vendredi, 14 janvier 2011
Pour sauver « La Scène Poétique » à la Bibliothèque Municipale de Lyon ! (pétition à l'initiative de F. Houdaer)
J'avais parlé dans un précédent billet de la Scène poétique (bibliothèque municipale de la Part-Dieu à Lyon), et de son affligeante suppression.
Frédéric Houdaer lance une pétition à ce sujet. Je republie ici le texte paru sur son blog :
La Scène Poétique est un cycle de poésie parlée dont le poète Patrick Dubost s’est occupé de 2003 à décembre 2010, à la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu, à Lyon.
En décembre 2010, en beau milieu d’année, le cycle a été supprimé par Mr Bertrand Calenge, directeur intérimaire de cette bibliothèque (l’une des plus importantes bibliothèques municipales de France, sinon d’Europe) sans que celui-ci ait rencontré son animateur ni ne lui ait adressé le moindre reproche. Et sans que « La scène poétique » soit remplacée par un autre cycle de lectures bénéficiant des mêmes conditions matérielles qui autorisaient la venue de poètes venus « de tous les horizons ».
Si « La scène poétique » disparaît, elle ne sera pas remplacée !
Parce que nous refusons la suppression pure et simple de ce rendez-vous privilégié avec la poésie, signons cette pétition et faisons-la circuler.
POUR SIGNER LA PETITION, C’EST ICI !
Quelques liens pour mieux « cerner » ce qui est en péril :
http://www.sitaudis.fr/Excitations/chagrin-de-la-poesie-comme-peau-de-chagrin.php
http://patrick.dubost.free.fr/la_scene_poetique.html
http://paulinecatherinot.kazeo.com/Jardin-poetique/Dispar...
http://texte-et-toile.blogspot.com/2011/01/lyon-le-10-jan...
22:08 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie, scène poétique, bm lyon, culture, pétition |
jeudi, 04 mars 2010
Michel Jeannès aux CHANTIERS DE LA CULTURE EN RHÔNE-ALPES
"Europe Ecologie lance "les chantiers de la culture en Rhône-Alpes" le 6 mars à Lyon
à partir de 14h00 au Ninkasi, 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7, métro stade de Gerland
Construisons ensemble une autre dynamique culturelle ! La liste Europe Ecologie vous invite à participer à la refondation d’une politique artistique et culturelle régionale plus solidaire autour de valeurs partagées : démocratie, création, diversité, citoyenneté, coopération et développement durable.
[…]
14h30 - 3 chantiers pour la co-construction d’une politique culturelle (orientations, mise en oeuvre, expertise et évaluation) pour de nouveaux enjeux qui répondent aux défis contemporains.
Chantier 1 : Création et permanence artistique, diversité et droits culturels. Animation : Catherine Herbertz, conseillère régionale, Sylviane Goy, (Les Verts) Interventions : Jean Caune, professeur émérite Université de Grenoble, Michel Jeannès, collectif La Mercerie, Alain Lovato, Président de la MAPRA, LeiIa Bencharif, tête de liste Europe Ecologie Loire, membre du GRAIC (groupe de réflexion et d’action interculturelle).
[…]
Chantiers 3 : Médiation, éducation artistique, éducation populaire et pratiques amateurs. Animation : Christine Bolze, directrice du Centre Enfance Arts Langages, Boris-Numa Damestoy, Europe Ecologie Interventions : Alain Manac’h, responsable national d’un mouvement d’éducation populaire et Cécilia de Varine Présidente de l’Association « Médiation culturelle », Frédéric Prelle, délégué régional des MJC […]"
(Cf. information complète sur le site des Verts de Villeurbanne)
Commentaire de Daily Life : On ne peut que se féliciter qu'un parti politique s'intéresse de près à la culture : il était temps !
À suivre attentivement donc.
01:19 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel jeannès, la mercerie, art, culture, europe écologie, rhône-alpes |
vendredi, 19 février 2010
Les images de frange de C. Loth (Patrick Beurard)
Je viens de redécouvrir ce texte de Patrick Beurard consacré à des travaux artistiques désormais assez anciens, éloignés de mes préoccupations actuelles. Il est inédit à ce jour.
On y trouve un éclairage particulièrement intéressant sur mon rapport à la langue et à ma région d'origine, entre France, Luxembourg et Allemagne !
J'en publie donc ici les extraits qui sont toujours d'actualité.
