Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 21 février 2013

Kevin Ayers

Libération annonce la mort de Kevin Ayers ces derniers jours… Je l'écoutais beaucoup lorsque j'avais 19 ans, et l'avais cité dans les notes que je prenais à l'époque (manuscrit en cours de mise au propre) :

WATCH OUT FOR DOCTOR DREAM
I'LL FILL YOUR SKIES WITH PROMISE THAT YOU'LL FLY
AND THEN I'LL WAKE YOU UP AGAIN

(Kevin Ayers, "Doctor Dream Theme", The Confessions of Doctor Dream And Other Stories, Island Records, 1974)

http://youtu.be/efupe4p87vw

15:19 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kevin ayers |

vendredi, 03 février 2012

Mike Kelley (1954-2012)

Mike Kelley était un artiste que j'appréciais beaucoup, auteur d'œuvres particulièrement fortes et à l'humour décapant. Il est décédé récemment (31/01 ou 01/02/2012, suicide probable).

On se souviendra notamment de la gigantesque installation "Sod and Sodie Sock Comp. O.S.O.", en collaboration avec Paul McCarthy, présenté à la Biennale de Lyon en 2003.

On peut actuellement voir l'une de ses œuvres au Centre Pompidou Metz, dans le cadre de l'exposition Erres : "Educational Complex", maquette retraçant les lieux de son enfance, espaces de contraintes…

À ce qu'il me semble, l'art n'a probablement que peu de possibilités de changer ce qu'il dénonce du monde, mais il a au moins le pouvoir de nous aider à nous sentir moins seuls face à ce monde.

But Fontana*, who saw Kelley last week for dinner, said that Kelley's art-world accomplishments had a price, as he had been actively struggling with what it means to succeed in a world that has become more materialistic and foreign to him.

"He had a deep discomfort in seeing what the art world is now," Fontana said. "He didn't like the fact that everything has become so corporate. He said to me: 'If I were to start now, I would never become a visual artist.'

"He really wanted to be an important artist, and he worked all of his life for that. He found himself at the top of his game and then found that the world he was at the top of was a world that he didn't like. That's intense existentially."

(Jori Finkel, "Mike Kelley dies at 57 ; L.A. contemporary artist", Los Angeles Times, 02/02/2012)

* Emi Fontana, curateur

01:27 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : kelley, mike kelley, art contemporain |

jeudi, 22 septembre 2011

Jean-Christophe Massinon…

Sur un petit placard, à côté de la Poste près de la gare de Metz, des reproductions d'œuvres de Jean-Christophe Massinon, décédé il y a peu à l'âge de 48 ans (8/09/11).

Massinon,Jean-Christophe Massinon,art,art contemporain,Lorraine,Luxembourg

Cet artiste était particulièrement apprécié dans la région Lorraine-Luxembourg… Quant à moi, je ne l'aurai donc jamais rencontré, même si j'ai eu l'occasion de voir l'installation des Confidents dans le cadre de la Nuit blanche messine de 2010…

Massinon,Jean-Christophe Massinon,art,art contemporain,Lorraine,Luxembourg

dimanche, 07 août 2011

De 1, n + 1, à l'∞ (Roman Opalka)

Les médias tardent à répercuter l'information*, pourtant elle bouleverse le milieu artistique : Roman Opalka est mort hier, le 6 août à Rome.

Roman Opalka, né en France dans la Somme (comme le fait remarquer Michel Jeannès), était l'auteur d'une œuvre absolue, obsédée par le passage du temps et les nombres.

Œuvre qu'il débuta en 1965, par l'inscription en blanc de titane du chiffre 1 et évoluant d'unité en unité en direction de l'infini, sur des toiles évoluant du noir au blanc par l'ajout à chaque fois d'1% de blanc de zinc. Œuvre qui comprenait également l'enregistrement vocal des nombres qu'il énonçait en polonais au fur et à mesure de l'avancée du travail, ainsi que des autoportraits rigoureusement photographiés chaque jour.

Œuvre d'une grande beauté formelle, fascinante par son ambition et son approche de l'absolu et de l'infini.

L'œuvre d'une vie aussi, définie une fois pour toutes et accomplie avec une rigueur totale depuis 46 ans.
Ce qui, personnellement, me semble avoir un aspect effrayant, tant je suis rebelle aux contraintes… or définir sa vie une fois pour toutes, accomplir un travail en apparence monotone, comme un ouvrier en usine… Pourtant !

Une œuvre laissée en suspens, forcément… À quel nombre était-il parvenu ?

