Georges Adilon

"Il peignait.

[…]

Il peignait, ayant besoin de formats de plus en plus vastes, recommançant sans cesse.

[…]

Comme si la peinture, maintenant, avait voulu se dénoncer, se nier, se résorber, s'extraire. Comme si le geste, maintenant, se fût exacerbé à s'inscrire sans rien.

Il accumulait toujours, pourtant, encore, des peintures.

Ne parvenait à détacher son geste des médiations qui l'exprimaient.

L'Art s'obstinait à coller à ses doigts.

Sa main restait vouée à produire des œuvres.

Ne pouvait en finir de peindre la dernière."

(Patrick Drevet, Récit d'un geste sur des peintures de Georges Adilon, Lyon, éditions mem/arte-Facts, 1984, p. 76)

Georges Adilon, né à Lyon en 1928, est décédé le 2 avril dernier.
J'avais eu l'occasion de le rencontrer, ayant collaboré à la confection du livre qui lui consacrait l'écrivain Patrick Drevet. Eu l'occasion d'aller dans la maison qu'il avait construite à Brindas, car il était aussi architecte.
Une maison véritablement contemporaine, extrêmement inventive et en symbiose avec le jardin qui l'entourait. La seule maison d'architecte contemporaine privée que j'ai jamais eu l'occasion de pénétrer.
Et toujours l'accueil chaleureux de Jacquotte son épouse.

Plus d'informations sur archicool.com (avec de nombreux liens), sur le site du ministère de la Culture, sur le blog de la ville.
Cf. aussi le catalogue Georges Adilon, architecture, peinture, Réunion des musées nationaux, 2001.

Plus d'informations sur Patrick Drevet : ici et là.

Maya haut perché

Un dessin "maya" encore, haut perché cette fois, œuvre probablement du groupe 2012…
(à proximité du Gros-Caillou, Lyon)

photo © kl loth

Plus de graffs à voir sur le site de yanbo…

Miranda

0ù est elle ?

que fait-elle ?

Je crois que monsieur Théodore la cherche toujours…

le 15 avril 2009

(8h34)

(11h29)

(14h59)

(19h57)

(19h59)

Ce qui accroche la lumière, en haut à droite, est un sac plastique prisonnier des branchages…

Weg und zurück

Un aller (28/03/09), un retour (31/03/09)…

le 14 avril 2009

(20h05)

Régression ?

Quelques graffs à la dédicace insolite, toujours rue de l'Alma et alentour.
Le geste, l'écriture, me semblent trop maîtrisés pour être d'un enfant. Un adulte ?
Regressus ad utero ?

À noter la signature : "XIII".
En rapport avec la célèbre bande dessinée ?

Point de croix et la bannière

À Madeleine Lacroix

Enfin la bannière de Daily Life est en place !!!
À partir d'un document au point de croix, pour suivre le fil de l'idée du "monogramme" KL, idée développée par Michel Jeannès dans le cadre de "L'Œuvre-monogramme".
Mais aussi pour évoquer le temps qui passe et le quotidien…

À propos, savez-vous fabriquer une bannière ? Le mode d'emploi se trouve sur un site… religieux ! Ce qui nous ramène à l'origine de l'usage des bannières, dans les processions, antérieurement aux longs défilés des mouvements sociaux.

La croix et la bannière, littéralement !

(Cette bannière a été remplacée depuis le 10/09/09 !
Mais vous pouvez la voir ou revoir ici)

Effacement / Colibrisation (Hozan Kebo)

("bidouillage" par Hozan Kebo)

Effacement / Apparition (Hozan Kebo)

Reçu ce matin d'Hozan Kebo (cf. le blog Noniouze), ces photos subtilement remaniées :

Merci HK !

Je m'efface

Un cœur subtilement effacé, tellement poignant !

© kl loth 2009

Qui me fait penser à ma réalisation en carte postale "je m'efface"…

« je m'efface »
carte postale éditée à 800 exemplaires, novembre 2008
10,5 x 15 cm
éd. cARTed

© kl loth 2008

Mais là, pour ce cœur : effacé par quelqu'un d'autre ! Grr…

Une simple ligne…

"une simple ligne - toute ma vie est là…"

En dessous, une ligne de peinture dorée.

Rue de Crimée, Lyon Croix-Rousse

© kl loth 2009

Une peau de bébé

Les belles peintures anciennes de la devanture de l'ancien magasin de jouets du boulevard de la Croix-Rousse (Lyon) sont toujours là, respectées depuis près de deux ans par les graffeurs et les colleurs d'affiches.
Néanmoins une main malicieuse est intervenue en périphérie de la "fresque".