(à consulter en entier sur le site kl-loth.com)
Les Images de frange de Catherine Loth
[…]
Pour saisir ce que Catherine Loth veut faire, il faut, qu'on le veuille ou non, revenir au biographique. […]
L'expérience s'engage autour d'une "reconstitution de l'adolescence"1 que Catherine Loth paraît ne pas avoir vécue, soit que l'activité ludique ne l'intéressât alors pas, soit qu'il n'y eut guère d'enfants autour d'elle. Il émane, au delà de ce regard sur l'enfance ("le retour introspectif sur le passé"2) l'amère révolte qui s'identifie à celle de la Lorraine (allemande) face à laquelle l'activité artistique est en somme le recours pour soulager l'angoissante culpabilité3. Car l'histoire de cette région - une "psychanalyse de la Lorraine" en dénouerait les nœuds - relève d'un refoulement permanent.
Où l'on prononce "Mez" pour éviter le Metz trop allemand, le refoulement est celui de la langue maternelle (germanique) d'abord. L'enfance de Catherine Loth, entourée d'une famille originaire de Sierck (point frontière avec l'Allemagne) et du Luxembourg, est imprégnée d'une langue dialectale francique et d'un français rempli de régionalismes4.
Catherine Loth n'a pas appris l'allemand*. Ses phrases portent souvent l'empreinte d'hésitations, de ruptures** qu'on observe auprès des personnes confrontées à une langue dominante qui ne leur appartient pas. Il y a chez C.L. le sentiment amer d'une occultation d'une part d'elle même, arrachée par proscription, transmise comme un gène5.
Dans cette Lorraine frustrante où elle n'a guère sa place, elle accomplit ses actes terroristes : "en tant qu'être classé, j'essaie d'accomplir ma vengeance, en possédant - dominant moi-même un univers de choses classées - ordonnées - rangées qui ne peuvent bouger de la place que je leur ai assignée : la réduction au silence des objets"6***.
Au terme de ce travail, restera-t-il un autre recours que l'exil pour échapper au ressassement ? Le hasard, plutôt que de la conduire à Paris, ou à Londres […] l'amène à Lyon. Privée des images qui composaient son passé, elle se familiarise avec une forme d'exode7 qui efface peu à peu les excroissances aplanies par privation de nourriture, mais révèle une identité dont elle n'avait jusqu'alors pas conscience.
Son séjour en Allemagne est d'abord boulimique. Elle renoue avec l'imagerie de l'enfance (les silhouettes décorant les murs ou brodées dans le lin ; les carreaux de faïence des cuisines) se les approprie, les intègre dans un travail qui devient peinture puisque son langage aspire à ressembler au propos commun, de la même façon qu'elle s'efforce de parler correctement - en vain - la langue qu'elle entend. Pour davantage s'octroyer le droit à la figure, elle traite de l'image-cliché ; et bien entendu, des figures qui hantent la peinture allemande : celles de Caspar David Friedrich, qu'elle aborde en peintre français appliqué. Car Catherine Loth est française. […]
Actuellement encore, Catherine Loth, abritée par la certitude d'appartenir à un lieu mental dorénavant localisé (la frange française, son écart) conjure les forces de la compulsion, convoque un équilibre entre les différentes strates qui l'habitent. […] Tentant la translation de ses origines dans sa démarche présente, C.L. atteint à la notion de frontière et de lisière ; elle perpétue l'acte hérétique dont la peinture paraît vouloir apaiser les effets. Le travail de C.L. apporte un mode de réponse à la question de savoir qui nous sommes, d'où nous venons, quel paysage historique nous marque de son sceau et comment nous voient ceux qui, aux confins du territoire, sont aptes à se retourner pour nous regarder, de la ligne périphérique, c'est-à-dire de l'extérieur presque.
Patrick Beurard (octobre 1984)
1 Catherine Loth, Ouvrages de Jeune Fille Recluse, Lyon, éd. MEM/Arte Facts, 1982, note 378.
2 ibid, note 301.
3 Le nom d'emprunt de C.L. est Lothringen : Lorraine, en allemand.
4 que l'on ne réduise plus ce terme aux phénomènes québécois et wallon laisse présager un bouleversement des sciences humaines qui reconnaîtraient au créateur français des spécificités régionales.
