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lundi, 08 février 2010

Justifier tout ? (F. Aubenas et M. Benasayag)

"Que cela nous plaise ou non, la chose économique serait ainsi devenue le véritable climat de nos contrées, aussi insoumis et tyrannique que le soleil ou la pluie, et auquel nos vies sont désormais soumises, sans espoir de changer de latitude. Économie, voilà le mot qui désormais peut servir à tout, expliquer tout, justifier tout. Dès que quiconque développe un projet, il est rappelé à l'ordre : l'œil de Dieu le regarde. Les lois du marché l'encerclent. La production et ses mécanismes le tenaillent. S'il veut paraître un peu sérieux, tout alternatif doit donner des gages : employer quelques mots sacrés, économiques. De toute façon, qu'importe : c'est juste pour éprouver sa soumission.

Car, quelle que soit la pratique imaginée et développée, tout se passe comme si le seul principe de réalité était désormais celui de l'économie."

(Florence Aubenas et Miguel Benasayag, Résister c'est créer, éd. La Découverte, éd. consultée 2005, p. 97 ; 1ère éd. 2002)

Face au constat ci-dessus, ce livre propose et développe des pistes de résistance.

15:06 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : économie, politique, résistance, actin, création, société |

Commentaires

"De toute façon, qu'importe : c'est juste pour éprouver sa soumission."

com/post: je n'ai pas lu "la fabrication du consentement" de Noam Chomsky et Edward Herman, mais j'aime bien ce titre.

http://www.acrimed.org/article3010.html

Écrit par : michel jeannès | lundi, 08 février 2010

http://st-etienne.videomuseum.fr/Navigart/images/full_img.php?src=/mediaNavigart/plein/3L/05/3L05022.JPG&is_sel=0&iid=966&cnt=&so=&ccex
une oeuvre de Gil Joseph Wolmann, pour moi totalement inconnu, il y aurait beaucoup à dire (et mon temps va vers le blanc) sur la mise en valeur de certaines oeuvres et aussi sur un certain nombre de fondations et sur le financement de production des oeuvres que j'appellerais les pompiers du XXème et du XXIème siècle, on pourrait même dire que certains artistes sont fabriqués de toute pièces par les commissaires et les institutions.
J'espère que cet extrait de ma pensée n'est pas trop obscur.

Écrit par : M.J. Pinturault | mardi, 09 février 2010

Le singulier " d'économie" est révélateur; il faudrait parler des théories économiques; L'économie domestique ? l'économie n'est pas une science exacte, c'est une chose des plus empiriques...nous faire croire aux lois du marché ! la loi du plus fort, du plus riche, du plus cynique.

Écrit par : Lola | mardi, 09 février 2010

"des corps nus empilés au sommet d’une montagne : non point un charnier, mais une tentative d’ajouter un mètre à l’altitude de la montagne. Le fait que cette même performance apparaisse ici sous deux angles différents, sous deux noms d’artistes différents (Cang Xin et Zhu Ming) témoigne, non pas d’une créativité redoublée, mais d’une lutte féroce sur le copyright : qui est l’auteur de cette ‘oeuvre’, l’initiateur, le photographe, tous les performeurs ou seulement celui du haut ? Quand le marché rattrape la création, la lutte est féroce…" sur le blog de "lunettes rouges" à propos d'une expo d'art chinois

Écrit par : Kritika Blindekuh | mardi, 09 février 2010

Ces commentaires flous étant particulièrement désagréables, je cite véritablement l'adresse du blog du commentaire de cette critique vieillissante :Kritika Blindekuh
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/ et il s'agit de l'exposition du Palazzo Reale à Milan "Cina. Rinascita contemporanea"
En la remerciant de ne pas se contenter à l'avenir d'approximations (odhad)

Écrit par : Struska Opatrovnika | mardi, 09 février 2010

Voici plus précisément l'url de l'article cité par Kritika Blindekuh :

http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/02/03/renaissance-chinoise/

ainsi que celle de la photo décrite dans le commentaire :

http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/files/2010/02/montagne_2.1265215768.jpg

Écrit par : kl loth | mardi, 09 février 2010

"Kritika Blindekuh" : quel pseudonyme ahurissant ! (vache aveugle !)

Ne serait-ce pas un avatar ? On dirait bien…

Écrit par : garance | mardi, 09 février 2010

"et mon temps va vers le blanc"
(com de Pinturault)

com/com: forcément: il neige!

Écrit par : michel jeannès | mardi, 09 février 2010

à vache aveugle panse dé-braillée

Écrit par : michel jeannès | mardi, 09 février 2010

à poil pinturault!

Écrit par : michel jeannès | mardi, 09 février 2010

Je l'attendais celui-là ! (avec impatience)

Écrit par : kl loth | mardi, 09 février 2010

je ne me fais que le hérault du poil de pinceau .

Écrit par : michel jeannès | mardi, 09 février 2010

à poil qui peint sôt !