(Je m'aperçois que je n'ai pas encore publié ici les photos de ces peintures, en attente depuis près de deux ans. Mais on peut les voir sur mes pages Flickr)

© kl loth 2009

le 10 avril 2009

(12h38)

On vous aura prévenus !

Sur le trottoir de la rue de Crimée à la Croix-Rousse, là où commence la "phrase sans fin", un avertissement…

(vu le 8 avril 2009)

© kl loth 2009

De longs discours (épisode suivant)

La phrase sans fin du quartier de la rue de l'Alma à la Croix-Rousse à Lyon continue à s'étendre aux blocs voisins…
Si les premiers développements restaient ambigus et suscitaient l'imaginaire, là ça dérape dans la provocation gratuite et méchante.
De plus, prendre à l'occasion pour support de la pierre taillée est un cran au-dessus dans le vandalisme (nécessitant pour le nettoyage le jet de sable ?)… Les bons graffeurs, eux, respectent l'architecture de qualité.

Les écritures sont variées, il y a probablement plusieurs scripteurs.

"C'est en ce jour que moi, R*** mangea mon 1er caca et […]"

"Elle mourut d'une atroce pénétration, depuis ce jour C […]"

"Il était une fois
Une toute petite galaxie

ou il y avait un tout petit petit monde ou y avait une toute petite maison ou y avait une toute petite petite chambre ou yavé une toute petite petite armoire ou yavé une toute petite petite lettre ou yavé écrit en toute petit petite lettres : Ca fait 5 petite petite minute que je vs emerde"

[sic]

"Je n'aime pas les gens

Je n'aime pas les gens qu'un rien fait parler ou sourire.

Je n'aime pas les gens qui crachent dans la soupe.

Je n'aime pas les gens qui demandent où j'ai l'intention de passer la soirée.

Je n'aime pas les gens."

© kl loth 2009

le 9 avril 2009

(18h24)

le 8 avril 2009

(12h10)

Qu'est-ce qui brûle au milieu de l'horizon ?
Lueur vive et fumée sombre…

(18h12)

(19h47)

De longs discours…

Une longue ligne de texte parcourt les murs de tout un pâté de maison, rues de Crimée, de l'Alma et Vaucanson à Lyon Croix-Rousse.
Un texte que mon itinéraire m'amène à prendre à rebours, de droite à gauche…

Est-ce recopié d'un livre ? improvisé ?

Monsieur rêve d'une évasion, sortir de cette vase, un mouchoir son visage […]

n'importe quoi, même une excuse, si c'est elle qui vous frappe. Elle peut devenir une […]

[…] son visage ne laissait voir que ses yeux, sa muselière était bleue. Elle passait, en s'accrochant […]

Madame, madame offre sa bouche à tous les passants. Elle […]

Il y a Madame et Monsieur qui se voient et ne se […]

[…] cette faiblesse toujours présente, pouvoir réconforter une personne […]

Avec le couteau sous la nuque, les poches dans les mains, il ne sait pas ce qu'il y a de l'autre [côté] de la rue… et l'homme passe […]

c'était Miranda. Pas encore mariée, tout juste catherinette […]

le charme qu'ont les larmes sur les armes        ASSE ! OUIACHE !

— et le ver rongera ta peau comme un remords

ma jeunesse a été celle d'un jeune homme…

Monsieur Théodore cherchait Miranda…
Mais il n'était pas [le] genre d'homme à se contenter de miettes Ainsi le [voyage] on souvent passer en fiacre RUE DE L'ALMA avec son chapeau haut de forme et sa redingote en velours frappé […] sceau de l'élégance masculine […]

la pluie d'un ciel noir plante ses crocs dans son crane gris. Madame a faim

(vu le 18 mars 2009)

Plus tard (vu le 1er avril), une partie du texte sera recouverte de peinture.

© kl loth 2009

2012 ? La fin d'un (petit) mystère…

2012 ?
La première pensée qui vient à l'esprit est celle de l'élection présidentielle française… Fausse piste !
En fait il s'agirait du nom d'un groupe d'artistes graffeurs, illustrateurs. Nom qui fait allusion à la date de la fin du calendrier maya.
Fin du calendrier, et peut être le fin du monde pour certains… Non, la fin du monde ne dépendra pas d'une prédiction, mais d'autres facteurs.

(D'après les indices trouvés dans les commentaires de deux billets du cultissime blog de Frasby, certains jours, ici et là
Et d'autres graffs et dessins à voir sur le site de yanbo)

photo © kl loth 2008