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samedi, 01 août 2009

Pete ! (Peter Doherty)

Pour Frasby (cf. Certains Jours)

De Peter Doherty je connaissais / vaguement / la réputation destroy, quelques morceaux inégaux des Libertines ou Babyshambles, un extrait de concert vu sur Arte où il semblait oublier le public…

La sortie ce printemps de l'album solo, Grace / Wastelands, fut donc une bonne surprise, tout empreint de délicatesse… assorti de dessins tout à fait honorables, révélant (pour les retardataires comme moi) une sensibilité hors du commun.

Ce 26 juillet fut l'occasion d'un concert aux Nuits de Fourvière à Lyon.

La première partie était assurée par les Cold War Kids, dont le rock efficace, sans fioritures, essentiel, conquit d'emblée le public.

Le concert de Peter Doherty fut totalement étonnant : seul sur scène, avec sa guitare, accompagné sur certains morceaux de deux danseuses de ballet sur pointes (!)… seul sur scène, ce qui nécessite un cran fou… à jouer de superbes mélodies, avec un charisme indéniable, la fraîcheur conservée de l'adolescence… une soirée exceptionnelle qui laisse un souvenir émerveillé…

(cf. l'article et la vidéo sur le blog des Nuits de Fourvière, avec la mémorable bataille de coussins et le baiser à la jeune fan au premier rang)

 

04:27 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : peter doherty, concert, musique, nuits de fourvière |

jeudi, 02 juillet 2009

"Feed your imagination" (Patti Smith)

"The bank(s) may collapse, but not your imagination. So feed your imagination. Feed your head. (Les banques peuvent s'effondrer, mais pas votre imagination. Alors nourrissez votre imagination, votre tête)"
Tels furent les mots (que je cite de mémoire) par lesquels Patti Smith conclut une soirée émouvante en hommage au poète Allen Ginsberg, en collaboration avec le compositeur Phil Glass, qui eut lieu aux Nuits de Fourvière le 30 juin dernier.

Une belle soirée, impressionnante de talent et de simplicité conjugués. Aux notes cristallines mêlées au chant des oiseaux… à la fougue des mots habités…

La notion d'énergie y fut centrale, la transmission de l'énergie, l'usage de la parole libératrice des jougs. People have the power… une dédicace à la lutte du peuple iranien.

mardi, 05 août 2008

Back in the Seventies

Sur arte ce soir, diffusion du documentaire Pink Floyd at Pompei (Adrian Maben, 1972). Un concert sans public dans un lieu grandiose, où la musique entre en résonance avec le poids de l'Histoire, par notamment des plans de coupe sur des détails architecturaux, des peintures antiques, ou la lave en fusion…

Ce groupe était alors totalement novateur par ses effets sonores et visuels, la qualité du son qui tournait même autour du public.

J'ai eu l'occasion (malgré mon jeune âge) d'assister au concert donné à peu près à la même époque au parc des Expositions de Nancy, en décembre 1972. Les conditions du concert étaient particulièrement éprouvantes : une foule dense de plusieurs miliers de personnes, si serrées qu'il a failli y avoir des gens piétinés dans un effondrement des corps…

Alors oui, trente-six ans après, avoir l'occasion de voir par le biais de la caméra, les musiciens de "près"… cela ne se refuse pas !
Même si j'ai décroché du groupe à partir de l'album Dark Side of the Moon (qui sortira en 1973), pour préférer des musiques plus corsées… même si je retiens surtout d'eux le premier album The Piper at the Gates of Dawn, avec Syd Barrett.

23:56 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pink floyd, concert |