5 C.L. raconte, non sans excès, comment son grand-père né dans la Lorraine de Guillaume, instituteur de la IIIe République du jour au lendemain, dut ne plus prononcer un mot d'allemand dans sa classe, sous l'injonction de l'inspecteur primaire muté de Marseille.
6 ibid, note 337.
7 "Cette vieille sensation d'étrangeté partout où l'on va", ibid, note 338.
Notes de kl loth (2010) :
* Je l'ai appris depuis, incomplètement…
** En parlant en français.
*** Là il y a une confusion : cette note concerne le personnage fictif de la Jeune Fille Recluse, c'est elle qui s'exprime, et non son auteur C. Loth.
02:34 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre, Metz encore | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : kl loth, art, art contemporain, lorraine, langue, culture, allemagne, france, luxembourg |
dimanche, 06 septembre 2009
Mobilisation pour le cinéma CNP Odéon ! (2)
Bien déprimant que cette fermeture probablement inévitable du CNP Odéon à Lyon, une salle de cinéma à la programmation "art et essai" de grande qualité, avec grand écran et confort correct.
Ce n'est pas le premier lieu culturel à fermer, cette fermeture sera suivie probablement d'autres… La question de quitter Lyon dans le futur commence à se poser.
J'ai passé la première partie de ma vie dans une petite ville de province (Metz), à l'offre culturelle pauvre et une vie artistique resteinte. Cela s'est d'ailleurs dégradé là-bas en ce qui concerne le cinéma, depuis la fermeture il y a déjà longtemps du Pax…
D'ailleurs Metz, j'ai quitté, dès le premier jour où cela me fut possible.
Je ne voudrais pas retrouver ces conditions de vie à Lyon. Que faire ?
Comment éviter que les aléas du marché et les agissements de patrons-voyous privent de l'accès à une culture de qualité ?
Mon meilleur souvenir, alors que la salle n'était pas encore rénovée et s'appelait alors CNP Grôlée (1986 ?) : la diffusion des 11 épisodes du Heimat d'Edgar Reitz, film fleuve sur la vie d'une famille et d'un village allemand pendant plusieurs décennies…
À lire, la lettre ouverte de l'association Les Inattendus sur la situation des CNP : CNP_LettreouvertedesInattendus.pdf
15:38 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, fermeture, culture, action |
samedi, 05 septembre 2009
Mobilisation pour le cinéma CNP Odéon !
Gros souci, gros scandale à Lyon : la principale salle de cinéma art et essai de la ville, où l'on pouvait encore voir les films sur grand écran et correctement assis, a été fermée pendant les vacances d'été par un patron-voyou. Zou… vidée de ses fauteuils et de son matériel de projection.
Des salariés spoliés de leur emploi… Mais aussi les amateurs, privés de la possibilité de voir de bons, voire de très bons films.
Certes, nous étions privilégiés d'habiter Lyon par rapport au désert culturel que subissent de nombreuses villes.
Il est inadmissible que l'accès aux œuvres, à la culture, soit laissé aux aléas du marché, au bon vouloir de patrons.
La culture est un service public et devrait être protégée.
Une journée de mobilisation est prévue le samedi 5 septembre.
Les employés du CNP occupent le CNP Odéon depuis ce jeudi après-midi et jusqu’à samedi en continu (jours et nuits). Ils ont besoin de votre soutien logistique ( repas, boisson, couvertures ) et amical. N’hésitez pas à passer les voir.
Le Collectif de Soutien aux CNP
les employés des Cinémas CNP
et l’Association Les Inattendus
organisent
Une journée de mobilisation et de protestation contre les conditions de fermeture de l'Odéon, et de soutien aux CNP et à leurs employés
Samedi 5 Septembre 2009 à partir de 9h30
RDV Place des Terreaux – Lyon 1er
13h : début des projections de films au CNP Odéon jusque tard dans la nuit
(Compte tenu de la disparition des fauteuils, pensez à apporter des coussins)
Les employés des CNP et l'association « Les Inattendus » organisent le SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2009 une journée de protestation contre les conditions de fermeture de l'Odéon, et de soutien aux CNP et à leurs employés. Rappelons qu'en plein mois d'août et congés des employés, sans qu'aucun d'eux n'aient été prévenus, la salle a été vidée de son matériel de projection (expédié par Galeshka Moravioff, PDG des CNP depuis 1998, dans une de ses salles marseillaises), de ses fauteuils et de tout ce qui pouvait y avoir quelque valeur.