Roman Opalka, pour en revenir à l'un des débats puants qui pourrissent la pensée et la vie actuelles en France, avait une double appartenance culturelle, franco-polonaise. C'est un exemple de plus de l'importance et de l'utilité des brassages culturels.

Site de l'artiste : http://opalka1965.com/

* Apparemment à la demande des proches de l'artiste qui souhaitent un peu de temps avant de faire une annonce officielle.

15:00 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art, Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (2) |

mardi, 05 juillet 2011

Cy Twombly †

L'artiste Cy Twombly est mort aujourd'hui à Rome…
J'avais parlé de lui à plusieurs reprises sur ce blog, à l'occasion d'une de ses toiles - immaculée - vandalisée par des lèvres chargées de rouge.

Je me souviens particulièrement bien de la première fois où j'ai vu ses œuvres au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris…

20:31 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (2) |

dimanche, 20 février 2011

Pierre Courtaud (1951-2011)

Je me souviens bien de la pluie drue qui tombait ce jour-là sur la Peugeot blanche, et du manuscrit reçu par la poste que j'ai été la première personne à feuilleter. Curiosité, et émotion à savoir d'emblée que oui, celui-là on allait l'éditer… (aux éditions mem/arte facts auxquelles je participais alors).

Pierre Courtaud (que je n'ai jamais rencontré car il ne quittait pas La Souterraine dans la Creuse en raison de sa santé fragile), est mort le 11/01/11 à 11h. Je l'ai appris il y a peu par le blog de Jean-Marc Scanreigh.

"LA QUALITÉ DE COUREUR ET DE BANDI QUE JAI ACQUISE DANS CE PAYS CI CAR TOUT CE PRINTEMS JE NAI FAIS QUE VOYAGER DE COTÉ ET DAUTRE JE SUIS TOMBÉ DANS UNE EMBUSCADE DURANT LA NUIT AVEC MON CAMION CHARGÉ DE MÉLINITE J'ÉTAIS SEUL AVEC MON AMI S PAR UN GRAND ESCALIER ET QUI EST AU-DESSUS DE LA CHAMBRE PRÉCÉDENTE 9 PIÈCES DE TAPISSERIE À PERSONNAGES 2 LITS À HAUTS PILIERS GARNIS DE SERGE VERTE AVEC DES FRANGES DE MÊME COULEUR AVEC LEURS GARNITURES DE CHACUN 2 MATELAS NOUS AVONS DÛ NOUS FRAYER UN PASSAGE AU MILIEU DU PELOTON JE SUIS PERSUADÉ DAVANCE QUE VOUS SERÉS CHARMÉ DE VOIR ET DE CONNOITRE CELUI DONT LE DOMESTIQUE DOIT VOUS REMETTRE CETTE LETTRE […]"
(Pierre COURTAUD, Tentative de restitution des lieux et portraits de famille, Lyon, éd. mem/arte facts, 1988, p. 57 ; l'orthographe particulière est intentionnelle)

tentative.jpg

 

01:34 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (0) |

jeudi, 27 janvier 2011

RIP Dennis Oppenheim !

Dennis Oppenheim occupait une place importante dans l'histoire de l'art des États-Unis. Il a été parmi les pionniers de plusieurs formes d'expression : land art, body art, art conceptuel…
Je l'avais cité ici à plusieurs reprises car il était l'auteur de séries de Safety Cones géants.
Il est décédé le 22 janvier 2011 à l'âge de 72 ans. Déjà !

À voir ou à revoir donc :
— 
Be the first one ! (Dennis Oppenheim versus Lilian Bourgeat)
— 
À décoiffer les cônes…

— et beaucoup de photos d'œuvres

samedi, 06 novembre 2010

Halloween 2010

Cette année je n'aurais pas vu grand chose d'Halloween, ayant passé toute la soirée dans un train.
Mais j'ai pu - bien que peu disponible à cette période - prendre quelques photos de décors ici ou là…

À Metz par exemple, dans des vitrines…

Halloween2010-1.jpgHalloween2010-2.jpg

ou encore dans un café…

Halloween2010-3.jpg

et de retour à Lyon-Villeurbanne, au Red House, pub de la Croix-Rousse… conversation avec des amies qui parlent de la mort, la leur, qui hante les rêves…

Halloween2010-4.jpgHalloween2010-6.jpg Halloween2010-5.jpg Halloween2010-7.jpg

© kl loth 2010

23:52 Écrit par kl loth dans comportements…, formes & couleurs, Time goes by…, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : halloween, décor, mort |

samedi, 29 mai 2010

R. I. P. Nejma

Rest In Peace Nejma !

