillet |

lundi, 14 janvier 2008

"des cicatrices plus tard"

"La littérature demande du temps, toujours, beaucoup plus que celui que la presse ou même l'édition lui imposent. Temps de lecture et d'écriture sont infinis, étirés, soumis à d'autres lois.
[…] Nous croyons lire de la littérature quand c'est la littérature qui nous lit. Et elle finit toujours par nous rattraper, au moment même où on s'y attend le moins — parce qu'elle est toujours visionnaire. Quinze jours avant sa publication ? Des mois, des années, des cicatrices plus tard."


(Nelly Kapriélan, "Course à l'échalote", Les Inrockuptibles n° 623, du 6 au 12 novembre 2007, p. 83)

19:35 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, littérature, temps |

dimanche, 23 décembre 2007

Julien Gracq

Une bien mauvaise nouvelle pour commencer cette journée d'hiver qui s'annonce morose : la disparition de l'écrivain Julien Gracq le 22 décembre, à 97 ans.
Parmi son œuvre, La Forme d'une ville, dont j'ai parlé ici cet automne.
Coïncidence : hier, j'ai eu par deux fois ses livres en main…

À lire : l'article que lui consacre François Bon, après lui avoir rendu visite en 2005.


L'écrivain Julien Gracq est mort
LEMONDE.FR | 23.12.07

© Le Monde.fr

12:25 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Julien Gracq, nécrologie, littérature, décès, écriture |

mercredi, 28 novembre 2007

Souvenirs du 27 novembre 2007 à Lyon

"Le 27 novembre est une journée ordinaire à première vue, mais de quoi se compose l’ordinaire d’un Lyonnais en 2007 ? Chacun est invité à écrire ici, et à témoigner de son temps : petits riens du quotidien, ou grandes nouvelles, impressions ou prises de positions, sont autant de façons de peindre le présent, notre présent.

En racontant votre journée, vous vous adresserez à l’Histoire elle-même : demain ou dans mille ans, ce blog sera redécouvert, comme une bouteille à la mer [...]"


À l'initiative de la Bibliothèque Municipale de Lyon, les lyonnais ont été invités à se faire chroniqueurs d'un jour, le 27 novembre 2007, par le biais d'un blog qui sera conservé dans le futur.

L'idée rappelle fortement celle de Maxime Gorki, qui avait invité les écrivains du monde entier à raconter une journée de leur vie, la même pour tous, le 27 septembre. C'était en 1935 et cela s'appelait "Un jour dans le monde".
En 1960, le journal moscovite Isvestia reprit l'idée et lanca un appel aux écrivains du monde entier, pour la journée du 27 septembre 1960.
Christa Wolf fut d'emblée séduite par l'idée, qu'elle poursuivit ensuite chaque année, pendant au moins quarante-trois ans.
La traduction française des journées de Christa Wolf parut en 2006 chez Fayard : Un jour dans l'année. 1960-2000 (traduction d'Alain Lance et Renate Lance-Otterbein).
Ce livre, tout empreint de la finesse d'analyse de C. Wolf, devient au fil des récits, année après année, un témoignage très dense de l'évolution de la République démocratique allemande, et de sa réunification à l'Allemagne fédérale.

Le blog de la Bibliothèque municipale de Lyon a décalé de 2 mois le jour choisi. Et nul besoin de faire profession d'écriture pour y participer !
Les témoignages sont nombreux, parmi lesquels celui de François Cini (ouvrir aussi la pièce jointe) et… le mien.

19:30 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, bibliothèque, 27 novembre 2007, lyon, lyonnais, christa wolf, écriture |

lundi, 23 juillet 2007

Des notes…

Il y a quelque temps, je recopiais ici une longue citation concernant les carnets de notes des écrivains.
La revue "Bulletin de liaison NOTES", animée par Catherine Jackson (avec la complicité pendant plusieurs années de Sofi Hémon) offre des notes une approche très intéressante, que l'on peut découvrir sur papier, mais aussi par sa version internet.

Partant de cette idée que l'écriture appartient aussi bien aux plasticiens qu'aux écrivains, ainsi qu'à tout un chacun, je m'intéresse aux détours par l'écrit - par un photographe, un mycologue ou une danseuse par exemple, un musicien ou un jongleur. L'objet de ce bulletin étant ce passage par une écriture (écrits, inscriptions, traces) plus ou moins à l'écart de l'oeuvre ou de l'activité de son auteur, fut-ce pour un écrivain. Ce sont ces écrits que je rassemble sous le terme de notes : notes de travail, marginales, listes, notes d'atelier, notes de voyages, factures, notes d'écoute, relevés, notes professionnelles, photonotes, annotations, notes retravaillées...

La revue explore et dessine ainsi les chemins de traverse d'une cartographie, lacunaire, de la forme
note.
(Catherine Jackson, "Le bulletin de liaisons NOTES : cheminement", notesbulletin.net, consulté le 23/07/07)

Parmi les contributions des "noteurs", on peut découvrir celle de Michel Jeannès, artiste qui apparaît de temps en temps sur Daily Life, dans les commentaires… dans les récensions
D'autres auteurs dévoilent aussi leur rapport aux notes, leurs choix de mise en forme : je citerais Siegfried Plumper-Hüttenbrink, Fabienne Swiatly, Cécilia de Varine, Dominique Blaise, Henri Cueco… mais il y en a encore bien d'autres à découvrir !

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(la boîte à boutons brûlée de Line Clément)

vendredi, 29 juin 2007

Un texte non "écrit"

[…] L'énonciation est le point de "résistance" qui détermine l'identité littéraire d'une œuvre : parce qu'elle est mise en œuvre du verbe. […] Un texte qui n'est pas "écrit" — c'est-à-dire dont l'écriture n'est pas travaillée, fût-ce a minima — ne peut relever de l'art littéraire.
(Dominique Viart, Bruno Vercier, La Littérature française au présent. Héritage, modernité, mutations, Bordas, 2006, p. 294)

14:26 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : texte, écriture |