lundi, 08 août 2011
le 8 août 2011
20:51
21:58 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
dimanche, 07 août 2011
De 1, n + 1, à l'∞ (Roman Opalka)
Les médias tardent à répercuter l'information*, pourtant elle bouleverse le milieu artistique : Roman Opalka est mort hier, le 6 août à Rome.
Roman Opalka, né en France dans la Somme (comme le fait remarquer Michel Jeannès), était l'auteur d'une œuvre absolue, obsédée par le passage du temps et les nombres.
Œuvre qu'il débuta en 1965, par l'inscription en blanc de titane du chiffre 1 et évoluant d'unité en unité en direction de l'infini, sur des toiles évoluant du noir au blanc par l'ajout à chaque fois d'1% de blanc de zinc. Œuvre qui comprenait également l'enregistrement vocal des nombres qu'il énonçait en polonais au fur et à mesure de l'avancée du travail, ainsi que des autoportraits rigoureusement photographiés chaque jour.
Œuvre d'une grande beauté formelle, fascinante par son ambition et son approche de l'absolu et de l'infini.
L'œuvre d'une vie aussi, définie une fois pour toutes et accomplie avec une rigueur totale depuis 46 ans.
Ce qui, personnellement, me semble avoir un aspect effrayant, tant je suis rebelle aux contraintes… or définir sa vie une fois pour toutes, accomplir un travail en apparence monotone, comme un ouvrier en usine… Pourtant !
Une œuvre laissée en suspens, forcément… À quel nombre était-il parvenu ?
Roman Opalka, pour en revenir à l'un des débats puants qui pourrissent la pensée et la vie actuelles en France, avait une double appartenance culturelle, franco-polonaise. C'est un exemple de plus de l'importance et de l'utilité des brassages culturels.
Site de l'artiste : http://opalka1965.com/
* Apparemment à la demande des proches de l'artiste qui souhaitent un peu de temps avant de faire une annonce officielle.
15:00 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art, Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (2) |
RAW
Qu'est-ce que ça donne, les photos prises en une journée, montrées de façon brute ("raw"), sans la sélection opérée, sans la mise en forme que j'élabore par la suite ?
J'avais décidé d'aller voir My Little Princess, le film fortement autobiographique réalisé par Eva Ionesco à partir de son expérience d'enfant posant pour les photographies de sa mère géniale et toxique, des photographies basculant parfois dans le domaine pornographique, les connotations pédophiles et incestueuses…
Pour cela le trajet vers le cinéma La Fourmi dans le 6e arrondissement était relativement long. Le tramway étant arrêté pour cause de travaux, je dus prendre (entre autres), une fois de plus, l'interminable rue des Bienvenus à Villeurbanne pour rejoindre le métro. Rue de petites villas, cachées souvent derrière de hauts murs ou parois de métal, parfois bardés de caméras de vidéos surveillance privées. Bonjour l'ambiance !
Le temps du trajet aller était serré. Trop short pour faire des photos… Je réfléchissais pourtant en marchant à cette question qui me hante depuis plusieurs semaines : comment traduire la monotonie de cette rue ? Comment traduire sa longueur fastidieuse ?
Je pense qu'il serait judicieux de photographier les plaques des numéros de chaque maison, puisque je les compte au passage, dans l'impatience de parvenir au bout de la rue, jusqu'au 118.
Mais comment faire sans attirer l'attention des habitants, apparemment si méfiants ?
Je sors du métro, j'emprunte la rue Pierre Corneille que je devrai remonter jusqu'au numéro 68 qui abrite le cinéma, numéro déjà photographié il y a 3 ans dans le cadre de la "Commémoration 68". Ce que je vois d'intéressant devra attendre le trajet du retour, car le temps presse, et je ne veux pas manquer le début du film.
J'aperçois une carte à jouer au sol… à capter au retour ? C'est rouge… Queen of Hearts peut être ?
Au retour je ne la retrouverai pas, il y a tant de vent aujourd'hui !
Le retour, j'y suis maintenant… alors, allons-y !
Je reprends donc la rue Pierre Corneille, en direction de la place maréchal Lyautey…
L'ancienne inscription du Cours Lafayette est tronquée : COU LAFAYETTE !
Au sol, le dessin d'une forme indéterminée, comme un constat de… de quoi ?
Plus loin un édifice religieux, je prends la silhouette du clocher, puis je glisse vers les cheminées et les antennes adjacentes. J'explore de plus en plus la ville le nez en l'air… les formes sont intéressantes… Je ne sais pas si j'en ferai quelque chose un jour…
D'autres toits encore :
Et un autre clocher, avec un ciel bien couvert :
On reconnaîtra des sujets qui me sont coutumiers…
Ici par exemple une plaque au trou central bien marqué :
Autre marquage :
Avec une fleur d'hortensia sèchée !