"Emportée" vers 18h40 après quelques jours d'une soudaine et imprévisible maladie, âgée d'à peine sept ans.
(ca 15/04/2003 - 29/05/2010)

Nejma-10_04_10.jpg
Nejma-10_04_10-detail.jpg
Pratiquement les dernières photos avant la maladie… prises le 10 avril dernier.

Pour voir d'autres photos de la star du blog, c'est ICI.

22:40 Écrit par kl loth dans la star du blog, Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nejma, chat, mort |

mercredi, 21 octobre 2009

Berliner Mauer

Hier soir 19 octobre sur arte, un documentaire consacré à ce qu'est devenu le mur de Berlin, ouvert et tombé en 1989.
De nombreux panneaux sont conservés par des collectionneurs. Mais ils sont fréquemment peints et repeints : l'authenticité historique des graffs ne semble guère respectée !
("Où est passé le mur de Berlin", Elke Sasse et Stefan Pannen, diffusé sur arte le 19/10/2009)

J'ai pour ma part pris un certain nombre de photos du mur lors de mes séjours là-bas.
J'ai déjà publié plusieurs fois ma préférée, dans les Cahiers de Leçons de Choses tout d'abord, lors d'un numéro consacré à Berlin.
Puis j'ai intégré cette photo dans l'exposition pour la Cave Littéraire, à l'occasion d'une lecture d'Hubert Lucot. Elle est archivée sur kl-loth.com.

La revoici, pour la première fois sur Daily Life !

Klitoris-DDR.jpg
"parole" © 80 srelheid R'dam
photo © kl loth 1982

01:37 Écrit par kl loth dans comportements…, street art, Time goes by…, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : berlin, mur de berlin, graffiti, street art, streetart, graff |

jeudi, 16 avril 2009

Georges Adilon

"Il peignait.

[…]

Il peignait, ayant besoin de formats de plus en plus vastes, recommançant sans cesse.

[…]

Comme si la peinture, maintenant, avait voulu se dénoncer, se nier, se résorber, s'extraire. Comme si le geste, maintenant, se fût exacerbé à s'inscrire sans rien.

Il accumulait toujours, pourtant, encore, des peintures.

Ne parvenait à détacher son geste des médiations qui l'exprimaient.

L'Art s'obstinait à coller à ses doigts.

Sa main restait vouée à produire des œuvres.

Ne pouvait en finir de peindre la dernière."

(Patrick Drevet, Récit d'un geste sur des peintures de Georges Adilon, Lyon, éditions mem/arte-Facts, 1984, p. 76)

Georges Adilon, né à Lyon en 1928, est décédé le 2 avril dernier.
J'avais eu l'occasion de le rencontrer, ayant collaboré à la confection du livre qui lui consacrait l'écrivain Patrick Drevet. Eu l'occasion d'aller dans la maison qu'il avait construite à Brindas, car il était aussi architecte.
Une maison véritablement contemporaine, extrêmement inventive et en symbiose avec le jardin qui l'entourait. La seule maison d'architecte contemporaine privée que j'ai jamais eu l'occasion de pénétrer.
Et toujours l'accueil chaleureux de Jacquotte son épouse.

Plus d'informations sur archicool.com (avec de nombreux liens), sur le site du ministère de la Culture, sur le blog de la ville.
Cf. aussi le catalogue Georges Adilon, architecture, peinture, Réunion des musées nationaux, 2001.

Plus d'informations sur Patrick Drevet : ici et .

15:37 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : adilon, georges adilon, peinture, architecture, patrick drevet |

samedi, 14 mars 2009

Dead Bashung

 

black.jpg

Le 14 mars aurait simplement dû être le jour de la Sainte-Mathilde, prénom de ma grand-mère décédée depuis presque 11 ans…

C'est aussi le jour de la mort d'Alain Bashung…
que j'ai eu l'occasion de voir et d'entendre à deux reprises, pour la Tournée des grands espaces (avec le travail de Dominique Gonzalez-Foerster) au Théâtre antique de Fourvière, puis en mai dernier à l'Auditorium.
Ambiance à chaque fois impressionnante de fascination et de gravité.

Moral plombé. Ça fera bizarre de publier les carrés de nuances roses prévus pour demain… anachroniques !

petrol-blue.jpg

23:17 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : bashung, décès, rock, chanson |

mardi, 07 octobre 2008

Le pays qui n'existe plus (l'Allemagne de l'Est)

À l'occasion du passage sur Arte du film La Vie des autres (cf. chroniqué sur Arte, et par eelsolivier), je republie l'éditorial de la revue Cahiers de Leçons de Choses, que Patrick Beurard-Valdoye et moi-même avons rédigé à l'issue d'un séjour d'un mois en Allemagne de l'Est en 1980.