Le 5 septembre, nous vous donnons rendez-vous PLACE DES TERREAUX à partir de 9H30.
Afin que cette journée soit à la mesure de l'indignation suscitée par la fermeture de l'Odéon et de l'inquiétude ressentie pour le sort des deux autres sites des CNP ainsi que des personnes qui y travaillent, et qu'elle constitue une manifestation marquante et efficace de cette indignation et de cette inquiétude, il faut évidemment qu'elle regroupe un nombre aussi important que possible de participants !
D'autant que, plus généralement, c'est la question de l'existence de cinémas indépendants dans la Presqu'île lyonnaise, mais aussi la pérennité à Lyon de la diffusion de tout un pan du cinéma (qui ne se cantonne pas à l'Art et essai dit « porteur ») que pose cette triste affaire.
Nous en appelons à votre confiance : de concert avec les employés, nous allons tout faire pour que cette journée soit à la fois dynamique, mémorable ET cinéphile ! A la stupéfaction qu'a provoquée la fermeture abrupte de l'Odéon, nous tenterons de répondre par de très heureuses surprises, qui soient à la hauteur de l'amour et de l'admiration qu'on peut porter au travail de transmission cinématographique des CNP.
Nous insistons sur le fait que cet événement se déroulera sur la journée entière, aussi nous vous invitons à la réserver pour celui-ci.
Un repas collectif aura lieu à midi : merci de bien vouloir y contribuer en boissons et/ou nourritures terrestres ! Par ailleurs, chacun pourra librement participer aux frais de la journée.
En attendant, vous pouvez émarger au comité de soutien créé par les employés des CNP en vous rendant sur l’un des deux sites encore en activité : le CNP Terreaux (40 rue Président-Edouard-Herriot Lyon 1er, Métro Hôtel de ville) ou le CNP Bellecour (12 rue de la Barre Lyon 2ème, Métro Bellecour). Si vous ne pouvez pas vous y rendre avant le 5 septembre, voici l’adresse du comité, à laquelle vous pourrez laisser vos nom, prénom, adresse postale et électronique, message de soutien :
collectifsoutiencnp@gmail.com <mailto:collectifsoutiencnp@gmail.com>
MERCI DE DIFFUSER CETTE INFORMATION AUSSI LARGEMENT QUE POSSIBLE !
Le Collectif de Soutien aux CNP, les employés des cinémas CNP et l'association Les Inattendus.
Contacts
collectifsoutiencnp@gmail.com
www.soutenirlescinemascnp.org
03:22 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cnp lyon, fermeture, culture, patron-voyou |
mercredi, 14 janvier 2009
Alerte à Saint-Fons pour le Centre d'Arts Plastiques
Le Centre d'Arts Plastiques de Saint-Fons est un lieu à taille humaine, où l'art contemporain, souvent original et de grande qualité est montré sans esbrouffe. La dimension conviviale y était privilégiée, que ce soit dans les vernissages qui attiraient une grande partie des artistes de la région, que dans les animations à l'intention des jeunes visiteurs.
Ce lieu est aujourd'hui menacé.
Au mépris de la droite pour la culture, s'ajoute le désintérêt de certains élus de gauche. Hélas.
Le 6 janvier 2009
LETTRE OUVERTE A MADAME LE MAIRE DE ST FONS
Madame,
Lorsque "la droite" en la personne de Michel Denis, s'est installé à la Mairie de St Fons, avec d'autres, j'ai craint le pire. Mais j'ai été très vite rassuré : l'intégration du CAP dans la ville et son action pourtant initiés par les équipes socialistes, ne pouvaient que perdurer et se développer selon lui.
C'est ainsi qu'il décida de l'agrandissement du Centre d'Art et obtint dans ce but des subventions de la Région.
Ce que "la droite" n'a pas fait, Madame, vous, nouvellement élue PS à St Fons, le faites, en stoppant les travaux d'agrandissement du Centre d'Art et en décidant sa disparition.
Vous détruisez ainsi ce qu'un des plus grands des vôtres, Franck SERUSCLAT, a mis en place il y a 22 ans.
