Cœur-bite !

Photographiant les "cœurs" depuis plusieurs années maintenant, je découvre un nouveau type de graffiti !
Voilà une synthèse de l'amour et du sexe parfaitement affirmée.

(Vu aujourd'hui en haut de la Montée de la Grande-Côte, Lyon 1er)

Schpritzen… spritzen…

Vu dans les toilettes d'un train Eurocity (Bruxelles / Bâle)…

Pictogrammes corrigés !

Ce panneau de signalisation très connu est ici rectifié. Les silhouettes d'un homme accompagné d'un enfant sont transformées en homme et femme nus, agrémentés de précisions bien concrètes !

(vu dans une rue de Nantes, auteur du graff non connu)

constat © kl loth 2012

Hot City…

Just after the Adolph Bridge, nearby the Spuerkees Building, a man in suit crossing the road, coming in my direction.

— Do you speak english ?

— yes… I'am not from Luxemburg

— I'm Adam, I'm from New York, Manhattan. What's your name ?

— Catherine, I'm from Lyon

— Cathy

— oh no, no, Catherine !

— I'm a writer, a philosopher !

— oooh, so what's your name ?

— Adam […]
You're so gorgeous, wonderful…

— I'm sorry, I've got to catch my train !

— You're so gorgeous, I'm so horny, you can make me come in five seconds !

— it seems so crazy !
But I really must catch my train ! It's the last train for Metz !

— I'm so horny, touch my cock, you can really make me come in five seconds !
I'll give you a copy of my book !

(Friday, June 1st 2012)

Menottes encore…

Des menottes encore, que je n'ai pas photographiées : des menottes jouets érotiques*, suspendues au rétroviseur intérieur d'une voiture, à la place des peluches que l'on voit souvent.
Curieux d'exhiber ainsi une pratique intime… de suggérer au vu des passants, un jeu de domination / soumission…
(vu l'hiver dernier rue Jean-Baptiste Clément à Villeurbanne)

* un goût que je ne partage pas, bien trop claustrophobe et rebelle pour cela…

L'Origine du monde ?

Au coin d'une rue à Lyon, un graffiti qui fait penser à l'Origine du Monde, tableau de Gustave Courbet… mais là, il semble s'agir davantage d'un cours d'éducation sexuelle improvisé dans la rue.

graff anonyme

© kl loth 2011

Prouvez que vous n'êtes pas un robot…

Le dispositif anti robots spammeurs du blog sexe de fluctuat.net impose aux éventuels commentateurs de prouver leur réalité d'être humain en faisant la distinction entre homme et femme.

C'est une façon bien tranchée et binaire d'enfoncer les questions d'identité sexuelle dans les esprits. Quant aux nuances apportées par la réflexion sur les questions de genre ? Shuntées ?

"Ne devraient pas être autorisées" (sic)

« Pour une fraction non négligeable de la jeunesse, les relations sexuelles hors mariage ne sont pas acceptables : 20 % des Européens les désapprouvent. En dehors de l'Europe, cette réprobation est plus forte parmi les Américains (40 %), les Sud-Africains (60 %), les Indiens (74 %) ou encore les Marocains (85 %). Les jeunesses les plus "permissives" se trouvant en Europe, où les Français (10 %) et les Estoniens (12 %) sont les moins nombreux à considérer que les relations sexuelles hors mariage ne devraient pas être autorisées. »

(Benoît Vitkine, "À quoi rêve la jeunesse mondiale ?",  LEMONDE.FR, 21.01.11 ; voir l'article pour connaître les conditions de l'enquête)

10% de jeunes Français (de 16 à 29 ans) qui souhaitent contraindre la vie privée de leurs concitoyens ! Et ailleurs c'est pire encore…
AU SECOURS !

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À mettre en parallèle avec la chronique d'Élie Arié, "Qu'y a-t-il sous la burqa ?" (LeMonde.fr, 01/01/11), qui réfléchit à la tentative de réglementation de la sexualité des femmes par les différentes sociétés, et au "ressort psychologique profond" des hommes que cela cache : "la hantise de la performance sexuelle peu brillante, ne permettant pas aux femmes d'atteindre l'orgasme".

la bonne conduite par limage ou les enjeux du permis à point (G) - by Michel Jeannès

(Michel Jeannès)

Conseil de Daily Life : clicker sur le point G pour en prendre plein les mirettes !

