Cône de chantier… "Jardin en chantier" !

Après la surprise de découvrir à Metz un nouveau cône de chantier géant, j'ai souhaité aller voir le "Jardin en chantier" de la place de la Comédie, dont il constituait en quelque sorte le signal.

La thèmatique du chantier a été choisie afin d'évoquer sur un mode ludique, afin de dédramatiser si cela est possible, les travaux qui affectent la vie des Messins actuellement. Dix-huit kilomètres de voirie sont en effet concernés par la création de lignes de bus promises comme hautement performantes. D'où le cône de chantier si caractéristique…

Le jardin en question a été conçu par Caroline Grimm, architecte-paysagiste au service des espaces verts de la Ville.

Plusieurs éléments caractéristiques de l'univers des travaux publics sont incorporés au décor de ce jardin, dont des cônes de chantier, l'un géant, d'autres taille réelle, mais cette fois-ci en rotin, réalisant une hybridation entre le cône de Lübeck, et les tipis pour plantes grimpantes qui sont devenus emblématiques des jardins actuels.

Les ambiances réalisées sont très variées, parfaitement combinées pour des découvertes surprenantes, et des accords de couleur enchanteurs. Enjoy !

Un cône ?

Surprise ! Un nouveau cône de chantier géant se dresse place Raymond Mondon à Metz.
Cette fois-ci il ne s'agit plus d'une œuvre reconnue par le réseau artistique, comme le cône de chantier géant dû à Lilian Bourgeat et qui a fait l'objet d'une commande publique pour accompagner la construction de la bibliothèque Marie Curie sur le campus de La Doua à Lyon-Villeurbanne. Ce cône est là pour attirer l'attention sur un jardin éphémère nommé "Jardin en chantier", qui se trouve place de la Comédie.
Eh bien, nous irons voir ça si possible !

(au fond la Tour Camoufle)

Au Jardin d'Amour

Take me now Baby here as I am

Pull me close Try and Understand

Desire is hunger is the fire I breathe

Love is a banquet on which we feed

Come on now try and understand, the way I fell when I'm in your hands [...]

(Patti Smith & Bruce Springsteen, "Because The Night")

Sur un banc au Jardin d'Amour à Metz, un extrait d'une chanson d'amour de Patti Smith et Bruce Springsteen : "Parce que la nuit [appartient aux amants]"…
Ce jardin se trouve à la pointe de l'île du Petit-Saulcy, aux abords du Temple Neuf.
L'endroit est l'un des plus beaux de la ville, reproduit sur de nombreuses cartes postales.

Je ne fréquentais jamais ce lieu lorsque j'habitais encore Metz. Je me souviens avoir lu l'Amour fou (André Breton), quelque part sur un banc vers les promenades des Régates, lors des derniers jours de Terminale.

© kl loth 2010 et 2011

Cône de jardin

photo © kl loth 2011

Le Graoully brave l'hiver précoce !

Toujours là, fidèle au poste, dans le parc du château de Courcelles à Montigny-lès-Metz !

© kl loth 2010

WHY NOT SNEEZE ?

Dans mon jardin, le 24 mai 2010…
(mettre le son à fond !)

Là-bas

Les tulipes que j'ai plantées dans le jardin à Montigny-lès-Metz commencent à fleurir… surtout les Rembrandt Mixed. Pour les tulipes noires, et les Rococo, il faut encore attendre.
Quant à moi, je ne pourrais pas les voir, restant à Lyon. D'autres que moi en profitent, heureusement !

Merci à CM pour l'envoi de photos, comme ça je n'aurais pas tout perdu.

Le jardin à Montigny-Lès-Metz (28 avril 2009)

(28/04/09)
La glycine, qui a au moins un demi-siècle, est en fleurs ! Difficile de la photographier en entier, car le jardin étant petit je manque de recul…

Le muguet a envahi plusieurs mètres carrés

L'hellébore (helleborus niger) plantée le mois dernier sous le mirabellier a adopté son nouvel emplacement, sans aucun regret pour son pot et le balcon de Villeurbanne.

Je continue les plantations avec des sedums spectabile dont j'aime le nom : "Herbstfreude", la joie de l'automne… Je rajouterai encore un plant de sedum "Fuldaglut" (Braise de la Fulda), des plants d'heuchères pourpres qui s'étaient resemés spontanément sur le balcon, et des roses trémières (avec l'approbation des voisins qui profiteront de les voir dépasser du muret mitoyen)…
Il a fallu passer beaucoup de temps à extraire les racines des herbes folles qui envahissent le terrain laissé plus ou moins à l'abandon.
À suivre…

Poubelle accueillante

 

(montée de la Grande Côte, Lyon)

À découvrir : le glossaire hilarant et critique que Solko consacre sur son blog au mobilier urbain.

Impasse du Bon Pasteur

J'avais déjà aperçu l'impasse du Bon Pasteur (Lyon Croix-Rousse) il y a fort longtemps. Elle ne semblait alors guère présenter d'intérêt.

Mais aujourd'hui l'endroit est complètement transformé par la présence de jardinets soignés et fleuris. Un petit coin de paradis où il fait bon vivre, en tout cas pour les chats !

un soleil peint sur un mur donne le ton…

Des jardins à Lausanne (2004)

Pour oublier un instant le temps exécrable qui sévit depuis de longues semaines, quelques photos des jardins éphémères de Lausanne en 2004, sur le thème des "Jardins de passage".