Le titre "Mais allez donc y voir vous-mêmes" fait allusion à méconnaissance et à la désinformation à cette époque concernant les pays de l'Est, une incitation tout simplement à aller voir…

La mise en page du texte est élaborée, avec différents caractères typographiques et illustrations, cf. le fac-similé.

(La Vie des autres, Florian Henckel Von Donnersmarck, Allemagne, 2006, diffusé le 28/09/08 sur Arte)


DDR-19.jpg
(vu sur une plage de l'Île Rügen, août 1980)

MAIS ALLEZ DONC Y VOIR VOUS-MÊMES

L’image de cet animal ambigu aux aspects d’insecte (les insectes, toujours inquiétants) qui s’emploie à franchir un monticule de sable, six pattes et deux antennes expression de survie, l’animal noir désespérément inadapté au merveilleux sable fin qui coule sous ses pattes postérieures et s’affale sur les antérieures.

Un rat — mort — sur la première marche du grand escalier de la belle gare de Leipzig. Dans le coin.
Discret.

(Sur la plage) Les autorités ont voulu placer des unités de la flotte militaire à intervalle régulier sur la Baltique sans doute afin que les Saxons puissent de leurs jumelles fantasmer sur l’horizon adverse. À l’Est le communisme s’est annoncé en libérateur du nazisme tandis qu’à l’Ouest, on se tue à redire que le nazisme est fini, exterminé. La barbarie est morte, sa renaissance pour bientôt. Mais le nazisme lui, puisait ses racines en réaction au romantisme. Et comme rien n’a été proposé sauf d’un point de vue matériel (rationnel), une part de l’esprit allemand s’est retournée à sa vieille nostalgie, surtout en D.D.R. : le romantisme.

Matin morose blanc exténué
Trop tôt
Stature d’homme dépassant la foule d’enfants
Gigantesque
Il appelle les noms — un à un. Rythme inéluctable de la liste
… Andreas… Andreas
Les groupes se forment
s’éparpillent dans le camp
Selon le plan.

Paradoxalement le ministère de la culture sélectionne également des films idiots américains sentimentiques et romantaux de la bagnole luxe et de la 1000 cm3 tout simplement parce que le ministère fournit à ses moutons un cinéma qui leur provoque des fantasmes profonds, et ceci pas par souci d’une hygiène mentale du citoyen, mais par volonté de rentabiliser l’affaire : un film américain coûte tant de devises.

Lorsqu’on débarque à l’« Est », on commence par établir la litanie des différences. Le touriste moyen est supposé en rester là. Dans un second temps lié à davantage de recul, le citoyen un peu moins capitalisé entreprend une série de parallèles. Son analyse devient critique quant aux deux systèmes. Les analogies — une litanie également — satisfont à sa recherche critique. Il s’agissait une fois pour toutes de se situer ailleurs ; le quotidien de l’individu ne se trouve pas dans une comparaison ou une différentiation des systèmes. Accéder enfin à un mode de connaissance plus intelligent.

« Die Männerchör drink Bier von Faß
Die Männerchör drink Bier von Faß
Besofen
Besofen
Besofen sind schon vier von Bass... »

La foule des enfants en plein recueillement sur les quatre côtés de la place.
L’appel — solennel —
L’homme (le même) : — Freundschaft !
Répons du chœur — comme un écho — Freundschaft ! — Freundschaft !

Dans ce collectivisme, soirée à la bière où l’on chante jusqu’à l’écroulement, vieille résurgence de l’esprit des communautés Sagas, l’individu, seul, immensément seul. Bier, Bier ist die Seele von Klavier.

Quatre punis devant la foule
l’homme appelle leurs noms
ils se détachent du groupe
s’avancent muets mécaniques
On les a surpris la nuit
Opprobre et châtiment.

La D.D.R., terre promise de l’art brut : il n’y a qu’à voir sur les plages les innombrables pratiques des enfants et des adultes qui font de l’art et qui n’auraient pas l’idée d’appeler cela ainsi.
(châteaux de sable, entreprises élaborées, agencements de pierre formant édifices, peinture sur pierre etc. Rien de comparable sur les plages méditerranéennes).

BLEU JAUNE
Pigments en poudre étalés sur le corps
Quand le cortège du dieu Neptune sort de l’eau — sauvages peinturlurés et belles jeunes filles — c’est pour punir
Juger et punir
Tomates, liquides acidulés œufs glaireux glissant le long des corps désignés à l’opprobre (on s’est bien gardé cependant de dénoncer les étrangers soyons prudents)
Un bain obligatoire dans l’eau salée froide.

