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jeudi, 21 juin 2012

ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL

Pas le temps malheureusement d'aller profiter de la fête de la musique.
Mais non loin de mes fenêtres un groupe de rock s'évertue à jouer des thèmes de Led Zep et autres de la même époque. Parfois c'est assez bien rendu, parfois c'est banal… Le résultat est moyen.
J'écoutais ces jours-ci les Lost Tapes de Can… le contraste est rude !

Les jours vont bientôt raccourcir. Déjà ! Dommage !

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Un détail intéressant : trois personnes qui s'éloignent du lieu du concert…

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© kl loth 2012

22:15 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.), Quatsch, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : été, fête de la musique, musique, rock |

jeudi, 12 mai 2011

Au Jardin d'Amour

Take me now Baby here as I am
Pull me close Try and Understand
Desire is hunger is the fire I breathe
Love is a banquet on which we feed
Come on now try and understand, the way I fell when I'm in your hands [...]
(Patti Smith & Bruce Springsteen, "Because The Night")

Sur un banc au Jardin d'Amour à Metz, un extrait d'une chanson d'amour de Patti Smith et Bruce Springsteen : "Parce que la nuit [appartient aux amants]"…
Ce jardin se trouve à la pointe de l'île du Petit-Saulcy, aux abords du Temple Neuf.
L'endroit est l'un des plus beaux de la ville, reproduit sur de nombreuses cartes postales.

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Je ne fréquentais jamais ce lieu lorsque j'habitais encore Metz. Je me souviens avoir lu l'Amour fou (André Breton), quelque part sur un banc vers les promenades des Régates, lors des derniers jours de Terminale.

© kl loth 2010 et 2011

01:23 Écrit par kl loth dans Metz encore, plantes & jardins, street art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : banc public, chanson, patti smith, rock, jardin, jardin d'amour |

jeudi, 22 avril 2010

Les fissures (François Bon)

"On a devant soi les interviews, la masse des témoignages, des photographies existant par milliers […]. On réécoute les musiques. Il faut décortiquer les carapaces, ouvrir les silences, pour approcher ce qui tiendrait de ce qui tous nous relie : les hasards et le destin, l'arbitraire où parfois on se jette sans savoir ni pourquoi on le fait, et qui rétrospectivement se révèle nous avoir révélé à nous même. Cette tâche, la littérature y a trouvé depuis toujours son essence ou son terrain, parce que ce qui va d'un être à un autre c'est le langage, et que sa fonction est d'ouvrir le langage, d'en faire diffracter les transparences, et qu'alors, renvoyant à celui qui l'énonce, elle laisse un instant à cru ou à nu ce vieux mystère humain, qui nous fait marcher avant.

[…]

Je n'y crois pas à l'écriture rock : mon instrument est aussi vieux que le leur, corde frottée ou pincée, ou la voix, ou la percussion, la langue n'a d'affinité qu'avec la sculpture.

[…]

Ce qu'elle peut et doit, la langue, c'est chercher l'homme.

[…]

Et comment on peut sur eux construire une vie […]. On n'entre dans un récit que lorsqu'il rouvre vos plaies personnelles. On n'écrit jamais sur les autres, on ne peut écrire que de soi.

[…]

Il n'y a pas de littérature rock. Il y a entrer, avec la littérature aussi, dans les principales secousses du monde, et chercher. Et tant pis si les fissures vous contaminent."

(François Bon, Rock'n roll. Un portrait de Led Zeppelin, Albin Michel, 2008, pp. 105-110)

C'est bien plus qu'un livre sur l'histoire de Led Zeppelin, François Bon y parle du travail de création, de la musique, de l'écriture… à travers une approche très concrète, une construction soignée du récit.

00:57 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, musique, rock, écriture, soi, monde |

dimanche, 09 août 2009

The Young Gods play Woodstock

J'avais déjà eu la chance de voir les Young Gods, groupe helvète, en concert au (regretté) Pezner de Villeurbanne le 9 juin 2000, une soirée foisonnant en sonorités éclectiques et colorées, où Franz Treichler dansait avec la souplesse d'un dieu de la mythologie hindoue.