J'ai eu l'honneur de créer et de développer ce Centre d'Arts Plastiques-Lieu Ressources, qui à l'instar de l'École de Musique et de la Bibliothèque, est un lieu pour la culture et plus spécifiquement l'éducation du regard et de l'image. Avec ses expositions, ses stages d'arts plastiques, ses conférences pour les adultes, ses visites de classes, ses ateliers du périscolaire et du mercredi, le Centre est un outil spécifique d'intégration et de pédagogie en direction de la population plutôt défavorisée de St Fons : il a été créé dans ces termes selon les valeurs et l'esprit socialistes.
Votre comportement fait honte à mes convictions « de gauche ».
Le Centre d'Arts Plastiques-Lieu Ressources a acquis, depuis 22 ans, une reconnaissance non seulement régionale, mais aussi nationale. J'imagine, peut-être à tort, que vous n'en avez cure ...?
Et surtout n'évoquez aucun prétexte d'ordre financier ou de quelque autre sorte : à chaque changement d'équipe on entend dire qu'il n'y a plus d'argent et à mon grand regret, je connais tous les arguments des politiques qui ont décidé de fermer un lieu.
Madame, je ne vous salue pas.
Jean-Claude GUILLAUMON
MISE À MORT ANNONCÉE DU CENTRE D'ARTS PLASTIQUES DE ST FONS
POUR LE MAINTIEN DE SON EXISTENCE SE MANIFESTER AUPRÈS DE
MME CHRISTIANE DEMONTÈS, MAIRE DE ST FONS -
Hôtel de Ville de St Fons - place Roger Salengro -BP 100 - 69195 -
ST FONS - tél.04/72/09/20/20 - fax.04/72/09/20/40
JC Guillaumon.
23:15 Écrit par kl loth dans politique, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : centre d'arts plastiques, lieu d'exposition, culture, art contemporain, fermeture |
jeudi, 14 février 2008
Culture, État et mécénat
"Un désengagement de l'État dans le domaine culturel pénaliserait indirectement le mécénat."
(Jacques Rigaud, propos recueillis par Michel Guerrin et Emmanuel de Roux, "Un désengagement de l'Etat dans la culture pénaliserait le mécénat", Le Monde, 14/02/2008)
Un article intéressant, qui va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle la culture en France est bien trop dépendante de l'aide de l'État, et explique qu'au contraire financements de l'État et financements privés sont liés.
13:00 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, État, mécénat, financement, art |
mercredi, 15 août 2007
Le rouge à lèvres Beaubourg
23:30 Écrit par kl loth dans extrawurst | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : publicité, culture, rouge à lèvres, pastiche, discours culturel |
jeudi, 05 juillet 2007
Ministère de l'inculture ?
Mme Christine Albanel, ministre de la Culture, a affirmé lors d'une interview diffusée sur France Inter, qu'elle n'aime pas la musique contemporaine. (cf Maurice Ulrich, "Ce n'est pas de la musique ?", L'Humanité, 30 mai 2007)
Quant à l'art contemporain, quelques indices donnent des craintes…
Peut-on s'occuper pertinement de la Culture si l'on en aime pas ses formes les plus vivantes et novatrices ?
Quelques musiciens pleins d'humour lui ont concocté une petite sérénade amoureusement jouée à la porte du Ministère…
01:10 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Christine Albanel, ministre de la Culture, musique contemporaine, sérénade, politique, culture |
vendredi, 18 mai 2007
Le ministère
Ça y est, Christine Albanel est nommée Ministre de la culture et de la communication, porte-parole du gouvernement. Mais si cette dame peut se prévaloir d'avoir dirigé Versailles pendant plusieurs années, c'est en tant que politique occupant un poste qui aurait dû revenir à un conservateur.
Nous sommes au moins débarrassés du médiocre personnage qui occupait la fonction précédemment.
Pour l'avenir : wait and see.
12:06 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ministère de la culture, ministre de la culture, christine albanel, culture, politique culturelle |
vendredi, 13 avril 2007
Culture et revolver
"« Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver » (…) n'est pas de Goering […]. Ni de Goebbels. Mais, comme je l'ai indiqué dans Le Nazisme et la culture (Complexe, Bruxelles, 2001), d'un poète et auteur dramatique anciennement expressionniste et devenu nazi : Hans Johst… La phrase a été reprise, dans un sens non conforme au texte original, par un dignitaire du IIIe Reich" (Lionel Richard, cité par Francis Marmande dans "Fêtes, fastes, fatrasies et autres reliefs", Le Monde, 12/01/2006)
Bon… rendons à César…
16:03 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, nazisme, Goebbels, Goering |