le 5 juillet 2007

Ministère de l'inculture ?

Mme Christine Albanel, ministre de la Culture, a affirmé lors d'une interview diffusée sur France Inter, qu'elle n'aime pas la musique contemporaine. (cf Maurice Ulrich, "Ce n'est pas de la musique ?", L'Humanité, 30 mai 2007)
Quant à l'art contemporain, quelques indices donnent des craintes…
Peut-on s'occuper pertinement de la Culture si l'on en aime pas ses formes les plus vivantes et novatrices ?

Quelques musiciens pleins d'humour lui ont concocté une petite sérénade amoureusement jouée à la porte du Ministère…

Dépression nationale ?

France 2 annonçait mardi 3 juillet au Journal de 13 heures, que le Premier Ministre M. Fillon affirmerait dans son discours de politique générale, son intention de sortir la France de "sa dépression nerveuse".
Le texte du discours qui sera prononcé deux heures plus tard, ne comporte pas du tout cette métaphore…
Néanmoins, si on s'attarde un peu sur cette comparaison, il convient de ne pas oublier qu'on ne guérit pas un dépressif en lui disant de se "secouer". C'est un non-sens…

Et pour en revenir à ce fameux discours, la partie qui aborde la question de la culture, ne fait aucune allusion au financement de la création (par les Régions ?), mais parle accès à la culture, enseignement et entretien du patrimoine.
Le passé évidemment, mais le présent et l'avenir de la création ?
Il y a de quoi être déprimé, non ?

le 4 juillet 2007

Faire de son temps une œuvre d'art ?

Faire de son temps une œuvre d'art ?
Maîtriser, mais au sens artistique du terme cette fois, c'est-à-dire être en pleine possession d'une technique, savoir l'oublier pour se laisser aller à l'inspiration du moment, reconnaître que l'on ne peut pas tout contrôler, se rendre disponible à soi-même et aux autres. Apprendre cet art du temps ne se fait pas avec un chronomètre. Les artistes le savent : ils vivent "hors du temps" et organisent leurs journées en fonction de leurs élans créatifs. Leur véritable travail, c'est d'affiner leur technique, d'être à l'écoute du monde. En se laissant guider par leur rythme intérieur, ils n'ont généralement pas besoin de loisirs pour se détendre. Pour eux, vivre le temps, c'est vivre la liberté. Et l'exprimer.
[…]
"Ne rien faire", en effet, peut être très angoissant. […] Cette pause dans le temps, les artistes la connaissent bien. Pour eux, c'est une "mise en disponibilité" pendant laquelle l'inspiration peut survenir.
(Erik Pigani, "6 techniques pour savourer l'instant", Psychologies Magazine n° 240, avril 2005, pp. 164-165)

Une vision plutôt idyllique du travail artistique, qui dans la réalité est plutôt une mise en tension permanente dont on "décompresse" difficilement... Je parlerais même d'une activité anxiogène, en raison de la nécessité de s'efforcer d'innover, par rapport à ce qui existe déjà, par rapport à ce qu'on a déjà réalisé soi-même.
L'impression au bout d'un certain temps de pratique d'être… comme un "citron pressé" !

Que sera l'été ?

There ain't no cure for the summertime blues !
(Summertime Blues, morceau d'Eddie Cochran, interprété aussi, entre autres, par The Who)

Une interrogation encore et toujours sur l'écart entre l'attente vis-à-vis de la saison d'été, et les possibilités réelles d'en profiter pleinement : la vie sociale restreinte, l'absence des amis par exemple…

le 3 juillet 2007

Micro Implantations Florales

De "micro implantations florales" sur le "territoire" de l'association Brin d'Guill, dans le 7e arrondissement lyonnais.
À partir d'une initiative de Bernard Maret (Ville de Lyon), le bitume du trottoir est creusé pour permettre le fleurissement par les riverains. Le point départ peut être aussi une fissure où s'insinue quelque végétal vagabond, et que l'on agrandit…

Et une fleur de plus !

le 2 juillet 2007

le 1er juillet 2007