Leur musique, exceptionnellement intense et inventive, immédiatement reconnaissable, se déploie entre l'énergie du punk, l'inventivité de l'industrial, l'imaginaire coloré du psychédélisme, le raffinement de l'ambient.

Ce groupe qui existe depuis près de 25 ans, fut l'un des pionniers de l'utilisation des samples au sein du rock.
Leur goût pour l'expérimentation et les remises en cause les a notamment conduits récemment à un retour aux instruments accoustiques (cf. le curieux Knock on Wood (paru en 2008 chez PIAS).

À remarquer, en 1989-91, une réinterprétation de différents morceaux de Kurt Weill : The Young Gods play Kurt Weill.

Le concert aux Nuits de Fourvière (Lyon) le 19 juillet 2009, constitue un événement : ce sera pour les Young Gods l'occasion d'interpréter un hommage au festival mythique qui eut lieu à Woodstock il y a 40 ans.

Le choix de ce film correspond à une motivation profonde des musiciens : à la fois parce que vu dans l'enfance et facteur déclenchant de l'envie de créer, que parce que témoin d'une attitude active par rapport à la situation du monde alors (la guerre du Vietnam, l'évolution des mœurs…), attitude active toujours nécessaire par rapport à la situation du monde aujourd'hui, plus violente encore (l'Irak…), suscitant la colère : "Bougeons-nous le cul !".

Le film est projeté sur grand écran au dessus de la scène. Sa durée initialement de 3 à 3 h 40 selon les versions, est ramenée à 1 h 30 avec une sélection de morceaux et de tranches de vie.

Parfois le son du film est conservé, parfois il est remixé. Les Youngs Gods, accompagnés de la chanteuse Erika Stücki, interprètent fidèlement certains morceaux, parfois les modifient, parfois substituent leurs propres créations. Et font même — surprise — surgir la musique d'un groupe qui n'était pas présent, mais incontournable : les Doors, avec The End.
Le résultat est toujours passionnant, souvent incandescent !

Et si la volonté est de faire découvrir Woodstock à de jeunes générations qui n'avaient pas encore vu le film, je peux dire, pour l'avoir vu plusieurs fois, tant au cinéma que lors de sa diffusion sur arte, que cette soirée fut pour moi très troublante dans l'entremêlement d'émotions liées à des époques et des contextes musicaux différents. Bravo !


Ce projet est né à la suite d'une commande de la Ville de Genève pour la Fête de la Musique 2005.

À voir, les photos du concert.
Et bien sûr Woodstock, film documentaire de Michael Wadleigh (1970)

À lire, l'article d'Hervé Laurent.
Ainsi que l'annonce de la tournée européenne de 2000, dans la Tribune de Genève.
Et des premières performances "play Woodstock" en Suisse (2005)

À écouter, les interviews de Franz Treichler réalisées par Hervé Laurent pour Radio Pluriel les 19/07/2009, et 28/02/2009.

samedi, 14 mars 2009

Dead Bashung

 

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Le 14 mars aurait simplement dû être le jour de la Sainte-Mathilde, prénom de ma grand-mère décédée depuis presque 11 ans…

C'est aussi le jour de la mort d'Alain Bashung…
que j'ai eu l'occasion de voir et d'entendre à deux reprises, pour la Tournée des grands espaces (avec le travail de Dominique Gonzalez-Foerster) au Théâtre antique de Fourvière, puis en mai dernier à l'Auditorium.
Ambiance à chaque fois impressionnante de fascination et de gravité.

Moral plombé. Ça fera bizarre de publier les carrés de nuances roses prévus pour demain… anachroniques !

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23:17 Écrit par kl loth dans Time goes by… | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : bashung, décès, rock, chanson |