Lapsus mémorable

Mme Rachida Dati, ancienne garde des sceaux contestable et désormais députée européenne peu motivée, a commis hier un lapsus stupéfiant : "Moi quand je vois certains qui demandent des rentabilités à 20, 25% avec une fellation quasi nulle, et en particulier en période de crise […]" (cf. LePost.fr)

Ce qui m'étonne, ce n'est pas la substitution du mot "inflation" par "fellation", c'est l'association de "fellation" avec "quasi nulle". Cela pourrait être l'opinion d'un homme déçu par son ou sa partenaire. Mais venant d'une femme ? Est-ce une autocritique pour n'avoir guère mis de cœur à l'ouvrage ? Pour avoir rencontré un problème de flaccidité ? De manque d'entrain pour un partenaire mal choisi ?

Bon… bon… (on en restera là).

Contresens (arteradio.com)

À propos de sodomie, ici en version lesbienne (oui !), un délicat témoignage qui vient d'être publié sur arte radio… jouïr… ouïr…

Mœurs polymorphes

Je me ferai une fois n'est pas coutume volontiers complice d'une opération publicitaire menée dans la vitrine d'une papeterie à Lyon.
En effet, bien qu'artisanale et bricolée, et probablement l'initiative de l'équipe du magasin*, cette vitrine fait preuve de tant d'humour et d'esprit dans la mise en scène de stylos parmi les plus répandus dans notre pays, que l'on ne peut qu'être tenté d'en parler autour de soi, et donc de contribuer à une sorte de marketing viral ! Bravo !

Bleu pour les garçons, et rouge pour les filles…
Vous pouvez découvrir cette Leçon de Chose à la Papéthèque, 42 rue Édouard Herriot dans le premier arrondissement lyonnais, et pourquoi pas profiter de l'offre spéciale du mois de mars…

* En fait la vitrine est très fortement inspirée par une vidéo que l'on peut voir par exemple ICI… (remerciements à Michel Jeannès pour l'information)

Utopie

Dans le train, un beau jeune homme assoupi la main glissée dans le jean…
Un jour peut être, une sexualité évidente en toute simplicité ?
Une utopie ?

Parité ?

L'on sait que les chats roux sont la plupart du temps des mâles.
Ne serait-il pas plus juste dans un souci d'égalité entre les sexes de faire figurer sur ce sac de litière un chat dont le pelage ne trahit pas l'appartenance sexuelle ?

Question de genre…

Voilà une affirmation qui s'affiche sur un morceau de sucre… je ne sais pas s'il existe aussi une version masculine, n'ayant pas revu de tels sucres.
Mais cette affirmation est-elle si évidente ?

Il me semble intéressant de constater qu'une exposition au Muséum-Aquarium de Nancy aborde la question du genre à l'intention d'un large public, à partir de 12 ans :
"Naître fille ou garçon /  Être une femme ou un homme / L’appartenance à l’une de ces catégories est-elle suffisante pour caractériser un individu ?"

HOMME – FEMME DE QUEL SEXE ÊTES-VOUS ?, jusqu'au 3 janvier 2010.

Je ne pense pas pouvoir m'y rendre. Mais l'on peut consulter le site internet de l'exposition, qui fournit également un dossier de presse : http://www.expositionhommefemme.eu/

Mot à mot

Voilà ma contribution au "petit rituel", le projet "arc-en-ciel", consistant à associer mots et couleurs :

tout d'abord — en réaction au côté girly du précédent jeu autour du rose —, un hommage à l'art conceptuel, avec typo austère et fond noir de rigueur… mais en développant le rapport à l'imaginaire et à l'infini, par l'apparition du ciel bleu

et, l'éblouissement de la lumière solaire pour une deuxième proposition, dédiée à Arthémisia

(je récapitule les contributions prochainement)

Une chaste bibliothèque ?

Jacques Bonnet, dans son livre, Des bibliothèques pleines de fantômes, paru en 2008 aux éditions Denoël, explore les multiples aspects de la passion des livres et de la lecture.
Il rapporte une curieuse anecdote :

"Mais la réalité humaine interfère parfois étrangement avec les principes de classement. Ainsi, Christian Galantaris cite ce règlement d'une bibliothèque anglaise de 1863 :  « La parfaite maîtresse de maison veillera à ce que les œuvres des auteurs hommes et femmes soient décemment dissociées et placées sur des rayons séparés. Leur proximité sauf à être mariés ne pouvant être tolérée. » On a confirmation de ce que le principe de rangement d'une bibliothèque peut constituer le signe avant-coureur du dérangement mental de son propriétaire — dans le cas du règlement ci-dessus, celui de la société victorienne elle-même !"
(Jacques Bonnet, Des bibliothèques pleines de fantômes, Denoël, 2008, pp. 47-48)

Ça alors !!!
Les livres copulent-ils en notre absence ?
Si je regarde les livres de ma propre bibliothèque, que font les Tropismes de Nathalie Sarraute, par exemple, avec Les Versets sataniques de Salman Rushdie quand j'ai le dos tourné ? Ils sont bien serrés l'un contre l'autre en tout cas…