Battre le pavé (2005)

(12/08/2005)

le 17 août 2009

Vienne (Isère), 15h30

Annette Messager et Duchamp (selon Catherine Grenier)

"Plus le désarroi s'impose au monde, plus l'individu est désorienté, plus l'œuvre d'Annette Messager s'affirme, s'enrichit, se complexifie, s'impose. Originairement critique, son œuvre devient violente ; depuis toujours sexuées, ses formes deviennent sexuelles ; léger et sentimental, son ton devint presque grotesque et dramatique. Peu de figures ont su ainsi répondre au monde, en liant le subjectif le plus intime à une présence immédiate au réel et à l'histoire. Durant le XXe siècle, aucune n'a eu en cela la puissance et l'énergie de Picasso. À l'aube d'un XXIe siècle qui cherche ses marques et bute sur son futur, Annette Messager ranime cette énergie et ce potentiel génésique de l'art créateur. Elle qui ne s'est jamais inscrite dans la lignée duchampienne et a toujours revendiqué sa familiarité avec le surréalisme et l'art populaire, elle rejoint aujourd'hui le Picasso qui, du milieu des années 1920 à sa mort a voué son œuvre à une constante réinvention."
(Catherine Grenier, "Annette Messager. La dépouille du Minotaure", La Revanche des émotions. Essai sur l'art contemporain, éd. du Seuil, 2008, p. 81)

Les premières œuvres d'Annette Messager ont eu une influence importante sur mes propres travaux lorsque j'étais aux Beaux-Arts. Mais je n'ai jamais percu d'incompatibilité avec les travaux de Marcel Duchamp, autre influence… (La Mariée mise à nu par ses célibataires, même…).

Il semblerait que les contresens par rapport aux influences soient souvent la brèche qui permet de développer sa propre personnalité…

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Pour en savoir plus sur Annette Messager, cf. le Centre Pompidou, et Wikipédia.

La même chose, toujours (The Rolling Stones vus par François Bon)

"Ils jouent la même chose, toujours : oui. […] Mais c'est notre histoire à nous, et c'est elle que nous leur demandons de nous offrir, encore et encore. Comme de revivre nos propres 17 ans et que nous tous, quel que soit notre âge, avions écouté à ce moment-là les Rolling Stones."
(François Bon, Epok n° 42, du 30 juin au 6 juillet 2006, p. 14)

Personnellement je préfère découvrir de nouvelles choses et n'apprécie que rarement d'écouter des musiques qui renvoient à des périodes antérieures de ma vie. De même, pour la création artistique en général, j'opte franchement pour l'innovation, dans la mesure du possible.
Les courts-circuits temporels me mettent mal à l'aise.
Le point de vue de François Bon est intéressant en ce qu'il propose une explication au fait de faire toujours la "même chose".

À rapprocher de cette citation de Mike Shelley, que j'avais déjà publiée aux tous débuts de Daily Life :
«Faire toujours la même chose, c'est aussi, paradoxalement, progresser : on gagne en assurance», philosophait récemment Pete Shelley des Buzzcocks […]
(Laurence ROMANCE, "Buzzcocks, retour de buzz", Libération, 8 mai 2006)

Voir aussi, dans les commentaires du billet consacré aux Young Gods, les élements apportés à ce débat par H. Incorporated (à propos des Thugs, des Ramones…)

 

le 16 août 2009

Temps chaud, enfin : 36° !

(15h36)

(18h31)

(19h36)

(20h40)

(20h40)

Battre le pavé (2005)

(11/08/2005)

Suivez la flèche (avec Michel Jeannès)

"Tous aux abris ?" Non, il y a des flèches blanches dont la signification est autre : ici l'enseigne d'une mercerie, à Chagny, petite ville bourguignone connue pour la Galerie Pietro Sparta et ses artistes prestigieux.

Merci à Michel Jeannès pour cet envoi.

(Ne pas confondre cette mercerie, avec La Mercerie, collectif artistique)

(photo CdV)

Pister les dragons…

Pister les dragons, ou putôt les gargouilles, sur le site de Nénette… ici.

Battre le pavé (2005)

Voilà qui va fournir de nouveaux indices dans le cadre de l'enquête menée par les inspecteurs Maigrelet et Michel Jeannès… À suivre ?

(11/08/2005)

le 15 août 2009

(14h50)

(18h48)

le 14 août 2009

(20h55)

Battre le pavé (2005)

(09/08/2005)

Battre le pavé (2005)

(9/08/2005)

le 13 août 2009

(16h39)

Coeurs (par Hozan Kebo)

La carte postale originale :

« cœur de sable, cœur sablé » (2009)
carte postale éditée  en noir et blanc à 500 exemplaires
juillet 2009
10,5 x 15 cm
éd. cARTed

à voir en plus grand sur kl-loth.com

© kl loth 2009

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"échos à tes cœurs  :
je paye mon écôt ?" (Hozan Kebo)

 

(HK/LR, avec mes remerciements)

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Remarque de kl loth : J'ai eu la surprise de voir réapparaître la couleur rouge, traditionnelle pour les images de cœurs…

J'avais apprécié que cette édition cARTed soit en Noir et Blanc… cela fait partie de mes intentions de glisser des grains de sable dans l'imagerie sentimentale !

J'apprécie beaucoup l'image du sablier, et le renforcement de la notion de temps.

Question de genre…

Voilà une affirmation qui s'affiche sur un morceau de sucre… je ne sais pas s'il existe aussi une version masculine, n'ayant pas revu de tels sucres.
Mais cette affirmation est-elle si évidente ?

Il me semble intéressant de constater qu'une exposition au Muséum-Aquarium de Nancy aborde la question du genre à l'intention d'un large public, à partir de 12 ans :
"Naître fille ou garçon /  Être une femme ou un homme / L’appartenance à l’une de ces catégories est-elle suffisante pour caractériser un individu ?"

HOMME – FEMME DE QUEL SEXE ÊTES-VOUS ?, jusqu'au 3 janvier 2010.

Je ne pense pas pouvoir m'y rendre. Mais l'on peut consulter le site internet de l'exposition, qui fournit également un dossier de presse : http://www.expositionhommefemme.eu/

Battre le pavé (2005)

le 12 août 2009

(14h46)

Battre le pavé (2005)

(30 juillet 2005)

À propos du contexte de Battre le pavé, cf. ici.

© kl loth

Battre le pavé (2005)

(30 juillet 2005)

À propos du contexte de Battre le pavé, cf. ici.

© kl loth