Un fantasme allemand, un modèle de l’Allemand : Julien Sorel.

Le romantisme allemand, mixture mal dosée de rationalisme fou et de son antagonisme, l’aspiration à l’irrationnel.
La créature de raison en quête d’inconscient. Le symbolisme au service du rationnel et la raison pour aller plus loin dans la mystique.

Une femme nue debout droite fière au bord de la plage
tournant le dos à la mer à l’horizon au décor changeant des nuages
Elle est énorme — amoncellement de bourrelets gras —
l’authentique Vénus préhistorique
Son homme, tendrement, la prend en photo.

Le nazisme : un certain mysticisme aux mains du rationalisme fou ou bien la logique qui conduit à un certain mysticisme fou. L’alliage de logique et de mythe.

Weimar : Schiller, Goethe, Liszt. À cinq kilomètres de là, Buchenwald. L’allégorie allemande.
Autre interprétation : le nazisme n’est pas réaction mais continuité du romantisme. L’Allemand n’est pas retourné à sa vieille nostalgie, il n’a en fait jamais cessé d’être préoccupé par l’immatériel. L’âme germanique existe, le romantisme en était une illustration.
« Quelque chose dans la clarté tourmentée de l’île Rügen ».

Notes en alternance de C. LOTH et P. BEURARD(-VALDOYE)
Cahiers de Leçons de Choses n° 3, 1er trimestre 1981


À consulter également sur le site kl-loth.com, ainsi que plusieurs pages de photos prises durant ce séjour :
1 - Quel pays ?
2 - Villes, Leipzig, Dresde
3 - L'île Rügen

dimanche, 31 août 2008

Summer's almost gone (encore)

Dans quelques minutes le mois d'août sera fini. Les choses se gâtent…
Horreur de l'hiver, horreur des mois froids et sombres !

23:48 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : été, hiver, rentrée |

vendredi, 01 août 2008

Down down down

petite-maison.jpg
La petite maison qui avait beaucoup plu lorsque je l'avais publiée une première fois, n'est plus, détruite, abattue à grands coups de masse…
Seule consolation : il ne devrait pas y avoir d'immeuble haut et mastoc à cet emplacement.
À suivre ?
petite-maison-down.jpg

23:38 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : urbanisme, ville, villeurbanne, destruction |

mardi, 13 mai 2008

Robert Rauschenberg

Rauschenberg is dead… ça fait drôle.


Lire aussi l'article d'Élisabeth Lebovici : "Merde, Rauschenberg est mort"

23:17 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, art contemporain, artiste, pop art, rauschenberg, décès |

lundi, 18 février 2008

Glissements progressifs vers… où ?

Décès cette nuit d'Alain Robbe-Grillet, que j'ai beaucoup lu.

15:21 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : décès, nécrologie, écriture, littérature, Robbe-Grillet |

samedi, 05 janvier 2008

Henri Chopin

Disparition hier le 3 janvier 2007 d'un pionnier de la poésie sonore, Henri Chopin.
Je ne l'ai croisé qu'une seule fois, à l'occasion d'une lecture à Lyon…

00:05 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : henri chopin, disparition, décès, poésie, poésie sonore |

dimanche, 23 décembre 2007

Julien Gracq

Une bien mauvaise nouvelle pour commencer cette journée d'hiver qui s'annonce morose : la disparition de l'écrivain Julien Gracq le 22 décembre, à 97 ans.
Parmi son œuvre, La Forme d'une ville, dont j'ai parlé ici cet automne.
Coïncidence : hier, j'ai eu par deux fois ses livres en main…

À lire : l'article que lui consacre François Bon, après lui avoir rendu visite en 2005.


L'écrivain Julien Gracq est mort
LEMONDE.FR | 23.12.07

© Le Monde.fr

12:25 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Julien Gracq, nécrologie, littérature, décès, écriture |

samedi, 08 décembre 2007

Disparitions…

Mort de Karl-Heinz Stockhausen le 5 décembre 2007.
J'avais vu (entendu) Sirius aux 5e Rencontres internationales de musique contemporaine de Metz, le 20/11/1976… c'est en lien avec un souvenir personnel fort.

Autre musicien, d'un tout autre genre, Fred Chichin… le 28 novembre. Vu (entendu) les Rita Mitsouko aux Nuits de Fourvière il y a quelques années (samedi 26 juillet 2003). Ambiance très conviviale, beaucoup de spectateurs étant venus en famille, et connaissant les chansons par cœur…

00:50 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : stockhausen, rita mitsouko, fred chichin, musique, décès |