Écrit par : michel jeannès | mardi, 09 février 2010

pinceau [pɛ̃so] n. m.
ÉTYM. xve; peincel, v. 1268; pincel, v. 1160; d'un lat. pop. *penicellus, lat. class. penicillus, dimin. de penis « queue ».

(Le Grand Robert en ligne, lerobert.com)

Écrit par : kl loth | mardi, 09 février 2010

garance, vous ne souhaitez tout de même pas que je fasse la chasse aux avatars ?

Écrit par : kl loth | mercredi, 10 février 2010

à poil pinturault !
ah ! ce cri de guerre me manquait !
variante :
à pault pinturoil !
(à moins que pinturault soit aquarelliste ?)

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 10 février 2010

"Pinturoil!":-D c'est Pinturault sauce Ripolin

Écrit par : michel jeannès | mercredi, 10 février 2010

Ils sont vaches ;-) quand même !
Je ne sais pas ce que la principale intéressée pense d'un tel slogan (= cri de guerre écossais).
Pourquoi donc vouloir la dépouiller de sa vêture ?

(ceci dit, ça m'amuse beaucoup)

Écrit par : kl loth | mercredi, 10 février 2010

de sa pelure seulement! On se poile la banane avec Mamzelle Pinturault.

Slogan = cri de guerre? verdad? Genial! Whaou! Palsambleu!
Pinturo despilate!

Écrit par : michel jeannès | mercredi, 10 février 2010

Revoilà les crêpes whaou! ?

Écrit par : kl loth | jeudi, 11 février 2010

slogan [slɔgɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1931; 1930, à propos de la publicité américaine; « cri de guerre d'un clan écossais », 1842; angl. slogan (v. 1850); mot écossais gaélique, sluagh « troupe », et gairm « cri ».
(Le Grand Robert en ligne, lerobert.com)

Écrit par : kl loth | jeudi, 11 février 2010

Pinturault s'appelle Marcelle tout simplement (voir chemisette) et signale aux amateurs de sens que "Blindekuh" pourrait se traduire par "colin-maillard". Cette journaliste pragoise essayait de se situer à la hauteur du blog de K.loth.
Malheureusement les lecteurs fréquentent plus les contrepèteries que les théories économiques.
Les poils de Pinturault détestent le comique troupier, et les seconds couteaux qui viennent hurler de concert avec les loups à talonnettes.
La dérision est à l'humour, ce que le pôle est à l'équateur.

Écrit par : Marcelle Pinturault | jeudi, 11 février 2010

[Pourtant, j'ai bien ri. Je dirai même plus] J'ai pris plaisir à entendre parler de Florence Aubenas, ce matin. un livre. "Quai de Ouistreham".

Écrit par : H. Incorporated | jeudi, 11 février 2010

La dérision est à l'humour, ce que le pôle est à l'équateur

je suis certain qu'il y a une contrepèterie dans cet énoncé
mais je suis mauvais de chez mauvais pour ça

parce que "ce que le peur est à l'équatôle" , c'est pas drôle
et
"la dérour à l'humision" non plus

je cherche je cherche !

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 11 février 2010

"La dérision est à l'humour, ce que le pôle est à l'équateur."
(com de Pinturault)

com/com: à pô(i)le Pinturault!

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 11 février 2010

"la dérimour est à l'husion", peut-être, pas mieux mais ça vient...

Écrit par : michel jeannès | jeudi, 11 février 2010

Nous sommes quelques uns ici à être à des degrés divers féroces, ignobles et lubriques…

Je ne laisserai bien sûr pas insulter l'un de mes commentateurs.
Mais dans le cas de Mme Marcelle Pinturault, on ne sait pas toujours si l'on s'adresse au personnage de fiction, vieille dame surannée, qui intervient ici comme avatar, ou à son inventrice, qui utilise également ce nom comme pseudonyme pour exprimer des opinions qui n'ont alors rien de fictif.

Et si nous nous sommes mélangé les… pinceaux, alors 1000 excuses.
Mais lorsque Mme Pinturault me fait reproche de mes petites visites au Luxembourg, ou encore d'écrire quelques lignes en anglais, cela me touche aussi à un niveau identitaire profond.
Alors, nous sommes quittes ?

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Pour en savoir plus sur Marcelle Pinturault :
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2008/01/07/m-m-s-ou-le-devenir-vieilles-francoise-benassy-et-line-cleme.html

Écrit par : kl loth | jeudi, 11 février 2010

Tout ce débat a été source d'inspiration pour le nouveau billet : "À poil l'artiste !"
Enjoy ! :

http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2010/02/11/a-poil-l-artiste%C2%A0.html

Écrit par : kl loth | jeudi, 11 février 2010

De grâce, restez féroces et lubriques !

Écrit par : garance | jeudi, 11 février 2010

"La dérision est à l'humour"

Le désamour est à l'horizon ?

Écrit par : Jean N. | jeudi, 11 février 2010

Les commentaires sont fermés.