Fleurs de pavé, un jardin à l'intention des prostituées du quartier, qui liste les maux auquels celles-ci doivent faire face dans leur quotidien :

Dans de beaux draps : un étandage d'ipomées et autres plantes

Coureuses, des plantes volubiles qui font la course :

Écrous, baignoires et calebasses :

Une nouvelle édition est prévue cette année…

Les joies du jardinage

Il y a deux ans, j'avais dû expulser de mes jardinières quelques escargots qui avaient eu raison des jeunes pousses d'œillet d'Inde. L'année dernière j'en avais encore trouvé. Pourtant je suis en étage !
Cette année une inspection attentive du terreau m'a permis de découvrir toute une pouponnière d'escargots qui ne font encore que 1,5 mm (des "naissains"), cachés sous un végétal fané. Ça promet !

La représentation du végétal (Agnès Pétri et Béatrice Fauny)

Agnès Pétri, artiste, et Béatrice Fauny, paysagiste, ont aménagé en 2001 un jardin sur l'Îlot Edison, entre les rues Edison et de Créqui dans le 3e arrondissement lyonnais, sur le thème « du jardin dans la ville et de la ville dans le jardin ».
Une cohérence visuelle forte est établie avec la verticalité des bâtiments environnants, par de grands parallélépipèdes végétalisés, répartis dans l'espace de l'îlot (hélas difficiles à photographier dans leur ensemble). Ces parallélépipèdes sont sculptés de motifs végétaux stylisés et doivent impérativement être végétalisés avec les plantes même qui ont inspiré les décors. Des filins passent d'un bac à l'autre pour conduire les végétaux exhubérants au dessus de la tête du passant éventuel.
Malheureusement, la végétalisation au moment de ma visite (septembre 2007) laisse vraiment à désirer, et le rapport voulu par l'artiste entre contenant et contenu, entre la plante et le décor stylisé, n'est plus guère lisible. C'est dommage !

(voir aussi l'œuvre de Geneviève Böhmer)

Square Henry Bertrand (automne 2007)

Cette automne les massifs du square Henry Bertrand à Villeurbanne ont pris beaucoup de hauteur. Quelle profusion !

L'Îlot d'Amaranthes 2007 (Emmanuel Louisgrand)

L'Îlot d'Amaranthe a été créé en 2003 par le plasticien-jardinier Emmanuel Louisgrand, à l'angle des rues Sébastien Gryphe et Montesquieu dans le 7e arrondissement lyonnais, dans le cadre de la galerie Roger Tator.
Petit-à-petit, l'îlot s'étend. Actuellement il s'agit de la troisième extension, et des jardiniers du quartier participent à son fleurissement.

Promenade au parc de Gerland (2)

Les végétaux ont bien poussé depuis le printemps dernier !

(amaranthe "hot biscuit")

(à suivre)

Les différentes parcelles de la mégaphorbiaie :
I - Petites fleurs légères fondues dans les graminées
II - Plantes florifères aux tons pâles
III - Fortes fleurs colorées
IIII - Plantes grises bleues et touffues
IIIII - Plantes fortes et dociles
IIIIII - Plantes supervivaces et exhubérantes…

Square Henry Bertrand (été 2005)

Le jardin Rosa Mir

Le jardin Rosa Mir, est l'un des endroits les plus magiques de Lyon. Caché comme beaucoup de choses à Lyon, on y accède par une porte cochère, puis une impasse… La visite n'est possible que 3 heures par semaine, y accéder relève donc d'une organisation attentive…
C'est l'œuvre virtuose d'un maçon d'origine espagnole, en hommage à sa mère.
Je l'avais déjà aperçu il y a bien longtemps, la grille était fermée, le jardin quasiment laissé à l'abandon. Seule subsistait la structure, sans aucune plante.
Depuis lors, une association s'est mobilisée pour sa sauvegarde, et la Ville de Lyon le végétalise et l'entretient.

L'accueil est cool…

L'espace est très petit, saturé par la structure en béton, le foisonnement des détails et des végétaux…

Une petite terrasse permet une vue plongeante, et plus lisible de l'agencement des espaces :

Kaputt Garden

Le squat artistique installé dans les anciens locaux de RVI, avenue Lacassagne à Lyon, abrite un jardin collectif, initiative des habitants du quartier. Ce jardin créé par l'association l'A. Frich'idée sur le parking, est constitué de bacs récupérés, déménageables, et a fait partie du programme de plusieurs éditions des "Journées du Patrimoine".
Passant pour la première fois dans le quartier, j'en ai profité pour jeter un coup d'œil. Grande fut ma déception de ne trouver là qu'un espace abandonné, littéralement en friche, les bacs débordant de mauvaises herbes pour la plupart desséchées… (oh pardon, on ne dit plus "mauvaises herbes", "biodiversité" est désormais le terme écologiquement correct !).
Que s'est-il passé ?

Les jardins du Rosaire

Les jardins du Rosaire se trouvent en dessous de la basilique Notre-Dame de Fourvière, et permettent d'accéder au bas de la colline par des chemins relativement raides. La végétation au départ assez touffue, délaissée, et sombre, a été repensée (par Michel-Antoine Boyer et Sylvie Maniaque) dans le cadre de l'aménagement du "Parc des Hauteurs", qui regroupe les différents espaces verts du site de Fourvière (paysagistes Desvignes et Dalnoky).

Il y a aussi un espace consacré aux hortensias, avec différentes variétés d'hydrangéas…

Quelques éléments rappellent la vocation religieuse du lieu…