Une statue de la Vierge en angle (non pas de caméra de vidéo-surveillance dans les parages, peut être n'ai-je pas fait suffisamment attention !) :
Des graffs bien sûr, des stickers…
On retrouve Unplug, déjà vu Cours Vitton…
Des peluches dans les voitures…
Une vitrine estivale (Summer In The City !)…
Par une fenêtre ouverte, j'aperçois le bras d'un homme, qu'il passe au-dessus de la rembarde. Cela serait assez insolite, juste ce bras qui dépasse par la fenêtre, peut être aussi en cadrant de façon à faire apparaître la lampe de la pièce. Mais c'est trop indiscret, et il n'y a que moi dans la rue… Tant pis…
Place Lyautey, un aperçu du fleurissement 2011, où le jaune domine, comme à Metz, et Montigny-lès-Metz…
Je terminerai mon périple par le quartier des Cordeliers, dans le 2e arrondissement, où je découvre une affichette "DISOBEY", apparemment ce n'est pas très original… ce n'est pas la première allusion au street artiste OBEY (Frank Shepard Fairey)…
Je n'avais pas reconnu le visage représenté. Michel Jeannès sera plus perspicace que moi (cf. commentaire plus bas) en identifiant Ai Weiwei, artiste chinois dissident internationalement reconnu et emprisonné il y a quelques mois dans son pays d'origine. Sa récente libération sous caution le 22 juin fait suite à une importante mobilisation internationale, dont cette marginale campagne d'affichage initiée à Londres, ville où l'artiste venait d'être exposé à la Tate Modern.
Et ne l'oublions pas, c'est l'été !
Voilà, c'étaient les photos du 6 août et…
That's All Folks !
© kl loth 2011
03:12 Écrit par kl loth dans de visu, formes & couleurs, street art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : ville, urbain, rue |
samedi, 06 août 2011
le 6 août 2011
Lyon 6e, 19:00
19:51 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ciel, nuages |
vendredi, 05 août 2011
le 5 août 2011
20:49
21:38 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ciel, nuages |
jeudi, 04 août 2011
le 4 août 2011
13:52
13:53
14:44 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ciel, nuages |
mercredi, 03 août 2011
le 3 août 2011
13:34
19:43
21:07
22:33 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
Étalon…
Juste une porte place des Terreaux à Lyon…
Si l'on s'approche on s'aperçoit qu'y figurent des repères d'étalonnage…
Taille minimum 16 cm ?
(pour se faire une idée des tailles - selon déclaration des intéressés, et non par mesure objective -, on peut jeter un coup d'œil LÀ)
D'ailleurs, non loin de là, à l'intérieur de la cour de l'Hôtel de Ville de Lyon, se trouvent des mesures étalon en fer incrusté dans un mur, tant le mètre étalon, que des unités plus archaïques…
;-)
© kl loth 2011
03:47 Écrit par kl loth dans comportements…, de visu, formes & couleurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : étalon, mesure, pénis, taille, porte, ville, urbain |
mardi, 02 août 2011
Don QuiXXXXote de la Mancha....
19:20 Écrit par kl loth | Lien permanent | Commentaires (2) |
le 2 août 2011
14:10
15:29 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
le KL-andrier de KL-Laoût (every day is a "dayfi-light"!) - by Michel Jeannès
(Michel Jeannès)
La réponse de Daily Life : ce mois d'août va-t-il m'apporter satisfaction ou mécontentement ?
Au boulot !
11:06 Écrit par kl loth dans ping-pong | Lien permanent | Commentaires (5) |
lundi, 01 août 2011
le 1er août 2011
Villeurbanne, 13:51
14:24 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
dimanche, 31 juillet 2011
le 31 juillet 2011
Villeurbanne, 13:51
14:19 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
samedi, 30 juillet 2011
le 30 juillet 2011
Metz, 9:32
Environs de Dijon, depuis le train, 21:11
22:18 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
vendredi, 29 juillet 2011
Le Musée de l'Innocence (Orhan Pamuk)
"C'est en visitant le musée de Castelvecchio à Vérone, en gravissant les marches et en voyant la lumière tomber comme un voile de soie sur les sculptures grâce à l'architecte Carlo Scarpa que pour la première fois je perçus clairement à quoi pouvait être dû le bonheur que me procuraient les musées : cela tenait non seulement à leurs collections mais aussi à l'équilibre dans la disposition des images et des objets. Mais à Berlin, le bâtiment Martin Gropius qui abrita un temps le musée des Arts décoratifs m'enseigna que le contraire aussi pouvait être exact ; avec de l'intelligence et de l'humour n'importe quel objet pouvait être collecté, il fallait conserver tout ce que nous aimions et chaque chose concernant ceux que nous aimions ; même si nous n'avions ni maison ni musée, la poésie de la collection que nous avions constituée serait la demeure de ces objets."
(Orhan Pamuk, Le Musée de l'Innocence, Gallimard, coll. du Monde entier, traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, 2011, p. 628)
Aux environs de 1974, Christian Boltanski réalise une série d'inventaires, livre et installations, présentations d'objets souvent dérisoires, qui posent la douloureuse question : que reste-t-il d'une personne après sa mort ?
À cette période également, l'art contemporain explore la thématique des musées personnels, des mythologies individuelles.
Dans Le Musée de l'Innocence, dont la traduction est récemment parue en France, Orhan Pamuk narre une histoire d'amour et son relatif ratage qui amène le personnage principal, faute d'autres contacts, à dérober et collectionner les objets touchés par la femme qui l'obsède, Füzun (incarnation du Hüzün, forme stambouliote de la mélancolie ?)
À la mort de celle-ci il explore peu à peu le monde des collectionneurs et des musées de par le monde, surtout les plus petits, les plus personnels, tel celui du peintre Gustave Moreau à Paris.
Il est à noter que Pamuk lui-même confectionne actuellement ce musée, faisant basculer dans le monde réel la fiction décrite dans le livre. Les objets concrétisant alors des personnages fictifs. Pamuk se rapproche ainsi fortement des préoccupations de l'art contemporain.
En tout cas, le récit, s'appuyant souvent sur les objets et les lieux, déploie sur plusieurs centaines de pages, les multiples détails de la vie quotidienne stambouliote, observés avec une acuité et un intérêt communicatifs, ainsi que les subtiles variations des tourments du narrateur, en proie à un amour ravageur.
Passionnant !
Pour ma part, j'ai lu ce livre avec un intérêt d'autant plus grand que j'y ai retrouvé nombre de points de convergence avec des préoccupations à l'œuvre dans le travail poursuivi dans le cadre des Ouvrages de Jeune Fille Recluse, même si la situation narrative est différente.
Par exemple, l'intérêt pour musée et collections, la motivation du collectionneur, du conservateur, le type de personnalité concerné, et surtout la possibilité pour les objets de donner corps à un personnage fictif ou simplement absent.
Ce livre touche au plus profond à des interrogations qui ont été, ou sont toujours les miennes.
"Parfois... à partir d'un certain moment, la vie qui s'organise / qu'on organise comme un musée
gigantesque collection
rassemblement
mise à l'abri de tous les souvenirs, de tous les objets auxquels s'est attachée - ne serait-ce qu'un instant - la pensée (sous forme de désir par exemple...)
et puis aussi tous les documents sur soi, sur les autres...
courrier notes sur petits carnets... listes, comptes... dans un gigantesque grimoire... les armoires lorraines... meubles de famille
... l'amas matériel de toute une vie...
peut-être parfois un désir de tout pervertir, falsifier... peut-être que cela revient au même...
et les saccageurs qui détruisent tout
libération ?
sentiment d'une mutilation
dissolution de l'existence - d'un morceau du passé..."
(C. Loth, Ouvrages de Jeune Fille Recluse, 1976-79)
Quelques articles :
— Orhan Pamuk : "J'écris pour me sauver" (entretien), lesinrocks.com, 22/10/2009
— "« Le Musée de l'Innocence » de Orhan Pamuk aux éditions Gallimard", blog Musée-Oh, 19/07/2011
— "Le Musée de l'Innocence. Orhan Pamuk", Nathalie Crom, Télérama n° 3194, 02 avril 2011
— Chloé Brendlé, "Le Musée de l'Innocence, d'Orhan pamuk, Le Magazine Littéraire, 27/04/2011
— Autobiographie d'Orhan Pamuk sur le site du Prix Nobel
et la référence du livre :
Orhan Pamuk, Le Musée de l'Innocence, Gallimard, coll. du Monde entier, traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, 2011
© kl loth 2011
13:03 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, en revenant de l'expo (de la conf. etc.), love | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, orhan pamuk, pamuk, musée, collection, amour, obsession, objets souvenir |
le 29 juillet 2011
Metz, 8h19
Bon… dans la journée il commencera quand même à faire un peu plus beau, un petit peu plus chaud.
Après quelques semaines de mauvais temps, pluie, insuffisance de chaleur, cela fait du bien de voir la ville émerger un peu de la torpeur.
Le mois de juillet aura été essentiellement pourri et morose. Et le séjour à Metz bien décevant.
Nix dabei !
09:28 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2, Metz encore | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brouillard, ciel, nuages |
jeudi, 28 juillet 2011
le 28 juillet 2011
Metz, 6:45
Montigny-lès-Metz, 18:39
19:18 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
mercredi, 27 juillet 2011
le 27 juillet 2011
Metz, 10:09
Luxembourg, 20:34
21:12 Écrit par kl loth dans Dailycieux-2011-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
Summer In The City
Metz, place Saint-Louis…
Un peu plus tard j'essaie de capter les brillances du soleil sur les tuiles du toit de la gare. Instant fugace !
© kl loth 2011
15:22 Écrit par kl loth | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : été, mauvais temps, ville, urbain, abandon, soleil |
Summer In The City
12:16 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, urbain, nuit, terrasse café, fermeture, été, mauvais temps |